- Bonjour, agent Cabello. Passez me voir dans une heure dans mon bureau, nous avons besoin de parler.
Je n'ai meme pas le temps de répondre que mon boss raccroche. Elle s'appelle Normani, au début, on se détéstait, j'ai tout fait pour qu'elle voit que j'étais une travailleuse et que j'aimais mon travail mais elle ne voyait jamais cela. Mais suite à l'affaire Jauregui que j'ai résolu nous sommes devenues assez proches tout à coup. Mais cet appel n'annonce rien de bon. Je suis certaine que Justin lui a raconté ce qui s'est passé avec Lauren hier. Justin est quelqu'un de bien mais il n'aime pas ne pas avoir ce qu'il désire. L'année dernière, il m'a fait des avances que j'ai refusé et depuis, il ne cesse de vouloir me créer de problèmes. Il m'avait invité à diner un soir et j'ai refusé, je recevais sans cesse des bouquets de fleurs à mon bureau que je jetais. Il est vrai que je n'étais pas très gentille avec lui mais bon.. Enfin bref, je me prépare rapidement Normani n'aime pas attendre. Je sors alors sans meme prendre la peine de manger mon petit déjeuner.
Quelques minutes plus tard, j'y suis. Justin passe devant moi en me souriant. Je suis certaine qu'il planifie quelque chose de très mal. Je toque ainsi à la porte de Normani qui me dit d'entrer.
- Cabello, asseyiez vous. Me dit-elle en m'invitant à m'asseoir. Alors, tout d'abord je vous facilite pour l'affaire Jauregui. Vous serez récompenser. Par contre, j'ai entendu des choses que je n'ai pas du tout apprécié.
- Ecoutez, tout ce que Justin a pu dire est faux et je
- Non vous m'écoutez, ceci est un lieu de travail non pas un endroit de flirt. Et puis avec qui ? Lauren Jauregui. cette fille est manipulatrice, elle sait mener le jeu. Vous ne pouvez pas lui faire confiance. Et encore moins sympathiser avec elle. Je me suis bien fait comprendre ?
- Je n'ai pas flirter avec elle, je l'ai aidé. Je l'ai trouvé dans une état horrible. Elle était dénudée et sans soutien gorge. Quelqu'un l'a aussi frappée, elle avait des bleus partout et la lèvre gonflée et je devais la faire parler. Je n'avais pas le choix. Je devais etre gentille par interet. Je veux voir Lauren encore plus et vous verrez, j'ai commencé cette affaire je veux la terminer.
- Il est hors de question que vous la voyez encore vous
- Non! Dis-je en me levant. Il est hors de question que je lache cette affaire. Elle ne parlera pas. Je sais comment il faut se prendre avec elle. Je suis la seule à pouvoir la faire parler. Donnez moi deux semaines. Et vous verrez, elle parlera de tout et tout sera enregistré.
- Cabello, vous avez deux semaines à partir d'aujourd'hui. Maintenant sortez, je dois travailler sur un cambriolage.
Sourire aux lèvres, je quitte le bureau rapidement pour me diriger vers la cellule de Lauren. Je dois la faire parler quitte à lui donner ce dont elle a envie. Arrivée à sa cellule, je la vois allongée sur son lit entrain d'écrire sur le mur avec un petit cailloux. Mais que fait-elle ? Je demande alors aux gardes d'ouvrir la porte et une fois entrée, j'avance doucement mais elle ne me regarde pas. Elle est tellement froide, qu'est ce qui se passe dans sa tete ?
- Lauren ? Dis-je doucement comme ci je parlais à un enfant abandonné.
Elle ne se retourne pas et continue d'écrire, j'avance alors vers le mur pour voir ce qu'elle écrit. Lorsque je vois des lettres et des numéros.
- Qu'est ce que c'est ? demandai-je en me baissant jusqu'à son hauteur.
Elle continue d'écrire cette fois des symboles. Je décide alors de mettre ma main sur son épaule afin de la faire retourner mais elle me pousse violemment sur le sol. Elle est tellement forte, je ne savais pas cela. En une seconde je me retrouve à l'autre bout de la chambre mais elle ne me regarde toujours pas et continue d'écrire.
- Pourquoi me faire du mal ? Dis-je en me levant difficilement.
Elle tourne ainsi la tete lentement et me sourit avant de se retourner pour dessiner de nouveau. Et j'apperçois des bleus sur cou et sur son oeil. J'avance alors très vite et m'asseois sur le lit à quelques centimètres d'elle.
- Justin vous a fait ça ?
je remonte ma main jusqu'à son visage mais par peur qu'elle me repousse je l'éloigne rapidement et je continue de la regarder. Je sors ainsi de la cellule et reviens avec deux chocolats chaud et des croissants que je place sur le lit. Lorsqu'elle se retourne je vois qu'elle est enchainée par la main gauche ainsi que les jambes. Alors elle est restée dans cette position pendant toute une nuit ?
J'avance alors et la débarasse des menottes en lui souriant. Puis je lui tends un verre de chocolat chaud qu'elle prend. Mais elle finit par le jeter à l'autre bout de la pièce.
- C'était mon verre et j'avais soif, tiens prends celui là, ce n'est pas grave. Meme si j'avais mis exprés plus de chocolat dans mon verre. Dis-je en boudant.
Et miracle!! Lauren sourit. Mais cette fois ci d'un sourire honnete montrant ses dents parfaites. Un sourire magnifique qui me fait l'effet d'une claque. Je n'avais jamais vu un aussi beau sourire de toute ma vie. Elle prend ainsi le verre de chocolat et l'apporte jusqu'à mes lèvres. Par peur qu'elle me brule avec, je ferme les yeux mais elle me le fait boire doucement. D'une douceur qui n vient pas d'elle. Une douceur qui ne devrait pas etre en rapport avec le démon qu'elle est. Alors je bois, surprise mais heureuse. Elle me regarde avec ses beaux yeux tout en faisant attention que je ne boive pas trop rapidement. elle est focalisée sur chaque gorgée que je bois. Elle fixe le verre, mes yeux, ma bouche et puis ses mains. Elle a l'air tellement concentrée sur ce qu'elle fait.
Je m'éloigne quelques instants plus tard, en continuant de la regarder. Et je prends un croissant au chocolat que j'apporte à sa bouche mais elle s'éloigne.
- Lauren, vous avez surement faim, ça fait deux jours que vous n'avez pas manger..
Elle s'éloigne encore plus tout en me souriant. Je regarde alors le mur et toutes les choses écrites dessus. Je touche ainsi avec mon doigts les symboles ainsi que les numéros et les noms et je me rends compte qu'elle suit chaque mouvement que mon doigt fait. Et soudain elle avance sa main tremblante jusqu'à ma bague tout en la regardant avec attention.
- C'est de ma grand mère. C'est la dernière chose qui me reste d'elle avant qu'elle ne parte.
Puis elle mets son doigt sur mon coeur et je me fige sur place par ce toucher qui me tourmente au point de couper ma respiration.
- Oui.. Lauren.. elle est dans mon coeur à présent..
- Coeur ? me demande-t-elle d'une voix rauque.
- Lorsque quelqu'un qu'on aime part, nous faisons en sorte qu'il reste en nous à jamais et c'est dans le coeur que nous le gardons. Le coeur c'est comme une chambre ou on mets toutes les personnes qu'on aime. Alors on prend soin de ces personnes afin d'en garder le meilleur souvenir et on ne leur fait pas de mal pour qu'ils y restent. Sinon, ils partent. et quand le coeur est vide, tout est vide.
- Alors.. Je... pas de coeur. Dit-elle en pointant son coeur du doigt.
- Si, quelque part si. Votre coeur est juste caché quelque part. et il faut le trouver. Faisons un petit jeu. Je dois trouver ce coeur et vous devez me donner des pistes. D'accord ? Mais d'abord, venez avec moi voir l'infirmière.
Ainsi Lauren recule instinctivement dès que je touche son bras. Je pense qu'elle n'aime pas qu'on la touche. Elle doit avoir des cicatrices profondes. Est ce que quelqu'un lui faisait du mal avant ?
- Elle est très gentille, vous verrez. c'est ma meilleure amie, elle s'appelle Ally. Vous pouvez lui faire confiance à elle aussi je vous promets. Et puis je serez avec vous. Et après on ira faire un petit tour dans la cours si vous voulez bien.
Ainsi Lauren avance et j'avance aussi jusqu'à la cellule que l'agent ouvre pour nous. Lorsque soudain j'aperçois Normani à l'autre bout. Elle regardait surement ce qui se passais depuis le début. Alors elle me fait signe de la tete, et je fais de meme, signe que le jeu commence. Un jeu d'hypocrisie contre Lauren.
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Je te tuerai
Fanfiction"Oui, je l'ai tué. Lui aussi je l'ai tué. Je les ai tué tous. Sans aucune exception. Je les ai massacré sourire aux lèvres. Les corps? je les ai servis aux chiens. La partie la plus bonne c'était les cuisses, demandez aux voisins ils ont en goutté...