Je te tuerai

Part 1

- Mademoiselle Jauregui vous etes en état d'arrestation! veuillez quittez tout de suite cette maison. Hurla un des policiers devant ma maison. 

Je regarde par la fenêtre, je vois des voitures de polices, des policiers, des voisins qui regardent sous le choc, il faut dire que j'avais une assez bonne réputation pour ne pas dire la meilleure du quartier, une voisine assez charmante, exemplaire, ils me voyaient quelques fois sortir les poubelles, toujours souriante. toujours le meme sourire réconfortant, sobre et charmant. Les parents d'en face là, j'avais passé noel avec eux, ils m'aiment bien et voulaient meme me faire rencontrer leur fils qui vivait en France, à cinq minute, une grand mere vit toute seule, je lui faisais du jardinage une fois par mois. Je la vois ici devant chez moi, attendant à tout prix que je sorte pour qu'elle me dise " j'ai fait tes gâteaux préférés ce soir" mais pas cette fois non, elle s'en ira, s'enfuira. 

- On vous voit mademoiselle, si vous ne sortez pas on va enfoncer la porte et entrer par nous meme. Cria un autre en commençant par avancer de quelques pas. 

Je souris, enfile mon blouson, range un peu mes cheveux et sort de chez moi en regardant uen dernière fois ma décoration sobre et ma maison rangée à la perfection. Je regarde mes clefs dans la main, ce sera la dernière fois que je metterai les pieds ici je le sais mais cette idée ne me fait pas peur, au contraire. 

J'ouvre la porte et sort et tout de suite, des caméras sont braqués sur moi, des flash, de la presse, des journalistes, des voisins ne crient aux visages, des parents en pleurs, des insultes puis s'enchaînent des personnes qui voulaient me frapper, la police les arrete avant meme qu'ils ne soient assez prets de moi. je mets mes mains dans les poches et regarde la scène qui s'offre à moi. Je regarde à droite et à gauche, des centaines de personnes sont là, ma chaine préférée est à quelques centimètres de moi, des enfants sont ici, tout le monde me regardent avec tellement de haine. Je souris, je ris presque.

- Vos mains derrière le dos, et à terre tout de suite! 

Je le regarde, j'essaye de deviner à quoi il pense en ce moment meme. 

- Attention je vais tirer sur vous dans 5 secondes si vous ne faites pas ce que je dis. 

Je sais qu'il ne pourra pas tirer sur moi alors je le regarde encore et je souris. Un coup s'enchaîne, tout le monde crie, moi, je reste figée, un policier a tiré juste à coté de moi pour me faire peur, alors je souris voyant que cela ne m'a affecté point. Dans ma poche j'avais un papier en mouchoir plein de sang, dire qu'ils m'ont interrompu en pleine séance de découpage de corps, je tiens alors le mouchoir fortement entre mes doigts et joue avec. Puis un policier avance vers moi et me mets le fusil entre les deux yeux, je le regarde toujours.

- Maintenant à terre tout de suite.

Je tombe alors sur mes deux genoux en continuant de le regarder de la meme manière. 

- BOUM! je crie ce qui le surpris mais il se reprend très vite. 

Tout le monde se tait en apercevant cette scène. Un autre policier vient par derrière et me mets des menottes dans les bras. puis ils me traînent jusqu'à la voiture. 

Je regarde une dernière fois mon quartier, les journalistes courent dernière la voiture, des hélicoptères volent de dessus de nous, des personnes regardent par leurs fenêtres.  

En arrivant au poste, je descend en voyant, une centaine de personnes regroupée, serait-ce une manifestation ? ils crient tous " oui à la peine de mort" lorsqu'ils me voit, ils se précipitent vers moi mais on me fait vite entrer dans le poste. J'aurai aimé voir comment ils allaient me frapper, peut etre me tuer ?  

Sans attendre, on m'enlève mes vetements et me donne une tenue orange à porter et je me derrière les barreaux accompagnée d'une autre jeune fille qui me regardent avec une peur immense, je me souviens alors du regard de toutes les personnes que j'ai tué et un sourire s'agrandit sur mon visage.