Chap 12

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— Alors t'es seule chez toi ?

— Ouais...

Je balance mes pieds dans le vide, suspendu à une barrière boisées. July m'explique comment s'est déroulée les investigations des policiers sans trouver le moindre coupable. Ainsi que le comportement de divas de Rebecca.

— Tu veux venir chez moi ?

Je secoue la tête. Je me suis toujours débrouillée toute seule, ce n'est pas deux petits jours qui bouleverseront ma vie.

— Quand je pense qu'ils ont soupçonnés Ugo... sa mère a pousser une soufflante à l'officier, tu aurais dû voir ça !

Apparement, Ugo se serait balader plus longtemps dans les parages avant de rentrer chez lui et il aurait assurer avoir passer la nuit avec moi. Ce qui avait passablement irrité Rebecca. Depuis, je fais tout pour l'éviter. Je n'ai pas du tout envie de me retrouver face à cette vipère.

— D'ailleurs, que se passe-t-il avec Ugo...? me souffle July avec un petit sourire joueur.

— Absolument rien ! je rétorque choquée. Il invente toujours des histoire rocambolesque...

Mes yeux roulent dans mes orbites. Si ce type continue de répandre ses fausses rumeurs, je ne suis pas sure de rester en vie jusqu'à la fin des vacances !

— Toi et Eliot ?

Elle rougit et se cache le visage dans ses mains. Je prends un air mi-ravis, mi-étonnée et reprends :

— Attends, il s'est passé un truc ?

— On va au ciné ce soir...

— Sérieux ?! Oh, je suis trop contente pour toi !

Mon sourire ravis est communicatif et nous sautillons sur place. Je suis tellement contente pour elle ! Mais tout n'est pas encore joué.

— Tu pourras me prêter des vêtements ? me demande-t-elle timidement.

— Si tu veux, mais je penses que ce serait bien que tu sois aussi toi.

Elle me sourit pendant que je la serre dans mes bras.

— July, tu peux venir ? J'ai besoin de ton aide avec les petits ! lui demande Eliot, survenant de nulle part.

Je lui souris sans rien dire pendant qu'elle s'empresse de le rejoindre.
Je me dirige vers l'écurie lorsqu'une main me saisit.
Mon cœur rate un battement lorsque j'aperçois le visage du brun ténébreux.

— Ugo ! Tu m'...

— Je t'ai fais peur ? Je commence à en avoir l'habitude, me dit-il avec un sourire moqueur.

Il jette un regards aux alentours et m'entraîne plus loin.

— Viens, faut que je te parles.

— C'est toujours mort pour le BDSM, lui dis-je en me laissant faire.

— Tu fais dans le comique maintenant ?

Le sourire au coin qui naît sur son visage devient comme une habitude pour moi. On se cache - parce que c'est bien l'impression que ça me donne - sur la mezzanine où j'ai dormit hier.

— Qu'est-ce qu'on fait ici, Ugo ?

Je suis mal à l'aise de me retrouver ici, seule avec lui. Avec tous ses sous-entendus, j'ai peur qu'il en mette un seul en action.

— Parles moins fort, je ne veux pas qu'on se fasse surprendre.

— Si tu compte me violer, sache que j'ai une bombe lacrymo dans ma poche et que je crie très fort.

Le RanchOù les histoires vivent. Découvrez maintenant