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Je m'appelle Taehyung, je n'arrive plus à me souvenir quel âge j'ai ... ni à quel âge je suis entré dans cette voiture ... je me rappelle que je ne comprenais pas, j'attendais, j'observais, j'imaginais, mais à aucun moment je ne me suis douté de ce que j'allais vivre.

J'entrais dans ce terrain entouré par d'énormes murs, ils m'avaient l'air plus solide que n'importe quoi, au dessus des fils ... électrique je suppose ... ou barbelés ... je ne m'en souviens plus.

Je suis encore sur ce terrain ... alors, pourquoi je ne sais plus ?

Je ne suis pas capable de dire qui je suis, où je suis exactement et de quel couleur est le ciel ... Je peux dire que ... Je suis allongé, je fixe le plafond blanc de ma chambre, attaché à mon lit, les jambes et les bras écartés, comme tout les midis ...

Je suis en train de grogner des mots incompréhensible pour calmer ma colère contre les blancs qui m'ont attaché ... Ceux que j'appelle "les blancs" sont ceux qui passent leurs journées à me surveiller, me sortir et m'attacher en rentrant, jugeant que je suis trop agité ...

Comment ne pas être agité quand on passe nos journées dans une chambre remplie de deux uniques meubles, un lit et une chaise ... attachés au sol. Les murs sont d'un blanc à me rendre fou ...
De temps en temps, je m'amuse à la repeindre de ma couleur favorite, le rouge, j'adore cette couleur, seulement elle ne reste jamais, les blancs viennent la nettoyer avant même qu'elle ai pu tourner au marron ... car oui, mon sang n'est d'un magnifique rouge que pendant un certain temps ...

Je ne sais combien de temps plus tard les blancs viennent me voir, ils m'observent alors que j'étais immobile, j'attendais simplement, ils s'approchent de moi et me dise de prendre mes médicaments, je refuse et ils me plantent une aiguille dans le bras, de la pure drogue ... Ils disent que c'est pour mon bien et pourtant je ne comprend pas quel est le rapport entre mon bien et cette chose.
Ça me rend vulnérable et rien d'autre. Je me calme directement et ne bouge plus, ils me détachent de mon lit et lient mes poignets ensembles, ils me poussent brutalement dans les couloirs, je ne réagis pas, incapable de réfléchir correctement.

En passant à coté d'une salle où étaient plusieurs hommes qui avait la même tenue bleu étrange que moi, on me frappe pour avoir regardé une pièce où je n'irai jamais.
Je continue donc d'avancer sans broncher pour une raison que j'ignore ...

On arrive dans cette salle que je hais encore plus que la cantine ... la douche ... complètement drogué je ne bouge pas alors qu'ils me déshabillent, comme si j'étais un enfant qui ne savait rien faire, ils me lavent puis me rhabillent. Sur le coup je ne réagissais pas, puis peu à peu mon cou fut pris de légers spasmes qui me faisaient bouger la tête, la penchant sur la droite.
Les mains liées dans mon dos par un solide tissu blanc, j'attend que les blancs aient le dos tourné pour rapidement réussir à passer une jambe puis l'autre derrière mes bras, me retrouvant donc avec mes mains devant moi, je sourit grandement et saute sur le dos d'un des blancs, l'étranglant avec le tissu blanc, j'appuyais sur l'arrière de sa tête pour me faciliter la tâche.

Le second blanc essayait de m'arrêter et a eu seulement le droit d'avoir un coup de pied dans la mâchoire, ma victime sortit de la pièce en cherchant de l'air, il s'effondra sur le sol sous les regards des patients choqués qui se mirent à hurler alors que je mettais mon pied sur le crâne de ma victime, faisant un mouvement de scie avec mon tissu ce qui a eu pour effet de le rendre rougeâtre, je souris grandement et retourne l'homme à moitié mort, il est inconscient, sa gorge légèrement ouverte, je donne un gros coup de pied sous son menton et lui brise la nuque, laissant le sang s'écouler rapidement, je me jette dessus et en étale sur mes mains, mes vêtements et mon visage, quelques gouttes ont le temps de rejoindre les coins de mes lèvres pour que je les lèche doucement et que je me rende compte de ce merveilleux goût avant qu'un blanc que je connaissait pas se jette sur moi, m'immobilise et me drogue.

Personne n'avait eu le temps de venir m'arrêter parce qu'ils devaient tous récupérer leurs patients devenus incontrôlable.

Je finis à nouveau attaché sur mon lit, encore couvert de ce délicieux sang ...

[Terminé/Vhope] Un rayon de soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant