sos depress

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Pourquoi verser des larmes

Que personne n'entend

Comme personne ne remplace

Ce qui manque pourtant


J'ai beau regarder mes travers

Et m'ouvrir au printemps

Vider mes étagères 

Pour les remplir autrement


Eviter les revers

Et rire à chaque instant

Mais malgré tout me taire

Et feindre le semblant


Il y a pourtant cet être

Qui souffre tout autant

Que les rires éphémères

Qui ne sont que du vent


Pour cela j'aimerais dire

Par mes mots si fragiles

Que je ne fais que survivre

Dans mon monde hostile


Je ne vois pas la lumière

Autour de moi sous le soleil

Je ne vois plus la misère

Tout cela me semble bien pareil


Je ne vois même pas l'ombre

Derrière mes paupières clauses

Il parait qu'elle m'innonde

Ou est-ce mon cerveau qui implose ?


Toute ma force, mon écorse

C'est éraflée contre ma destinée

Je ne trouve plus l'amorce 

Pour que tout puisse s'arrêter


Ne plus pouvoir bouger

Ne serait-ce pour me relever

Mais qui pourrait bien m'aider

Si pour cela je suis déjà le dernier ?


Alors je couvre les apparences

Et m'ouvre au printemps

Je vide encore ces étagères

Que j'espère remplir autrement


Je me mens à moi-même

Je finirais par y croire

Ne serait-ce qu'une fois semaine

Je ne voudrais même qu'un soir


Mais tout ça c'est dans ma tête

Des histoires dans le noir

Des pages que je feuillette

Sans jamais vouloir y croire


Je déprime et j'en ai peur

Tout ces éléments manquants

M'ont fait détesté le bonheur

Alors que je l'attends pourtant





TristesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant