The Fifth Missing

• Chapitre 1: Un pressentiment troublant.

-Bon à samedi alors! s'exclama Alya enthousiaste après une longue journée de collège

- Samedi! répondirent Koridwen, Kloé, Laura et Sofia en chœur.

Leur groupe a été fondé dans leur première année de collège, elles sont soudées et ont eu l'occasion de l'être plus encore. Elles se sont retrouvées toutes ensemble par un pur hasard, qui était que dès le début de la rentrée, tout le monde se connaissait, tout le monde sauf elles. Cela fait aujourd'hui quatre ans et trois savourent les plaisirs de l'amitié ensemble. 

Alya retira alors son gros sac à dos marron bleu et vert -un modèle vintage qu'elle avait hérité de son grand-père- afin d'en tirer son carnet de liaison, indispensable pour sortir du collège. Elle eut vite fait de présenter et de sortir, elle avait déjà hâte de sa sortie qui avait lieu deux jours plus tard. Qui aurait -eu lieu; en rentrant de sa journée de cour, elle tomba nez à nez avec un virus, le rhume. Cette affreuse maladie, qui vous procure un goût amer et produit de la morve à n'importe quelle heure, de sorte à ce que vos sinus soient aussi bloqués que les caisses des boutiques un jour de solde, la cloua au lit. 

-J'en ai marre, grommela alors Alya, pourquoi c'est toujours à moi que cela arrive.

Soudain ses volets claquèrent violemment et l'adolescente sursauta. Elle alla le remettre en place et son regard s'attacha à un détail qu'elle n'avait jamais vraiment eu l'audace de regarder fixemment tel qu'elle le faisait aujourd'hui. La Sommrette. C'était auparavant un ancien magasin d'armes, neutralisé depuis les lois abdiquant ces trafiques. Aujourd'hui la Sommrette était un ramassis d'ordure, on pouvait y accéder à partir d'un vieil escalier de bois rongé en partie par les termites. Ce grenier cafardeux provoquait toutefois une certaine curiosité chez Alya. Elle ne pouvait détacher ses yeux de cette sinistre "déchetterie". Elle avait l'impression que l'obscure décharge l'appelait. Elle tendit la main, comme le ferait un enfant pour attraper une cerise suspendue à sa hauteur.

-Alya? appella soudain sa mère.

L'adolescente se raidit et répond de sa voix abimée par la toux:

-Oui baban? Gu'est-ce gui a?

-Viens donc prendre ton sirop contre la toux, dit tendrement Fanny, sa très chère génitrice.

La jeune fille détache rapidement son regard sur l'obscure ruine et ferma la fenêtre, après avoir remit son volet en place, elle plaqua son front contre la vitre fraîche et souffla, ce qui produisit de la buée. Elle contempla un court instant cette buée, comme si une minute à l'autre un message allait apparaître dessus et lui dévoiler un secret décida de descendre.

-C'est vraiment dégueu .. marmonna Alya après avoir bu son sirop

-C'est pour ton bien Al '! s'exaspéra alors sa mère, tu veux guérir oui ou non? 

-Hm .. souffla de nouveau Alya

Soudain une pensée lui vint, et si sa mère savait quelque chose par rapport à cet endroit, il me semble que quand ses deux parents étaient encore son mari et femme ils connaissaient quelqu'un qui travaillait là-bas. Elle dévisagea inconsciemment sa mère qui ne tarde pas à le faire  remarquer.

-Que me dois ce regard? dit-elle d'un ton inquiet.

-Hm, de quoi parles-tu?

-Cela fait bien deux minutes que tu me regardes, tu me regardes comme si tu venais de voir un fantôme, ne me dit pas, tu as encore regardé un film d'horreur?

-Hein ..? Bien sûr que non! s'écria alors Alya sans réellement s'énerver.

-J'ai trouvé des DVD dans ta chambre, alors comme ça Shining, Ça et Gremlins   ne sont pas des films d'épouvantes. A moins qu'ils ne fassent pas si peur?

-Bien sûr que non, je n'ai plus peur de rien ..

C'était bel et bien ce qu'elle pensais ce jour là, mais elle ne savait pas qu'elle allait ressentir de nouveau ce sentiment de terreur très bientôt.

# J'ai pas encore d'idées pour la suite, mais j'espère que ça vous plaira.

Chapitre suivant: • Chapitre 2: Une clarté obscure.