Après tout ce temps,
Je vais enfin te voir, j'ai juste à dire Fatima.
Je m'approche du chauffeur :
- monsieur s'il vous plait vous allez à Fatima ou la cité du bonheur ?
Oui mais montez avec la monnaie.
Au bout de quelques minutes de route le chauffeur gare et pointe l'entrée de la cité :
- C'est ici la cité du bonheur vous pouvez descendre.
Je suis enfin arrivée, je me tiens debout devant la cité du bonheur.
Je te fais signe par message comme convenu.
Impatiente de t'avoir face à moi pour la première fois, je prête attention à toutes les personnes qui passent.
Enfin tu es la, la lumière tamisée par les arbres juste en dessous des lampadaires m'empêche de bien voir ton visage. Tu me fais un signe de la main. Ce qui me rassure. Je vais alors vers toi. On se fait la bise. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles.
Je marche près de toi avec cette joie intérieur.
Tu essaie de pas sourire parce que d'après toi, je suis responsable de nos nombreuse rencontre reportée jusqu'à ce jour mais tu avoues aussi ne pas pouvoir me faire la tête plus longtemps vu la joie qui t'anime.
C'est fou le feeling qu'on a. on passe des heures à rire, le plus ouf, on a chanté et pas n'importe quoi, notre hymne nationale.
Tout est allé si vite. Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les semaines et les mois.
Il y a ce jour où tu as posé pour la première fois tes lèvres sur les miennes,
Puis cette seconde ou mon cœur a fait bond dans ma poitrine,
Suivie de cette seconde où mon sourire se dessine sur mon visage.
C'est le début de quelque chose de beau.
Il y a eu cette minute ou je promets à ma tête que sa sera pour toujours.
A la minute suivante je le promets à la personne que mes yeux ne cessent de dévorer c'est-à-dire toi.
Il y a eu cette semaine où ma tête a imprime des souvenirs inoubliable en un million d'exemplaire,
Cette semaine où mes yeux prennent des photos que je regarderai sans arrêt.
Sais-tu, il y a un temps pour aimer un autre pour le prouver. Notre histoire ne peut contenir dans un livre.
Ça t'est déjà arrivé de croire en une personne plus qu'en toi-même ?
Je crois tellement en toi que tu es arrivé à faire de mon monde fragile le plus solide de tous les murs.
Tu as fait de ma tête un bordel inévitable.
Tu as fait chavirer mes pensées au point de ne plus savoir réfléchir.
Quand ton corps est contre le mien c'est mon cœur qui s'emballe, qui fait de moi ton unique proie.
Peux-tu lire dans mes yeux le sens que tu as donné à mon souffle ?
Je suis certainement la plus folle personne que tu as du rencontré sur ton chemin.
J'ai parfois rendu ta vie compliquée mais avoue que je l'ai parfois rendu magique.
Je l'ai faite changer de couleur jour par jour, elle virait du blanc au noire en un clin d'œil et inversement.
Ces changements de couleurs ont eu des conséquences qui m'ont faite chuter, tous mes os ce sont brisés.
J'ai senti mon cœur exploser, se réduire en fine miette, en un rien du tout.
J'ai senti mes poumons se serrer et je me suis vu suffoquer sur le point de te perdre.
Tout en moi se fanait.
Si seulement mes mots pouvaient être plus que de simple accord de lettre.
Si seulement tu pouvais lire dans mes yeux cette immense peur de te perdre.
Si seulement nu contre toi tu pouvais voir à quel point je donnerai tout pour te faire sourire à nouveau.
Si seulement dans mes larmes tu pouvais lire mon envie d'effacer à l'aide d'un de ces milliers de morceau qui forme mon cœur, ces coups de grâces synonyme de mes erreurs.
mes caresses pouvaient crier mes remords.
Si seulement tu savais à quel point je t'aime.