❤ Chapitre 18 ❤

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Précédemment :

- Ne la touche pas ! le foudroyai-je du regard, elle est blessée. Je m'en occupe, remonte aider les autres.

Sans rien ajouter, il se releva lourdement et parti rejoindre les filles. Je reportai mon attention sur Grace. Je pris sa tête avec précaution et la posai sur une de mes jambes. Je me séparai de ma veste et la lui installai sur elle pour la couvrir. Et dans mon élan, je me penchait pour l'embrasser sur le front.

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A l'hôpital...

💄Point de vue de Grace 💄

Des frissons me parcoururent l'échine. J'ouvris les yeux et fus tout de suite éblouie par la lumière du jour qui venait à entrée dans la chambre.

*La chambre ??*

Je me levai d'une traite de mon lit. Je scrutai les alentours pour m'apercevoir que je me trouvais dans une chambre d'hôpital. Une télé était fixée sur le mur d'en face, mon lit était bordé de draps blancs sentant les médocs, le bruit aiguë de l'électrocardiogramme retentissait toutes les secondes, et mon poignet était piqué d'une seringue reliée à des poches d'oxygène.
Je me laissai tomber lourdement sur mon oreiller, épuisée. *c'est vrai qu'hier j'ai eu un accident... Mais qui m'a amené ici ?*

- Oh ma chérie ! s'éleva une voix familière
- Maman ? Qu'est ce que tu fais ici ?
- Je suis venue le plus vite possible dès que j'ai appris ce qui t'es arrivé, expliqua-t-elle en accourant vers moi
- Mais où suis-je ?
- A Bellevue Hospital Center
- Vraiment ? Et où est l'équipe ?
- La plupart ont dû rentrer je crois, mais il y a trois personnes qui attendent dans le couloir. Ils sont arrivés ce matin.
- Et... il n'y a personne d'autre ?
- Euh...laisse moi réfléchir... Si ! Un jeune homme est sortit de ta chambre quand je suis arrivé. Beau gosse d'ailleurs, souria-t-elle amusée
- C'est vrai ? Tu peux me le décrire s'il te plaît ?
- Hum... Il était assez grand, bien sculpté et les cheveux châtains
- Peter...
- Qu'est ce que tu as dit ?
- Non rien, je voudrais voir mes amis si tu veux bien, lui demandai-je
- Bien sûr ma chérie mais ne force pas trop d'accord ?

J'acquiescai de la tête en soufflant d'exaspération. Elle sortit de la pièce et je l'entendis appeler les visiteurs. Quelques secondes à peine et mes amis étaient au pied de mon lit. Maëlla et Mike se lamentaient, et Patricia me regardait tendrement. Et c'est dans cette situation gênante que nous discutâmes de notre séjour à Los Angeles et de ce qui m'est arrivé.

***

2 jours après...

- Ah, poussai-je dans un long soupir de soulagement

Je venai de sortir de ces 3 journées à l'hôpital. Je n'avais même pas pu mettre le nez dehors. Mais maintenant je pouvais enfin respirer profondément l'air frais de l'hiver. J'ai l'impression que cette saison ne cessera jamais. A l'infini, les flocons de neige virevoltaient dans le vent glacial pour venir se poser délicatement sur le sol goudronné. J'inspirai profondément ce nouveau parfum qui était complètement différent de celui des médicaments. La ville. Les passants étaient habillés de grosses écharpes et bonnets en laine. Quelques uns se précipitait à l'intérieur de l'hôpital ou dans d'autres bâtiments où la température y serait plus chaleureuse.

Je me frictionnai les mains pour me réchauffer. Alors que je cherchais du regard la personne qui viendrait me récupérer, parmis la foule grouillant autour de moi, une épaule vint me heurter violemment. Une main attrapa la mienne. Celle-ci me glissa ce que je crus être un papier. L'inconnu s'enfuiya si vite que je n'eu le temps de le rattraper. Les mouvements de la foule m'éloignèrent de lui progressivement. Je le perdis de vue en a peine quelques secondes. Je n'ai même pas vu son visage...

Qui était-ce ? Et c'est quoi ce papier qu'il m'a donné ?
Alors que ces pensées divaguaient dans ma tête, j'eus l'impression que la population autour de moi se densifiai. Des épaules me bousculèrent. Je perdis l'équilibre et tombai.    Mais au moment où j'allai heurter le sol, des bras me receptionnèrent. Je me retrouvai bientôt debout. Sa main le tira hors de la foule. Enfin dans un endroit où l'air devenait  moins oppressante, je pus découvrir la personne qui m'avait sortie de là.

- Taylor ! m'exclamai-je
- Bah alors qu'est ce que vous faites madame Grace ?
- Je...Je sais pas trop à vrai dire... , je baissai le regard
- Ça va ?
- Oui oui ne t'inquiète pas, lui souris-je malgré tout

Je resserrai mon poing sur le papier que j'avais depuis tout à l'heure dans la main.
Taylor me raccompagna jusqu'à la voiture et nous démarrâmes.

***

- Je suis rentrée !
- Oh ma fille !

Je vis ma mère sortir sa tête de la cuisine et accourir vers moi. Elle me serra si fort dans ses bras que j'en eus du mal à respirer.

Elle me relâcha enfin quand je sentis qu'on tirait sur mon pantalon. Je baissai la tête et aperçu Tom qui me tendait ses bras pour que je le porte. Derrière lui, Lucie tentait tant bien que mal de se dresser sur ses jambes. Je pris Tom dans mes bras. Voyant Lucie bougonner, ma mère la prit à son tour.
Pendant un petit quart d'heure, je racontai à ma mère mon séjour à Los Angeles. Je lui décrivit les paysages, l'ambiance, la séance photo et tout ce qu'il y a à côté.

- Bon, je suis fatiguée, je vais dans ma chambre, déclarai-je

Ma mère me fit un bisou sur la joue et j'embrassai les deux loulous.

J'arpentai l'étroit couloir menant à ma chambre. Je refermai la porte de celle-ci et me laissai tomber sur mon lit. En m'asseyant, je sentis la présence d'un objet dans ma poche arrière. J'introduis ma main dans celle-ci et en ressorti le bout de papier de cette après midi. Finalement, je n'y avais même pas jeté un coup d'oeil depuis mon altercation avec l'inconnu...

Photographe, à Quel Prix ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant