De : June Moana
A : Aaron Thomas
Je suis vraiment une imbécile.
C'est vrai quoi, quelle idée de te répondre comme sa ! Je sais que je n'aurais jamais du dire sa... Mais j'étais fatiguée et... je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas que ce dernier jour de vacances se termine de cette façon...
Je voudrais bien t'écrire quelque chose de beau, quelque chose de poétique comme tu sais si bien le faire mais c'est pas vraiment ce que je fais de mieux.
Je voulais juste te dire que je m'en veux terriblement d'avoir réagis de cette façon. Surtout que cette fois-ci c'était toi qui avait raison sur toute la ligne. J'espère que tu pourras me pardonner et que tu me retrouveras demain matin au même endroit que d'habitude avant le lycée.
K.F.U.'.B.J.N.F.
June.
Le soir même je lui avais écrit ces mots sur une lettre jaunie juste après notre dispute et je l'avais glissée sous sa porte d'entrée, en espérant qu'il me pardonne.
Avant de lui déposer mon message, j'avais longuement attendue sur le pas de sa porte, comme si j'étais paralysée. Plus je repassais en boucle cette fin d'après-midi calamiteuse et plus je me demandais sans cesse : Pourquoi tu m'a laissée plantée là et pourquoi tu t'étais enfui comme sa après notre dispute ?
Puis je me suis dis ensuite que peut être que Aaron en avais eu marre qu'on se regarde en chien de faïence...Je suis même presque sur que sa avait du le faire rire de me voir restée là, la bouche fermée et les yeux écarquillés. Il a du se dire que je m'en foutais qu'il parte ou qu'il reste alors il avait préféré me laisser. Sans doute que Aaron aurait voulu que je réagisse, que je le retienne. Moi aussi j'aurais bien aimée pouvoir bougée mais je me suis contentée de le regarder tourné à l'angle de la rue.
Au même moment il s'était mis à pleuvoir comme dans les films dramatiques et j'étais restée au même endroit. Quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures... Je ne savais plus vraiment car de toute façon le temps s'était arrêté pour moi. Je n'en revenais pas de ce qu'il venait de se passer. C'était beaucoup trop soudain, beaucoup trop incompréhensible.
Alors,le lendemain, j'avais attendu Aaron de longues minutes sur notre banc. Personne. J'avais attendu encore et encore mais il n'y avait toujours personne à l'horizon.
Pourtant, c'était bien à cet endroit qu'on se retrouvait pour pouvoir marcher ensemble, profitant de ce moment de calme avant d'arriver au lycée. Mais ce jour là, il n'était jamais venu.
VOUS LISEZ
L'été 18.
Teen FictionUne adolescente prise au piège d'un amour perdu. June à du mal à remonter la pente quand on lui apprend qu'Aaron à disparut. Tout son monde s'écroule autour d'elle tendis qu'elle s'enferme dans le cercle vicieux du deuil ... L'été de ses dix-huit a...