Explications: La plupart des modifications que j'ai apporté à l'ouvrage de Flaubert concerne les points qui m'interpellaient le plus dans ce roman. C'est d'ailleurs dans ce but que j'ai effectué cette réécriture, bien que j'ai évité de dépasser certaines limites (en effet aurait on encore put faire évoquer le roman de Flaubert si le personnage principale avait connu une vie satisfaisante?)
1)Le frère d'Emma; pourquoi avoir donné un frère à Emma? déjà je ne voulais pas que Berthe se retrouve encore avec M. Homais comme parrain, ensuite cela me permet de revenir sur un point intéressant (plus ou moins) de la société à l'époque (et encore aujourd'hui, quoique un peu moins). Emma souhaite un garçon parce qu'un homme selon elle "est plus libre". Ayant changé le prénom de son enfant (je crois que nous avons tous Berthe en horreur), mais pas son sexe, j'ai du moins consentie à lui offrir un frère pour qu'elle se sente moins seul. Pour revenir au livre, et à la question, peut-on dire vraiment que l'homme est plus libre en observant l'évolution de Charles? Cette question reste l'une des intrigues du roman. Ensuite, on se demande qui parle au début du livre, on s'attend à avoir un narrateur intérieur or dans la version de Flaubert il n'en ai finalement pas question et j'avoue que cela m'avais troublé lors de ma première lecture. C'est également l'une des premières choses vues avec mon professeur de français au lycée (en première il me semble) pour le bac de littérature (bac L).
2)Mme Dubuc, ou la "deuxième" Mme Bovary; contrairement aux films (en tout cas celui de Vincent Minneli et de Sophie Barthes, je n'ai pas vu les autres) qui reprenait Madame Bovary, je n'ai pas voulu exclure Héloïse (Mme. Dubuc),cependant je ne voulais pas non plus qu'elle rencontre Emma, après avoir vu le film "Alexandre le bien heureux" de Yves Robert avec mes parents en été 2016 j'ai voulus imaginer Charles seul un moment, et je ne voyais pas comment engagé la chose si il avait déjà été à la ferme aux Bertaux.
Les brouillons; j'ai d'abord essayé comme Flaubert de fournir des brouillons, cependant je n'ai vraiment réussi qu'a en faire un seul, lors de ce travail de réécriture.
Les chapitres sous-titrés: je ne sais pas personnellement ce que vous en penser, mais lorsque je lis un roman je trouve plus agréable qu'il y ai un titre pour les différents chapitres. Cela me permet d'avoir une idée sur les événements qui s'enchaîne. Ainsi j'ai donc ajouté des titres, cours cependant, aux chapitres de l'œuvre de Flaubert afin d'éclaircir l'histoire.
Les suppressions; j'avoue qu'il s'agie également d'un acte de paresse mais étant donné que je contait réellement faire une réécriture, tout en restant dans les coordonnées du roman, je me suis dis que je n'allais pas me contenter de copier-coller l'ensemble de l'œuvre en modifiant seulement certain passage. C'est donc pour cela que j'ai supprimé le passage sur le bal au château de la Vaubyessard que j'avoue avoir trouvé un peu ennuyeux qui m'aurai gêné dans ma réécriture.
Louise Bovary; je n'aimais pas le nom de Berthe et j'avoue que je n'apprécie pas tellement le nom de Louise non plus cependant je me doutais qu'il valait mieux donner un prénom classique à la fille d'Emma (sinon je l'aurai bien appelé Lyra comme dans La croisée des mondes). Je me suis donc arrangée pour que l'enfant ne s'appelle pas Berthe dans cette version et en même temps qu'elle n'ai pas un nom composé, car comme je le fait dire par Mme. Bovary mère, je les ai en horreur.
Les amans; je n'ai pas tenus compte de l'histoire avec Léon tout d'abords parce que je ne voyais comment l'aborder dans ma réécriture après le passage où il discute avec le frère d'Emma et j'avoue que je ne souhaitais pas tellement mettre en faute le jeune clerc (j'ai d'ailleurs eu un faible pour le personnage dans les films, les acteurs qui l'incarnait m'ont beaucoup plût) , de plus on ignore ce qu'il devient à la fin du roman. Au contraire le personnage de Rodolphe Boulanger n'inspire aucune confiance et je ne voyais aucun inconvénient à le remettre en faute puisque de toute façon il fallait bien finir par la mélancolie d'Emma.
Hippolyte: j'ai aussi pris Hyppolyte en pitié et ayant vu que dans le film de Vincente Minneli Charles a la capacité de refuser d'accomplir cette opération puisqu'il sait lui-même qu'il n'en ai pas capable et libère alors Hyppolite au moment même où il vas l'opérer, je me suis dit que j'allais faire de même dans ma réécriture. En même temps je ne pouvais pas mettre ce passage qui est primordial dans ce roman, et également la modification, telle que celle du film, n'empêche pas le tourment mélancolique d'Emma.
Louise tu as les yeux de ta mère*: enfin je n'ai pas pu m'empêcher de faire référence au professeur Rogue (qui constitue certainement l'un de mes personnages préféré dans le roman de Jo.Katrine.Rowling) en introduisant sa dernière phrase qu'il dédit à Harry avant de mourir «tu as les yeux de ta mère ».
J'ajoute L'URL du site d'où j'ai pris les extraits du texte original de Flaubert sinon ça peut être considéré comme du plagiat
http://flaubert.univ-rouen.fr/bovary/bovary_6/doc0/roman.html
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Madame Bovary ou changements des mœurs de provinces
Non-FictionRéécriture de Madame Bovary, que ce serait-il passé si Emma n'avais pas été fille unique, si Hippolyte n'avais pas eu sa jambe coupée, si Berthe n'avais pas eu Homais comme parrain...?