Doki Doki Literature Club : Les Secrets 🤔

Pas lire avant crédit #3 🧐

Bonjours les sushis je vient de dechiffrer un code venant du dossier yuri.chr jai copier le code et je les mi dans le deuxieme liens d'un site de traduction qui et celui si : https://www.base64decode.org/

En mettant le code dedans jai réussis a déchiffrer un long message de yuri que je vous met tout de suite : "Si vous avez découvert ce mot dans une petite boite en bois avec un coeur dessus, et bien *félicitations !* Vous êtes probablement la première personne à le lire. Je navais pas vraiment prévu de le partager avec qui que ce soit mais, dune certaine façon, le simple fait quune personne quelconque, quun parfait inconnu tombe sur ce mot et lise mon histoire, est particulièrement palpitant. Nous ne nous rencontrerons jamais, mais nous partagerons ensemble quelque chose de spécial. Je suis fascinée à lidée que lun de nous deux meurt, dans un futur lointain ou tout simplement demain, mais que lautre soit dans lignorance la plus totale. Vous savez, ma vie entière tient dans cette expression : tant que votre mémoire gardera une trace de ma présence, je serai là. En écrivant ceci, je me demande si vous êtes fasciné ou si vous vous sentez violé. Cest palpitant.

Je suis désolée si mon récit est quelque peu désorganisé, mais jaimerais le mettre sur papier tant quil est encore clair dans ma tête. Dans un premier temps, laissez-moi vous parler un petit peu de moi. Je suis une étudiante qui vient dentrer à luniversité et ai vécu, selon toute vraisemblance, une vie banale jusquà présent. Jai grandi dans un secteur scolaire aisé avec des professeurs compétents. Jai rejoint le club dathlétisme au collège et un peu au lycée, et jai eu deux petits copains. Aujourdhui, je poursuis une carrière dans lergothérapie, parce que jai limpression que cest un domaine sous-évalué et qui fournit un soutien considérable aux gens qui en ont besoin.

Je vous donne ces informations parce quil existe cette étrange idée fausse que si vous souhaitez tuer quelquun, soit vous êtes taré dans votre tête, soit vous avez des difficultés à contrôler votre colère. Mais il est évident que je nentre dans ni lune ni lautre de ces catégories. Certes, la plupart des affaires de meurtre ont lieu dans lenvironnement domestique, où un individu perd son sang-froid ou un truc dans le genre. Mais, en réalité, ces individus tuent suite à une provocation, que ce soit une crise singulière ou une série de malheurs dévastatrice. Ces individus tuent parce quà un instant précis, ils souhaitent quune personne en particulier, pour une raison en particulier, souffre ou meurt.

Je parle bien ici de la volonté de tuer quelquun sans raison particulière, seulement pour voir ce que ça fait. Avez-vous déjà ressenti cela ? Je ne voudrais pas savoir ce que les autres pensent, parce quau fond, je nen ai jamais parlé à quiconque. Mais depuis ma plus tendre enfance, je me suis toujours demandé ce que ça faisait de tuer quelquun. Pas quelquun en particulier, juste une personne au hasard. Jai toujours été fascinée par lidée quen my consacrant réellement, je pourrais approcher quelquun, et le supprimer de la surface du globe en moins de cinq minutes.

Mais je ne lai jamais fait, et ce pour plusieurs raisons : tout dabord, pendant très longtemps, il métait impossible, sur le plan logistique, de passer à lacte sans me faire prendre. Je nai eu mon permis de conduire que quelques années auparavant, mais, même en sa possession, les préparatifs demandaient beaucoup trop de temps, ce qui aurait éveillé les soupçons. Ce nest quen entrant à luniversité que je me suis rendu compte que ce nétait plus vraiment un obstacle.

Et puis, javais peur de faire souffrir trop de personnes. Vous avez peut-être ri en lisant cela, ri de lhypocrisie qui se dégage de cette phrase. Mais laissez-moi vous expliquer : pourquoi devrais-je culpabiliser à lidée de tuer quelquun, si la personne en question nétait plus en état de se préoccuper de quoi que ce soit ? Pour qui devrais-je culpabiliser ? Au contraire, je ne souhaiterais pas être responsable du chagrin des vivants. À cause de cela, je savais quil me faudrait chercher longtemps avant de trouver la personne idéale à tuer, et je nai jamais eu les moyens de le faire – du moins, encore une fois, avant que je nentre à luniversité.