Chapitre 4

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Bonjour les aliens !
Désolée pour cette looooooooooongue absence sur wattpad. Je n'avais pas du tout le moral à écrire. Enfin si, j'ai continué à écrire mais plutôt des nouvelles. Donc, je poste enfin ce chapitre et je m'excuse de ma longue absence. Je pense que la fin de l'histoire va bientôt arriver. C'est vrai que ça sera court mais je ne me sens pas de faire une histoire de beaucoup de chapitres.



Je retourne au poste, finalement bien décidé à travailler aujourd'hui. Je m'installe à mon bureau et appelle Julie. Elle décroche après quelques secondes.

- A-allo, dit-elle d'une voix peu assurée.

- Allo. C'est moi.

- Mon-monsieur l'inspecteur ?

- Tu veux que ça soit qui d'autre ?

- Je... je ne sais pas...

- Bref. Tu sais pourquoi je t'appelle ?

- Je... je pense savoir.

- Pourquoi as-tu révélé les informations sur l'enquête au média ?

- J-je... je ne peux pas vous le dire... dit-elle en sanglotant.

- Pourquoi ?

- Vous savez... je... je connaissais Adélaïde. Personnellement. Je faisais partie des rares personnes qu'elle arrivait à supporter.

- Pourquoi tu ne nous as rien dit ?

- J-je lui ai promis... de ne jamais aider la police...

- Pourquoi ?

- Elle... elle nourrit une profonde haine contre les forces de l'ordre. Mais quand on s'est rencontré, elle ne savait que j'étais policière. Lorsque je lui ai dit... elle m'a expliqué pourquoi elle détestait la police.

- Continue.

- Elle a une famille recomposée. Sa mère s'est remariée. Elle habitait chez elle et son beau-père avant de... disparaître.

- Ce n'est pas marqué dans son dossier qu'elle a une famille recomposée.

- Laissez-moi parler. Il faut savoir que, même avec les personnes qu'elle apprécie, Adélaïde est très discrète. La seule personne à qui elle parle sincèrement c'est ce "cher ami". Je ne sais pas si il est réel ou si elle l'a inventé. Tout ça pour vous dire que je ne connais pas tous les détails de cette histoire. Donc. Celui qui dit être son père ne l'est pas. Son vrai père, il s'appelle Clément. Clément Martin. La mère d'Adélaïde, Carole, était tombée amoureuse d'un sans-papiers. Elle a fait disparaître son mari pour donner ses papiers à son amant. Un jour, un policier a découvert toute cette histoire. Mais il n'a rien fait. Parce que Carole l'avait payé. Depuis, elle déteste la police.

- Bien. Tu as d'autres informations ?

- Je vous en ai déjà trop dit.

Et elle raccroche. Je prends un bloc-note et note rapidement toutes les informations importantes que Julie vient de me dévoiler. Je me dirige vers le bureau que partage Christian et Gérard et leur explique la situation.

- Faites des recherches sur le faux père d'Adélaïde et sur sa mère. Je veux tout savoir.

- D-d'accord... dit Christian, toujours bouleversé.

Je retourne à mon bureau et prends une nouvelle lettre.

Cher ami,

ARRÊTEZ LIRE LETTRES.

JE SUIS BIEN. HEUREUSE.

PERSONNES J'AIME ICI.

PAS FAUX PÈRE ICI.

PAS MILA ICI.

ARRÊTEZ.

LAISSEZ-MOI TRANQUILLE.


Je jette violemment la lettre, effrayé. Comment Adélaïde peut-elle savoir si je lis ses lettres. Comment a-t-elle pu mettre la lettre ici ? J'ai soigneusement gardé la boîte avec moi tout le temps. Sois chez moi, sois dans mon bureau. Mon bureau qui est fermé à clé. Et dont personne n'a les clés. Pendant quelques secondes, j'ai cru que c'était une blague. Mais personne à part les membres de la police chargés de l'enquête connaissent l'existence de son faux père. J'aurais pu soupçonner Alice. Mais non, c'est impossible. Malgré tout, elle me voue une admiration sans pareille et n'aurai jamais osé entrer dans mon bureau sans autorisation. Je pioche une autre lettre dans la boîte.


Cher ami,

MR. INSPECTEUR.

JE DIRE QUI "CHER AMI".

"CHER AMI". MON PÈRE.

VRAI PÈRE.


Mon cœur s'accélère. Je prends une autre lettre.


Cher ami,

TU DEMANDES QUI METTRE LETTRE.

FAUX PÈRE METTRE LETTRE.


Mes mains tremblent. Je prends une autre lettre.


Cher ami,

FAUX PÈRE VEUT QUE JE PARDONNE.

PAS SAVOIR POURQUOI FAUX PÈRE VEUT ÇA.


Une goutte de sueur glisse sur ma tempe. Je prends une autre lettre.


Cher ami,

J'en ai assez de te faire tourner en bourrique.


Suite de la lettre au prochain chapitre !

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