Sang et larmes d'un fou

71 3 0
                                    

  Il tenta maintes et maintes fois d'en finir, corde au cou, couteau dans les veines, rasoir.... Mais rien n'en vint à bout de ce petit déséquilibré mentale... 

  Cette graine de folie qu'avait notre jeune homme était devenu un arbre bien enraciné, et rien ni personne ne pouvait faire barrage à cela. Ses parents n'étaient pas capables de voir une vache au milieu d'un couloir, ils ne voyaient pas ce qu'il se passait dans la tête de leur propre enfant, ils étaient même devenus encore plus horrible avec lui. Ils commencèrent à lui donné encore plus de corvées et de file à retordre chaque matin et chaque soir, chaque jour de sa misérable vie, notre petit fou devenais fou a lié, Thomas venais de plus en plus souvent, accompagné d'Eric, Alex se surprenais même à sourire en les voyant arriver. 

 Et alors, une sorte de routine s'installa, couteau, corde, rasoir, couteau, corde, rasoir, et ainsi de suite. Alex se mis à porter des écharpes pour masquer ces marques au cou, et dû commencer à s'habiller en vêtements longs même en été, quitte à avoir chaud, pour empêcher ses "amis" de voir ces marques, ensanglantées, et longues comme une main. Mais ces marques s'estompèrent au fil du temps, car le jeune homme pouvais cicatriser n'importe quelles blessures, il maudit cette anatomie qui ne lui laissais que peu de marque, car ces marques lui rappelaient sa souffrance et voulais les garder, seul trois d'entre elles ont survécu. 

Hugo se faisais commun désormais, toujours prés de notre petit fou, à le voir se déchirer la peau, déjà meurtris par tant d'année de dure souffrance. Alex pris dans la cuisine une lame en céramique, aiguise par ses soins, des heures à rendre la lame plus fine qu'une feuille de papier, plus fine qu'un cheveu. Lame en céramique de 13.5 centimètres de long, parfaite. Pointe bien taillée, lame bien aiguisé. 

Alex retroussa sa manche gauche, et commença par taillé des petits v sur sa peau, avec la pointe du couteau, ces V lui permettais de s'arracher la peau, sous les yeux amuser d'Hugo, cette peau arracher partais dans un petit récipient caché dans la chambre de notre petit homme. Il le vidait bien intelligemment dans la poubelle, pas de la maison, mais des voisins après chaque "séance". Ces entailles malgré leur importance ridicule, ne laissaient jamais de marques, ce qui enrageât notre Alex encore plus. 

Alors, il coupa un trait net, sur toute la longueur du bras, passant par certains V,    cette lame ni fit qu'une bouchée de ce petit bras tendre, la lame passa comme dans du beurre, un trait net et sans "bavure",ce qui lui procura une douleur si intense qu'il se mit à rire d'un rire horrifiant, mais heureusement, ses parents n'étaient pas présents. Cette entaille laissa entrevoir une veine sur le côté 

- Merde, raté ! Dit il.

 Alex avait les yeux exorbités par la rage, il avait raté sa veine, le sang avais beau coulé, cela ne coulais jamais assez pour lui, il en voulait toujours plus, encore plus de ce doux liquide pourpre, si cher au mortel, mais lui n'en avais que faire, le voir coulé le mit dans un état de bien être très satisfaisant, il était détendu, mais énervé dû à cette erreur de précision. Il commença à déchiqueter son bras avec un rasoir, des dizaines et des dizaines de petites coupure, toute aussi douloureuse les une que les autres. Son bras était maintenant maculé de sang, sa rage ne cessa d'augmenter, plus il coupait, plus il avait envie de couper, alors, il prit son couteau et le planta dans son bras, pas bien profond, mais suffisamment pour arracher un petit crie de douleur au jeune homme. 

Cette douleur était sa clôture de séance, ce cri, était rare, mais plaisant aux oreilles. Une larme coula, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. 

Alex nettoya, et rangeât le couteau dans sa place. Sans prendre gare au sang qui coulais partout sur son chemin, en nettoyant sa chambre du sang, il remarqua le sang qui fit comme une trace, une ligne continue au sol. Il s'horrifia en entendant une portière de voiture claqué au loin, il pensa que c'était ses parents, il se dépêchât de tout essuyer, d'essuyer son bras, d'effacer toutes traces. Il entendit la serrure de la porte claqué, il rentra dans sa chambre et se mit à parler seul pour faire croire qu'il jouait. Il sentit le sang coulé sur son bras, il mit alors un papier sous son t-shirt, sur ses plaies afin d'éviter tout résidu d'hémoglobine sur ses vêtements. 

 À suivre  

Une histoire sombre, très sombreWhere stories live. Discover now