Chapitre 1 Félicity

216 8 0
                                    



  Bonjour à tous. C'est la première fois que je publie ici, et je suis tellement contente de pouvoir partager ça avec vous. Cette fiction me tient particulièrement à cœur, alors j'espère qu'elle vous plaira autant que j'ai pris plaisir à l'écrire.

 Voilà, je n'ai plus qu'a vous souhaité une agréable lecture et je vous dis à très vite.   


Dernièrement, Félicity n'était plus que l'ombre d'elle-même. Son sourire avait disparu depuis bien longtemps. Oliver était mort, et une partie d'elle s'en était allée avec lui. Ses joues étaient creuses dues aux nombreuses larmes qu'elle avait pu verser, et son regard semblé vide.

Perdue dans ses pensées Félicity errait sans réel but précis, lorsqu'elle entendu son prénom d'une voix étrangement familière.

- Félicity ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Demanda Diggle surpris de trouver son amie devant leur ancien repère.

- Je ne sais pas, je voulais juste prendre un peu l'air et me voilà ici. Répondue-t-elle désorientée.

- Tu ne devrais pas te mettre dans un état pareil. Tu dois avancer ! Il est mort ! Il faut que tu te fasses à l'idée, car il ne reviendra jamais ! Laisse-le partir une bonne fois pour toutes. Tourne la page bon sang ! S'écria Diggle en colère.

Il n'aimait pas lui crier dessus, mais il supportait encore moins de la voir détruire sa vie.

- Comment oses-tu me dire des choses pareilles ! Oliver était aussi TON ami.

- Il était bien plus que ça, et tu le sais. Je le considérais comme un frère. Mais je ne peux pas me permettre de le pleurer indéfiniment, et tu sais pourquoi ? Parce que je suis encore en vie et que le monde ne s'est pas arrêté de tourner après son départ, j'ai une famille qui compte sur moi chaque jour et je ne peux pas les décevoir. Ils ont besoin de moi.

-C'est bien ça mon problème ! Comme tu viens si bien de me le faire remarquer, toi tu as Lilas et Sarah, mais moi je n'ai personne à qui me raccrocher, je n'avais que lui. Il était tout ce que j'avais... il était ma vie.

Félicity éclata en sanglots.

Diggle la prit dans ses bras, en espérant que ses bras suffissent un tant soit peu à apaiser son chagrin.

- Il lui a donné un sens. Avec lui à mes côtés, j'avais l'impression d'être quelqu'un d'importante. Maintenant, je ne suis plus rien.

- Bien sûr que si, tu es la plus douée de toutes les informaticiennes que je connaisse et sans doute, la plus intelligente. Tu sors du M.I.T ! Oliver ne doit pas être ce qui te définit, tu es tellement plus que ça. Arrête de vivre à travers lui. Trace ta propre route et va de l'avant, l'avenir te réserve encore plein de jolies surprises.

- Je me sens si seule.

-Oliver n'est pas loin, je suis sûr que d'où il est, il veille sur toi en permanence. Tu étais tout pour lui, et il serait triste de te voir dans cet état. Et il me détesterait si je te laissais te morfondre une seconde de plus. Félicity, allait mieux ne veut pas dire que tu l'oublies.

-Le chagrin et tout ce qui me lie encore à lui.

-Tu te trompes ce n'est pas ta peine qui te raccroche à lui, c'est ton amour ainsi que tout les bons moments que vous avez passés ensemble. Et ça personne ne pourra te l'est enlevé. Ils sont dans un coffre sécurisé impossible à cambrioler : ton cœur.

- J'ai tellement mal. Je n''arrive plus à respirer.

- Felicity calme toi, et respire doucement. Je vais te ramener chez toi.

Elle hocha la tête.

Diggle la porta jusqu'à son lit et rabattu les couvertures sur elle.

- Demain est un nouveau jour et tu dois recommencer à vivre. Si tu ne le fais pas pour toi, fait le pour Oliver.

Elle hocha la tête et une larme coula, sur son visage triste et fatigué. Diggle avait raison sa dépression avait bien assez duré, mais tourner la page n'est pas toujours aussi facile que ce que l'on pense. Elle savait que le chemin de la guérison serait long et pénible.

Diggle déposa un baiser sur son front et il rentra chez lui.

Après une bonne nuit de sommeil Félicity se leva d'un pas décidé.
La nuit lui porta conseille et au petit matin elle se rendit à Queen Consolidated pour récupérer son ancien job. Le nouveau patron Ray Palmer accepta sans la moindre hésitation à lui rendre son poste Félicity était une femme brillante et l'avoir parmi ses employées était un réel atout pour l'entreprise.

Une fois son nouveau boulot en poche Felicity n'avait qu'une envie, c'était de pouvoir parler à Oliver alors elle se dirigea à l'emplacement ou résider sa pierre tombale.

- Oliver. Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt. Je suis navré de ne pas avoir assisté à tes funérailles. Mais c'était trop dur, je ne pouvais pas concevoir que tu étais mort, je ne voulais pas vivre sans toi, et venir à ton enterrement, c'était trop réel pour moi. Si tu savais à quel point, tu me manques. J'ai l'impression de me sentir vide. J'ai comme un trou béant dans ma poitrine, et elle n'arrive pas à cicatriser. J'ai peur que cette plaie n'ait endommagé mon cœur à jamais. Tu étais tout à mes yeux, et j'aurais donné ma vie pour sauver la tienne. Mais tu le savais et c'est aussi ce qui te faisait peur d'être avec moi. Tu redoutais que je me mette en danger pour te protéger. Je n'arrive pas à croire que ça fait qu'un mois que tu es parti, cela me semble être une éternité.

Felicity se mit à pleurer.

- Je voudrais tellement que tu sois encore là pour que je puisse me blottir contre toi. Sentir la chaleur de ton corps et entendre ton cœur tambouriner dans ta poitrine. Être submerger par ton parfum et entourer par tes bras.


  N'hésitez pas à me laisser un petit message qu'il soit bon ou mauvais, les avis sont toujours bons à prendre. 

Ma raison de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant