Échec et Mat
Les jours approchent, je lui devais une réponse, alors j'ai demandé conseil à une bonne amie à moi c'est ma p'tite Abby je la surnommais La mignonne...
PASCO : Hey La Mignonne comment ça roule ??
Abby : Ça va mon beau, quoi d'neuf ?
Humm quel bon vent qui t'amène.
PASCO : Ça fait, quelque jour que je n’ai eu de tes nouvelles, alors je me suis dit je vais t'appeler pour savoir qu'est ce qui ne va pas ma peluche.
Abby : Bien mon beau et toi comment ça marche avec tes nanas ??
PASCO : On tient le coup ma beauté...
Abby : Dis-moi, qu’est ce qui n'va pas je vois que t'es un peu bizarre, défoule-toi mon beau.
PASCO : Euh oui, bb y'a un truc qui n'va pas euh... euh.
Abby : Parle je t'écoute mon bb d'amour, dis-moi.
PASCO : Euh. Euh.
Abby : Bon sans tu commences à m'énerver, parle donc arrête tes trucs de con ...
PASCO : Cool, tu connais cette petite-là.
Abby : Quelle petite ???
PASCO : La fille de ma classe.
Abby : Je n’ai pas bien pigé c'que tu dis au moins parle plus claire, bb.
PASCO : Cette petite-là attend un enfant de moi.
Abby : Sérieux PASCO ???
PASCO : Oui bb
Abby : Tu fous de ma gueule, je ne te crois même pas en rêve tu rigoles toujours, p'tit con.
PASCO : Sérieux oui, La Mignonne je ne sais pas quoi faire.
Abby : Si j'étais toi, je ferai en sorte qu'elle garde le bébé, je vous connais les gars vous n'assumez jamais ce genre de chose, si j'étais elle je garde le bébé parce que c'est déjà fait tu n'peux pas tourner en arrière.
PASCO : Si, je peux dans toute chose y'a toujours des solutions.
Abby : Eh, ne me dis pas que tu vas faire ce que je pense là.PASCO : Tu penses quoi ??
Abby : Lui faire avorter ?
PASCO : Y'a pas d'autre solution donc.
Abby : Bon sang tu déconnes Pasco, je ne suis pas de cet avis c'est hyper dangereux, retire ça dans ton gros crâne d'accord...
PASCO : Que dois-je faire ??
Abby : T'as qu'à dire ça, à tes parents.
PASCO : T'es folle où quoi. Ils vont me tuer, j'suis pas encore prêt.
Abby : Ah bon Benh pourquoi, tu n’as pas mis de protection tu croyais malin.
PASCO : Tu fais toujours la conne toi.
Abby : T'appelles ça sonne c'est bien. Et elle t'a dit quoi ??
Elle va garder l’enfant ??
PASCO : Elle attend ma décision.
Abby : Ah oui t'es vraiment dans le pétrin vieux ça je te rassure....
PASCO : Benh je vais disparaître.
Abby : Disparaître pour aller où, tu dis n’importe quoi, arrête ok (mete kanson w nan tay ou ti gason)
PASCO : N'importe où.
Abby : Non tu vas assumer ta connerie et prendre tout en charge, je ne joue pas d’accord. Et si on avait fait ça à ta sœur, tu l’aurais accepté.
PASCO : Mais non.
Abby : Eh bien voilà, ce que tu n'veux pas qu'on fasse ne le fait pas aux autres, met ça bien dans ta tête t'as bien pigé ?PASCO : hm hm
Abby : Pas hm hm, réponds-moi.
PASCO : Oui ! Je vais réfléchir.
Abby : Tant mieux.
|PDV|
Elle se prend pour qui, peut-être pour la vierge Marie bon sang, moi je n’ai pas d'autre choix, je vais faire à ma manière, peu importe ce qui arrive. Alors je vais appeler Victoria pour lui donner ma décision. Je n'sais pas où ça ira et où ça restera.
J’essaie quand même l'appeler, je ne sais pas quoi lui dire comment vais-je lui dire. Si je lui dis comment elle va réagir ? Je n’en sais rien, le tour du destin n'est pas en ma faveur, merde oh la vache j’suis complètement tourmenté puffs je ne sais pas quoi faire...Oh pourquoi moi franchement, je ne suis pas sur terre. À chaque fois, j'essaie de changer les tactiques mais les résultats sont toujours les mêmes, comme si je suis dans un jeu d'échec, le roi reste immobile à force qu’il n'y a pas d'autre issus, il faut le protéger quand même là y'a Échec et Mat, je peux la laisser tomber on est tout dans la merde elle et moi, là je ne sais pas quoi faire ma vie devient un jeu d'échec, une chose que je n'ai jamais rêvé. C’est ce sort que m'a réservé le destin et bien comment vais-je surmonter ça, est-ce que j'ai assez de couille ou pas, je suis que dans la merde. Que de la merde.
Mon problème est-ce qu'elle va accepter la décision que je vais prendre, parce que nous allons prendre un grand risque cela peut coûter une vie ce n’est pas un jeu de console, c’est une chose très sérieuse et nous allons faire face avec des choses très dangereuses.
Le problème, ce n’est pas l'avortement, le problème c'est que et si ça ne marche pas, là il faut attendre à toute sorte de problème que ça va engendrer. Comment vais-je l'aborder pour lui dire ça, je n’ai pas de choix, ce qui est fait est déjà fait y'a rien à cacher...
Moi ne je ne veux pas de bébé, je ne suis pas encore prêt et je ne ferai pas un bon père suis qu'un enfant.
L'avortement est le seul moyen de foutre tout à l'eau y'a pas à sortir de là
Ma décision est prise. Il faut tout tenter.
Pdv de Victoria
J'étais tombé enceinte, j’ai vu mon avenir défilé devant moi, tous mes projets, tous mes rêves venaient de s'effondrer ,je ne savais que faire ,déjà 1 jusqu'à 3 mois, ma grossesse n'allait pas rester inaperçu, je devais faire quelque chose ,j'étais obligé de mettre des leggings large en vue de cacher ma grossesse, mes parents ne se doutaient de rien mais avait remarqué que je prenais du poids et que j’étais assez blanchâtre, le fait que je feigne d'être malade n'allait pas durer, je décidai alors d’appeler PASCO
Victoria : PASCO je suis déjà à 3 mois et je ne pourrai cacher ma grossesse longtemps, on doit trouver quelque chose, mes parents commencent à se poser des questions
PASCO : ok ok, j'ai une idée mais tu vas devoir me faire confiance, retrouve-moi au restaurant de la 2e rue
Je ne savais pas ce que PASCO allait me dire ou me proposer de faire mais je devais lui faire confiance
Pdv de PASCO
Je savais que c'était mal d'enlever une vie, mais on était obligé, je ne pouvais pas être père, pas à cet âge et elle non plus, nos parents allaient s'entretuer pour arranger un mariage, je l'aimais de tout mon cœur mais je ne voulais pas un mariage puis un mariage forcé, je voulais prendre mon temps mais apparemment le destin a joué contre moi, j'avais pris tous les précautions nécessaires bordel le karma m'avait fait défaut, j'espère qu'elle acceptera ma proposition sans piquer une crise.
Au restaurant,
Victoria : Quoi ? Un avortement ? PASCO t’est malade
PASCO : que veux-tu que je fasse, tu as une meilleure idée ?
Victoria : mais PASCO, je suis déjà à 3 mois quel docteur va prendre ce risque bordel ?
PASCO : Oon n’ira pas chez le docteur, je connais quelqu'un, c'est une femme sage, elle en a fait des milliers comme ça et elle a toujours réussi.
Elle a repris son souffle et je lui pris les mains.
PASCO : Ma chérie, je sais que tu as peur et j’ai peur aussi mais on n’a pas d'autre choix que de faire cela.
Victoria : Le bébé est déjà en train de se former, tu veux l'enlever de la sorte ?
PASCO : Je n'ai pas d'autre choix, tu penses au moins à ton avenir, pis est ce que tu aimerais élever ce bébé dans ses conditions, tu sais bien que nos parents n'allaient pas prendre en charge ce bébé, on allait se débrouiller et toi et le bébé allait souffrir, on a fait une erreur et c’est de ma faute mais stp chéri fais-moi confiance.
Victoria : Je te fais confiance, on ira quand
PASCO : Demain à 4h
Pdv de Victoria
J'avais accepté, j'allais faire l’avortement, j'avais peur j'étais terrifié de tout mon corps, je transpirais et je tenais ferme les mains de PASCO qui tentait de m'apaiser, normal ce n'est pas toi qui es enceinte, je vis une dame dans les soixantaines qui nous approchaient
Dame : C'est elle PASCO ?
PASCO : Oui c'est elle
Dame : Ne t'inquiète pas ma belle tout va bien se passer, on doit aller à la salle maintenant viens, tu es entre de bonnes mains.
Victoria : Je dois y aller bb
PASCO : oui, je t’attendrai et on prendra un nouveau départ, je t’aime
Victoria : Je t’aime aussi
Je suivis la dame et rentrai laissant PASCO seule dehors.
*Pdv PASCO
Je faisais confiance à la dame, vu que ce n'était pas sa première fois, mais j'avais peur j'espère que tout irait bien, et qu’à sa sortie, on allait reprendre notre vie normalement en évitant tous les risques possibles.
Quelques heures plus tard.
Je vis la dame sortir, elle était bizarre je me levai brusquement.
PASCO : Alors ça s'est bien passé
Elle ne répondit pas, elle était muette et ça m’énervait.
PASCO : Alors bordel ou est-elle putain ?
Elle me regarda et une larme coula de son œil, non non je ne voulais pas y croire c'était une blague ?
Dame : je suis désolé, elle n'a pas...
Je ne la laissai pas finir et je la bousculai qu'elle a failli tomber ,je rentrai dans la salle et je suis tombé à genoux, du sang partout et un cadavre, j'étais anéanti, brisé, j’avais du mal à respirer, elle était la sans vie, elle était morte bordel ,mais à quoi ai- je pensé, un avortement de 3 mois c'était un risque total je pleurai , tenais sa main la suppliant de se réveiller ,je voulais croire que c'était une blague qu'elle allait se réveiller et me dire qu'elle va bien, mais c'était désespéré, elle était bien morte, et ceci c'était de ma faute je ne pense qu'au suicide ,je ne savais que faire, j'étais dans la merde je m'allonge près d'elle et pleura je ne pouvais plus supporter, elle était parti et tout ceci par ma faute ,comment aurais-je su que ce je t'aime était un dernier au revoir, c'était un véritable cataclysme qui s'acharnent sur ma vie, j'étais maudit...
À quoi bon de vivre si on ressent de la peine et de la souffrance.
Dans chacun de nous il y'a un monde qui se prolonge, qui atteint les autres, créant ainsi des réactions, parfois équivalentes et parfois opposées, nous disons un peu vite une vie s'en est allée mais chacun d'entre nous est un monde mais aujourd'hui un monde a été engloutis et les autres continuent de vivre ou de mourir...S'il ne restait qu'une seule minute à vivre qu'est-ce que tu lui dirais ?
Si le sablier de l'existence ne me laissait qu'une minute,
Je te dirais que tu es la lumière de mes jours,
Le doux murmure qui apaise mes détours.
Que chaque battement de mon cœur résonne pour toi,
Que dans ton regard, je trouve ma paix, mon émoi.Je te dirais de ne jamais douter de toi,
Que tu es unique, précieuse, comme un éclat dans la nuit.
Que chaque souffle que je prends, c'est pour toi,
Que dans l'éphémère réside la beauté de la vie
Et faut la saisir, avant qu'il ne s’enfuie.Je te dirais que les étoiles pâlissent face à ton sourire,
Que dans tes bras, je trouve refuge, je respire.
Je te confierais mes rêves, mes pensées, mes souhaits,
Dans cette minute éphémère, comme un dernier trait.Alors, dans ce souffle ultime, je t'offrirais mon âme
Dans un baiser d'adieu, dans une étreinte enflammée
Car s'il ne me restait une seule minute à vivre,
Je la partagerais avec toi, pour toujours sans répit.Déjà 3 ans que je suis dans ce trous à rat 3 ans que je n'arrive pas à dormir correctement sachant que j'ai provoqué la mort d'un être cher.
Ça me fait vraiment mal je me sens sombrer dans un véritable néant qui n'est d'autre que le mien, je me suis hypnotisé, mais durant ses 3 longues années, j’ai beaucoup réfléchi et je pense beaucoup à ma famille et surtout à sa famille comment arrive-t-il à surmonter ce véritable cataclysme, à un moment j'allais me suicider mais j'ai pris conscience et je n’abandonne pas il y'a une voie qui me dis tout bas ne baisser pas les bras et n'abandonne jamais.
PASCO : La mort n'est qu'un passage obligé mais essayons d'être optimiste en soi, on passera tous par-là alors ça arrivera peu importe l'endroit où l'on est ne vous en vouloir saisir bien ça, tout le monde part un jour...On ne sait pas ce que le destin nous réserve profiter de la vie. La mort est un véritable cataclysme, un bouleversement qui nous tortue quand ça nous rejoigne, mais il faut
Doter d'une grande force pour survivre à ce véritable bouleversement incurable qui nous submerge, essayons de tenir le coup quand elle frappe à nos portes même si ce n'est pas possible, elle tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d'abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d'ailes et fuites en tous sens. Ensuite, grands cercles sur l'eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu'auparavant, un silence, comment dire assourdissant.
Pleurer a toujours été pour moi un moyen de sortir les choses profondément enfouies. Quand je chante, je pleure souvent.
Pleurer, c'est ressentir, c'est être humain.
Le temps n'est qu'une illusion on n'peut pas le mesurer.
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CATACLYSME En Amour
Diversos*Âme sensible à s'abstenir*⚠️⚠️ Parfois, on croise des personnes qui semblent être si parfaitement assorties qu'il est difficile de les imaginer l'une sans l'autre. Leur complémentarité est si profonde qu'ils sont aussi indispensables l'un à l'autre...