La guerre fait rage entre les créatures féériques et les ombreux, d'autant plus depuis que les dragons autrefois disparus ont refait surface. C'est dans cette tourmente que nous retrouvons Jude et Seth séparés depuis des mois, tout deux ont refait l...
Je me résignais à la laisser parler à des brutes que je ne connaissais pas, je ne voulais pas passer pour le petit ami qui l'empêche de parler à qui que ce soit. Bien que là les enjeux étaient trop importants. Je suis repartie à la fête faisant semblant de m'amuser et de me montrer le plus joyeux possible. Je parlais politique et charmais les femmes d'un de mes plus beau sourire, non pas que je veuille les courtiser, bien sûr que non mais entrer dans leurs grâces allait me permettre bien des choses. Mon père m'avait enseigné la subtilité des femmes, il me disait souvent que la femme était la faiblesse de tout homme. Tout comme Jude l'était pour moi, ma faiblesse.
Je lui jette un regard et la voit sortir de la salle avec le roi Feltrix suivit de Vladir. Aura empoigne mon bras.
— Détend ton visage, il donnera sa vie et il est l'un de nos meilleur soldats, me souffle-t-elle discrètement.
Aura a une facilité déconcertante de semer les doutes par un simple sourire. j'aimerais avoir les mêmes facilités qu'elle au niveau social, mais malheureusement j'avais hérité du caractère tempétueux de mon père.
— S'il lui arrive la moindre chose e crois que je tue toute les personnes dans la pièce.
— Je sais que tu es un très bon combattant, mais tu ne fera pas ça, elle est en sécurité Seth.
— Je croirais entendre parler ma mère.
— Disons que c'est vraiment ceux à quoi je ressemble à côté de toi tu es un véritable enfant
La salle toute entière s'amusait sous le flux de musique et d'alcool qui circulait, toutes les femmes des rois dansaient entre elles en me faisant des sourires aguicheurs auxquels je répondait sans laisser le moindre soupçon d'ouverture. J'avais assez de problème à régler et je ne voudrais pas à devoir justifier ce genre de chose auprès de Jude. J'avance dans la pièce avant que l'un des rois qui avait gardé le silence durant notre réunion se glisse sur mon chemin, je fais un geste de tête.
— Seigneur Mortobe...
— Il semblerait que votre discours et marqué les rois tout à l'heure.
— J'en suis satisfait alors, dis-je en laissant un sourire poli traverser mon visage.
— Cependant j'aimerais vous faire part de mes craintes face à tout cela. J'ai l'impression d'être plongé dans une anarchie. Les féériques attaquent et vous ne semblait même pas sourciller.
— Pourquoi devrais-je m'en affoler ?
— Peut-être parce que vos semblables meurt ? dit-il presque indigné.
— Nous avons été des marionnettes afin de savoir qui des ombreux ou des féériques étaient les plus forts. Alors que nous savons pertinemment le mal que les ombreux cause. Soit, nous n'avons pas pris parti et pour quel but ? Finir en guerre à nous battre avec nos frères et soeurs jusqu'à la mort. Cela ne vous as pas servit de leçon ? Le monde féérique n'a-t-il pas assez souffert de ces guerres qui ne concernent finalement personne appart notre orgueil et notre vanité ?
Il me regarde avec un air sérieux, il me rappel celui de mon père lorsque je le regardé parler à de grands rois. Je n'en revenais pas d'être prit avec autant de sérieux et de respect. Nous marchons dans la salle jusqu'à nous égarer dans un couloir avant de s'arrêter et de se faire face.
— Il me semble que vous oubliez un détail...
— Non, je suis certain que nous pourrons trouver des solutions à tous cela Jude et moi-même connaissons un elfe, noble je connais une sirène un Fir Bolg. Nous avons la possibilité d'arranger les choses, montrer que nous ne sommes pas que êtres ancestraux aux pouvoirs immenses. Nous sommes dotés d'intelligence et de sagesse autant en faire profit.
— Le monde ne s'arrêtera pas à quelques dialogues et formalités.
— Peut-être, mais au moins nous pourrons dire que nous avons tenté quelque chose...
Je lui souris et m'incline alors poliment montrant mon respect et le fait que j'allais me retirer.
— Vous me rappelez tellement votre père, lorsqu'il était encore lui-même. Il avait cette même fougue. Cette assurance naturelle qui nous faisais miroiter tant de belles choses... disait-il en me regardant
Je ne réponds pas, d'ailleurs je ne savais pas quoi répondre à cela. Je sens mon coeur s'affoler dans ma poitrine.
— Vous allez être un grand roi Seth, laissez-moi encore un peu réfléchir à ce que vous venez de me dire.
— Bien sûr, dis-je courtoisement en m'inclinant une nouvelle fois avant de repartir dans le grand hall où je rejoins Aura, qui venait à peine de terminer une discussion diplomatique avec l'une des femmes des rois.
— Comment cela ce passe ? demande-t-elle alors.
— Je pense que Mortobe pourrait-être de notre coté, j'espère que Jude a réussi à obtenir quelque chose...
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