on tremblait,
l'un contre l'autre.
on se disait tout,
l'un contre l'autre,
on pleurait,
l'un contre l'autre.
on apprenait à se connaître.
seuls sur ce trottoir,
emmitouflés dans mon manteau.
maladroitement, il a prit ma main.—tu as peur que je parte ?
—personne ne veux rester avec moi, tu me comprends alors j'aimerais être ton ami.
—on apprendra à se connaître,chaque jour, chaque seconde, chaque minute. riais-je.
—merci jisung.
—merci à toi d'avoir vu que j'avais froid.
on parlait,
encore et encore,
pendant une heure ou deux.
j'ai appris qu'il avait froid depuis longtemps,
à cause d'une séparation.
d'un décès aussi.
je l'ai pris dans mes bras,
et je lui est chuchoté des mots doux.
il paraît si faible minho.—un jour on brûlera minho jusqu'à nous en brûler les ailes.