17 mai 2018

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Cher journal,

Aujourd'hui encore, rien de nouveau. J'ai revu mon père que j'aime tant - faut pas y croire en cette phrase! - et on a discuté bien malgré moi de ce qu'il allait me léguer. C'est ennuyant ds jouer un rôle, même pour quelques minutes ou heures. Pourtant c'est ce que j'ai du faire avec lui: paraître comme il aurait voulut que je sois, un imbécile imbu de lui-même et joueur, profiteur et dépensier, accro aux jeux de pari. Mais vraiment! C'est tellement surprenant le fait qu'à son âge, il doit autant enthousiaste et autant intimidant. Je ne m'y ferai jamais.

Tu vois, je l'aime quand même. Il reste mon père malgré le fait que ce soit un franc connard.

Mais bon, il est actuellement 11h du matin, et j'écris maintenant parce que je ne le ferai pas ce soir. La raison? Je suis un flemmard et je n'ai rien à faire en cours de maths. Je connais le programme par coeur. C'est des vacances, et ça m'arrange. Alors oui, ce soir je pense que je vais sortir, aller en boîte et profiter de ma vie. Ça fait longtemps.

Des fois, je me pose des questions qui peuvent être étranges. Comme, sommes-nous personnages dun roman nous aussi? Imaginez que chacun d'entre nous ai une oeuvre qui lui est consacrée, et que toutes se recoupent dans un monde parallèle qui se trouve être le nôtre. Effrayant non? Passionnant aussi.
Parce que, intérieurement, j'espère vraiment des fois que je ne suis pas maitre de mon destin, et coupable de ce qui arrive.

J'aime la vie, mais quelle vie!

Le journal d'hierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant