L'aube a tes yeux dès que je suis loin d'eux
Leurs couleurs me regardent en large
Pas de travers,
Les masques tombent, le cœur oscille
Prends-moi la main, donne-moi corps
Il s'ombre, j'ai encore mis mes pas dans tes pupilles
Là où le noir à un penchant pour les heures d'hier
Mais qu'il s'étend pour atteindre le lent demain
Il y fait aussi chaud que froid, jour palpite,
Ne reste que la nuit, matin déverse l'ennui,
Le silence claque des dents,
L'haleine du monde est marquée par ta morsure
Je respire et j'ai quelque chose sur le cœur,
Une trace de douleur, oscille un bonheur
Deux mots, trois mouvements, en boucle
On se tait parce que nos corps ont une bouche
A jamais
Ma peau
S'exprime
En
Je t'aime
Le genre de palpitations qui te bouche à bouche
A bras ouverts j'imagine et chaire te caresse à mains levées,
Cerveau transpire, ma vie se liquide en pensant se vider
Du jour où tu as eu sa peau mais c'est tout mon dedans
Qui fond dans mes airs : ici et maintenant
L'espace n'expire rien d'autre que ce moment sans nous
Et avec toi
Partir c'est rester,
C'est devenir horizon.
Mes souvenirs rêvent d'avenir
Les veines parlent
La parole est vaine,
Je l'ai dans la peau, autant l'écrire
Ainsi, j'en suis venu aux mains
Pour cesser de crier à corps perdu
Le super flux.
VOUS LISEZ
Par-dessus tout, être sous toi.
PoetryBref, nous étions deux là-haut, un peu sans bas. Sans dessous-dessus.