Chapitre 11

31 6 1
                                    

PDV Minho :

Ellipse de la nuit .

Gaby est folle d'avoir accepté ce marché. Complétements folle.

C'est vrai qu'elle se bat bien, mais Liam aussi et probablement mieux.

Je rejoins Gab qui est en train de se préparer sur le plateau.

-Alors ? T'es prête ? je lui demande en trottinant jusqu'Ã elle.

-T'inquiète mec, je vais le déoncer il va rien comprendre sa vie.

Tiens, pour la première je crois, sa jumelle n'est pas avec elle.

-Elle est où Marie ?

Elle me regarde avec ce petit sourire habituel très perturbant.

-Qu'est-ce que j'en sais moi. Sûrement en train de fleurter avec Newt comme d'hab.

Je rigole et je défends Marie en lui rendant la pique.

-Et pour une fois y a pas Gally pour fleurter avec toi.

Elle lève les yeux au ciel mais je vois qu'elle s'empêche de rire.

-Et pour une fois toi tu peux pas fermer ta gueule ?

-Seulement si tu me dis ce qu'il y a entre toi et Gally.

Elle relève les yeux au ciel, cette fois d'exaspération.

-Y a rien entre nous OK.

Je vais la jouer la Gaby, je lève les yeux au ciel à mon tour.

-Et si je te dis que je te crois pas toi tu me croiras ? je lui dis avec un petit sourire aux lèvres.

-J'te dis que y a rien! Bon peut-être un peu mais y a rien !

Maintenant je sais que, vu sa réaction, parler de ça la gêne.

-Bon bref, elle reprend, on va devoir y aller où le nouveau hystérique risque de s'impatienter.

~~

PDV Gaby :

Liam doit vraiment m'aimer car quand j'arrive sur le plateau il d'accueille chaleureusement, par de paroles tellement touchantes que j'en craque totalement :

-T'aurais pas mieux t'habiller ? Tu ressembles à un poulet ! Vous ressemblez tous des poulets ! Il n'y a que moi qui est présentable ! Vous êtes lamentables. Et ça pue la merde ici. Encore une fois, comme vous tous. Quand je serais chef je m'assurerais que cet endroit devienne un endroit habitable.

Des paroles dignes d'un discours de Donald Trump.

-Lolmdr tu vas rien faire pour une simple raison : tu seras jamais chef, le coupai-je dans son fabuleux discours.

-T'as vraiment cru que c'était une pute comme toi qui allait m'en empêcher ?

Dans ma tête : si.

Avant qu'il ait prévu quoi que ce soit, je me jette sur lui.

Bien évidemment, tous les Blocards sont présents. 

Je sens soudain une douleur au niveau de la jambe. 

Mes doutes sont confirmés : ce fou m'a mordu à la cuisse.

Il affiche un sourire en plus ! 

J'crois il sait pas chuis qui.

Je le frappe si fort qu'il tombe par terre, ce qui répand du sang dans l'herbe. 

Il se passe la main sur sa bouche ensanglantée et se jette sur moi, furieux. 

J'avoue que je suis assez fière du coup que je lui ai mit.

On se donne tellement de coups que je crois qu'un de mes bras est cassé.

Mais pas le temps de s'apitoyer sur la douleur, la vie du Bloc est en jeu. 

Nous roulons tous les deux dans l'herbe, ne cessant de se donner des coups.

Puis je sentis comme un choc au dos.

Des pierres ? Non, un mur. 

Les murs du labyrinthe.

C'est là que m'est venue une idée géniale (de toute façon mes idées sont toujours géniales ).

Liam ne paraît pas avoir remarqué la frontière. 

Je me relève, l'entraînant avec moi.

-Alors? T'abandonnes déjà ? ricane-t-il.

Je le plaque violemment au mur. 

Il tombe au sol, inconscient.

-Tu as perdu, Liam.



Voyage au LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant