Les journaux parlaient d'une autre attaque étrange, cette ville semblait étrangement être à part, comme si elle vivait sur un autre plan de l'humanité, comme si elle avait sa propre réalité. Damien avait si peur, plus de messages jusqu'à un appel encore plus inquiétant, lui demandant s'il connaissait un "Thomas I*******e" .
Bien-sûr qu'il le connaissait. La télévision tournait, il n'avait qu'une histoire. La même mais sous de légers angles quelques peu différent les uns des autres, un homme attaqué très tardivement dans la nuit d'hier et qui lui aussi serait une victime du maintenant surnommé " Le Loup de Thiercelieux " . On peut voir quelques photos qui semblent être prises par un vieux téléphone dans un mauvais film d'horreur. Les seuls détails, qui ressortaient, étaient terrifiants ; ses dents pointues, des yeux jaunes brillants comme des étoiles, ses jambes tordues et trop velues. Un vrai monstre.
Le goût de l'hôpital, son odeur ; tous y était insupportable. Même les repas qu'ils servaient, fade et bon pour la santé. Insupportable. Damien n'aimaient pas ce genre d'endroit à l'odeur de trop propre et de maladie, encore moins depuis qu'il sait que Thomas y séjourne. Et l'odeur en devenait plus que forte. La maladie plus que présente. Tout lui donnait une migraine, de la peine des gens à leurs insécurités, du plafond trop grand au bruit presque infini.
La lenteur de la rapidité, lui était trop rapide dans un monde trop lent ; il râlait à ces gens trop lent. La femme à l'accueil prenait son temps, trop à l'avis du jeune homme. Quand il eut son renseignement, il marcha, pour ne pas dire courir, vers la dite chambre. Les passants observaient, les patients regardaient et les infirmiers s'inquiétaient. On aurait dit une mauvaise tragédie, sur-utilisé par Hollywood.
Un malaise traînait dans la pièce trop blanche, même comme ça, endormis, on n'aurait guère put savoir qu'il était dans un coma. Tout semblait en dehors du temps, lui qui dormait ; aucun mouvement et presque aucun son ; sauf un bruit. Celui d'une horloge.
Le tic-tac trop répétitif, trop horrible, comme un cœur trop lent. Un sentiment de vide, de trop vide, il se sentait vide. Comme un téléphone neuf et sans personnalité. Comme un coquillage qu'un crustacé aurai abandonné pour un plus grand tel le ferrait un bernard-l'hermite. Damien entendait les gens passaient dans le couloir, les infirmiers rentraient dans les chambres et il n'entendait rien de la chambre où ils étaient. Il avait regarder le petit tas d'affaires qui était presque en lambeaux, son téléphone, sa montre cassée qu'il lui avait offert à Noël dernier et un bout de papier rougie par le sang ; il ne l'avait jamais vus auparavant. Il saisit ce papier cartonné et réussi à voir que c'était une sorte de carte de tarot, un homme sur un fond jaunâtre y était dessiné avec inscrit en dessous "Villageois ".
Les heures passèrent, du matin au soir, il était resté au près de son amant ; il avait l'impression que ce n'était qu'une blague, et qu'elle était bien trop longue. Que ces bleues n'étaient que du maquillage, un pour Halloween. Mais ce n'est que quand une infirmière rentra dans la pièce qu'il comprit la véracité de l'événement ; on se dit que ce genre de choses n'arrivent qu'aux autres, jusqu'à ce que celles-ci nous arrivent.
- Monsieur, il est tard, vous devriez rentré. Une infirmière était rentré dans la chambre, elle portait ce genre de tenue un peu effrayant, le rose pastel et le blanc. Damien ne l'avait même pas entendu rentré. Depuis combien de temps avait-elle été là ?
- Quel heure est-il ? Il ne se souvient de presque rien, assis là, toute une journée, comme si elle était passé en un battement de cil.
- Environ vingt et une heure, les visites sont terminées.
- Déjà ? Je peux pas rester ici ? Avec lui ?
- Non désole monsieur, mais vous pouvez revenir demain si vous voulez. Sa voix était douce, elle n'était vraiment pas comme les infirmières qui font seulement leur job, elle, était plus gentille, inquiète pour les gens. Ou alors elle le jouait très bien.
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Thiercelieux
FanficUn hurlement déchire la nuit chaude d'été, puis un deuxième, celui d'un loup cette fois. Un corps est retrouvé, mutilé et/ou à moitié dévoré. Les gens s'enferment chez eux mais chaque pleine lune, un cadavre est retrouvé. La légende raconte que c...