J'ai attendu ton SMS toute la nuit.
Je n'ai fait que cogiter, pensant à ce qu'il pouvait bien y avoir
Ce qu'il pourrait bien encore exister entre nous
Ce qui se passerait si un jour on n'arriverait plus à parler de "nous"
J'ai cultivé cette tendance de toujours tout te pardonner
D'apprendre à t'aimer c'est-à-dire souvent oublier
Et peu à peu je me suis dénuée de mon armure de protection
Et peu à peu mon coeur s'est libéré de sa prison
Malgré moi
Peu à peu je m'expose à la lumière du jour
Celle-ci agréable mais susceptible de me brûler la peau
De me brûler le coeur
De me brûler encore.
On m'a souvent dit qu'il fallait ça pour être connaisseur de la vie
Qu'il fallait souffrir un jour pour pouvoir mieux s'armer les autres fois
Que si on ne connaissait rien à la douleur on ne pourrait en parler
On m'a aussi dit que le bonheur existe bien évidemment
Mais qu'il fallait savoir le toucher du doigt le moment venu car il reste éphémère
Qu'on ne tombe pas toujours sur de bonnes âmes
Les unes étant mauvaises, les autres répugnantes
Qu'il fallait savoir se méfier
Mais que pour cela il fallait d'abord être tombé pour pouvoir mieux s'armer
À suivre...
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Introspection
PuisiIl y'a des jours comme ça où on n'aimerait parler à personne d'autre qu'à des inconnus... C'est la raison pour laquelle je m'adresse à vous.
