Le soir, je me paresse sans bruit
Je me marche arrière en accéléré,
Visite les secondes vécues sous
Tes doigts en excursion sur ma peau,
Tu n'auras ni ma mémoire ni mon imagination
Puisque tu les possèdes déjà, mon amour,
Que ce papier absorbe toutes nos caresses
Je te carte postale le sud de mes pensées,
Sous la chaleur de merveilleux paysages de ressentis
Qui ne parviennent plus jusqu'à ton adresse.
________________________________________________________________________________
Carte postale de ma terrasse.
Au fond des villes on place des rues,
On véhicule nos train-train,
On se gare à mi-chemin
Pour ne pas payer plein pot,
On continue en smartphone, on perd
Le fil du décor puis on se terrasse, juste ici
Au bas du ciel même confortablement assis
Sur une chaise, c'est électrique,
Ses ondes qui se croisent sans même se voir,
S'attirent des foudres, ah ça m'est clair !
Quand ton silence tonne c'est mon cœur qui pleut !
Et mes yeux clignent pour que je puisse te regarder,
T'imaginer entre plusieurs présents.
Peau aime l'immensité de cette autre paire d'yeux,
Quelque part en elle, il y a un potentiel générateur de vide,
Touche-moi que je sente le sol de ma peau ! Que je tape le fond de ma pensée.
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Apnée du ciel envoyée V
Message reçu X
Quelque chose dans l'atmosphère
Quelques épaves de nuages
Se déversent quand tu tonnes, air
Tu m'orages quand je ne sens
Que ton côté sombre errer,
Mes yeux font des apnées
De lumière
Pour oublier que je ne te respire plus.
Foudroyée,
Elle me mire à terre.
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ _____ ___________
Carte postale de mes blancs.
J'ai échoué sur une page, un jour sur deux,
Tu me sauvetages avec bouées, on ne fait qu'un
VOUS LISEZ
Par-dessus tout, être sous toi.
PoetryBref, nous étions deux là-haut, un peu sans bas. Sans dessous-dessus.