Chaleur

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Maxime avait beau travaillé sur l'affaire de la femme pendant une semaine entière, il ne trouvait rien de nouveau et qu'est-ce qu'il n'aimait pas ça. Il lâcha ce cadavre, une énième fois mais cette fois-ci,il conclut l'affaire. La femme a été sauvagement tué par un loup, qu'elle aurait été manger par ce même loup. Cette idée, de conclure ces recherches par un résultat qu'il trouve faux, le répugne ; il déteste ça. Cyril dut le calmer plusieurs fois, il est en colère contre lui même. Les journées trop chaudes n'arrangent pas les humeurs, tous est chaud, c'était abominablement horrible. 

Cyril lui l'observait, de proche mais de loin. Il faisait son travail, son job de maire. Paperasse, conseil, entrevues avec certains, choix pour tout et pour rien. Comme l'idée d'un vieil homme, qui voulait faire un couvre-feu ; laisser les gens vivre. Ou encore la mère de famille de défunte qui après avoir vu le cadavre et avoir lu des articles du journal de la ville veut qu'on fouille la ville et les environs pour retrouver la bête ; idiote, il a du partir loin avec tous ce qu'il a mangé sur ta gosse. Il faisait semblant d'être d'accord, qu'il ferait de son mieux mais il savait très bien qu'il ne ferrait rien ; on ne peut plus rien faire pour cet événement. 

Les enfants courraient dans la cour, malgré la chaleur, ils ne restaient pas en place. Thomas aimait bien les voir s'amuser, lui rappelant des souvenirs enfantins qu'il chérit dans son crâne. Le bouclé avait le droit à sa pause, buvant un café chaud ; il ne l'aimait que comme cela. Il n'aimait pas être aussi bien habillé, une chemise et un jean, il avait trop chaud et ses auréoles était vraiment dérangeante. Argh, pourquoi n'avait-il pas mit un short et un t-shirt ? Et il pensait à ce qu'il avait retrouvé aujourd'hui, une sorte de carte de tarots, dans sa poche. Que faisait-elle dans sa poche de veste en jean et surtout, qui l'avait mit là. 

Damien attendait, jouant aux jeux vidéos, que son copain rentre. Il avait fermé les volets en bois pour pourvoir avoir plus d'ombre dans toute la maison et l'air frais que lui lancé le ventilateur lui fait agréablement du bien. Ses journées étaient simple, il nettoyait la maison, faisait le rangement, à manger quand Thomas rentrer du travail épuisé du bruit et il faisait tous ce que Thomas ne faisait pas, sauf le weekend où il se reposait. Il était en quelque sort, l'homme au foyer. 

Guzz était à son bureau, en train de remplir des documents pour un de ses clients dont il était en train de questionner. Il n'avait pas envie de rester à son travail, il en avait déjà marre et son mal de ventre devenait de plus en plus fort ; était-il en train de tomber malade ? Il ne l'espérait pas, ça lui arrive de plus en plus ces temps-ci ; sans qu'il puisse comprendre. 

Il ne se souvenait plus depuis quand il avait ça, peut-être depuis que la puberté est arrivé. Bref, il s'en foutait royalement ; là il faisait le dossier avec son client. Il lui posait plein de questions, sur lui, sur sa vie et etc. La clientèle attendait, impatiemment leur tour, certains foudroyaient les banquiers puis après, quand c'était à l'heure tour, venaient avec un jargon et un comportement inappropriés qui soûlaient les employés.  Et bien-sûr, Jordan prenait un malin plaisir, à soit les remettre à leur place violemment et de façon tranchante ou alors de les énerver encore plus qu'il le sont, en répétant des questions, utilisant son téléphone ou encore en lui demander des documents inutiles. La journée allait être longue, sous cette chaleur ardue. 

Kevin ne faisait rien, il n'avait pas cours aujourd'hui et il n'avait guère envie de faire quelque chose. La chaleur rendait tous le monde à l'état larvaire, surtout lui qui en devenait une à la moindre occasion. Les vidéos Youtube tournaient dans le vide de sa chambre où il s'amusait à lire des livres d'amourette d'été, si cliché mais il devait les finir, on lui avait dit qu'ils étaient bien. Les lignes passaient et l'envie de dormir ne semblait tenter de venir s'ajouter à l'ennuie, comme la plupart de gens qui traînait dans les rues. Kevin partait parfois prendre une boisson, grignoter dans cette nuit sombre. L'envie d'être ailleurs, on l'a tous déjà ressenti, et lui, il aimerait être loin, ailleurs, quelque part ou même nul-part. La ville en été l'étouffait, surtout maintenant. Il rêvassait d'une île, perdu en pleine mer où il pourrait se reposer et s'amuser autant qu'il veut. 

Valentin traînait dans les rues vides et sombres, d'où de fins lampadaires venaient éclairer ses pensées. Il voulait partir voir son ami Jordan, il souriait en avançant dans les rues sombres. Son éternelle chemise se dandinait en même temps que lui, remuant des jambes avec la musiques dans les oreilles qui traversait son crâne et renvoyer des vibrations partout dans son corps. 

Les gens le regardaient bizarrement mais il commençait a avoir l'habitude, du regard des autres. Et il se torchait avec, clairement. Et cette attitude dégouttait certains et attirait d'autres. Il s'en foutait, il avançait pendant qu'eux regardaient. Il toqua à la porte de Jordan qui ne travaillait pas ce soir, il avait quand même des jours de repos et il en avait besoin. Des cernes se formaient sous ses yeux, même avec le maquillage qu'il utilisait pour rester "parfait " et rester éveillé la nuit et la moitié de la journée pendant plusieurs jours d'affilée n'est guère bon. C'est même Valentin, lui-même qui avait gueulé pour qu'il prenne du temps pour lui. 

Et Valentin voulait traîner avec son pote, et il allait surement passer encore une nuit chez Jordan, qui prenait l'habitude lui-aussi. Il aimait bien s'endormir après avoir parler, jouer et bu avec lui, c'était comme un relâchement de pression hebdomadaire qu'ils avaient besoin de tout les deux avoir. Du lever des étoiles au coucher de celle-ci, ils parlaient, ensemble, de tout et de rien, du fait que Jordan veux se lancer dans l'industrie de la musique, du fait que le chat de Valentin avait chier partout ou encore du fait qu'ils avaient envie de faire une soirée avec tout le monde. Il entre chez Jordan, ayant sa clé. 

Thomas marchait dans les rues, il avait une réunion importante pour le petit Anthony, qui devait aller voir le conseil de discipline départementale à cause de sa constante mauvaise attitude qui nuisait à tout le monde. Bref, il en avait marre de ses élèves aujourd'hui, il n'avait qu'une envie, rentrer. La nuit épais lourde et épaisse. Son téléphone sonnait et vibrait, il avait des dizaines d'appels manqués et des messages vocaux ainsi qu'écrits. Tous venant de la même personnes, de Damien qui s'inquiétait du retard qu'il avait. Thomas ne se souvenait plus s'il l'avait prévenu de sa réunion, il peut attendre, il a juste une vingtaine de minutes à pied. 

La route est calme, il ne croise presque personne. Puis un bruit l'attire. Un bruit sombre dans un coin de ruelles effrayants. Ayant vus de nombreux films d'horreur et de jeux d'horreurs, il fit comme si de rien n'était. Ses pas se pressaient pendant que d'autres apparaissent derrière lui ; alors il lance parfois des regards par dessus son épaule droite ou gauche. La peur lui montait aux jambes quand d'étranges bruits émanaient de la personne qui semblait avoir le même chemin que lui.  

Alors il accéléra encore, voulant courir mais son sac en bandoulière le ralentirait et le blesserait probablement. Mais quand la personne se mit à courir vers lui, d'une vitesse inhumaine et avec des babillements bestiaux. Il lâcha un cri aigu quand  il sentit une morsure, d'une bête dont il essaya de se libérer. Son sac en bandoulière lui servit de d'attaque. Il le lui claqua contre le crâne, sentant un relâchement sur sa peau meurtrie et saignante. Sa chemise avait était presque arrachée et du sang coulait de ses plaies neuves. Il tenait son bras comme s'il voulait l'exposer. 

Un regard et ce fut tout ce qu'il fallu à Thomas pour courir du mieux qu'il pouvait. Un regard jaune et mauvais, un visage sombrement inhumain et des bruits bestiaux. Alors ils coururent, l'un fuyant l'autre. Thomas ne semblait guère rapide, comparé au monstre qui le suivait, il évitait les voitures, courant sur la routes en espérant qu'il rencontre une voiture et demande de l'aide. Mais plus il courrait, plus il se fatiguait et plus il voyait cette idée s'évanouir. 

Puis un coup fatal, il reçoit un coup, il est tiré en arrière pendant qu'il hurle de le lâcher. Mais la personne ne semblait guère vouloir obéir au pleur de l'autre, ses dents ou crocs percèrent la peau du coup de Thomas pendant que son sang giclé contre sa peau. Sa veine jugulaire en prenait un coup, voir plusieurs, elle était bien percé, faisant couler une substance bien importante en bien trop grande quantité. Il criait en vain, puisque personne ne semblait être en train de venir. Jusqu'à ce qu'il tombe au sol, se faisant grignoter par le monstre. Il restait conscient pendant qu'il sentait un énième coup de téléphone de Damien. Pauvre Damien, le dîner restera froid et la faim dans les chaussettes. 

 Après plusieurs instants, le montre repartit, on aurait vraiment dit un démon. Une bête horrible aux yeux d'ambres. Thomas se noyait presque dans son sang, le sentant sortir lentement de son corps, des nombreuses morsures et parties arrachées.  Il papillonnait lentement des yeux, pendant qu'il voyait des lumières bleus et rouges s'approchaient ; mais ses yeux étaient lourds. Très voir trop lourd. 

Il les ferma pendant qu'il entendait, comme sous l'eau, les gens s'affolaient et tenter de le réveiller. Il avait si peur. 

ThiercelieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant