- Mais enfin, comment tu as pu croire à ces belles paroles ? Tu étais intelligente à l'école mais en amour c'est autre chose ! Criai-je.
- Je le regrette... Dit-elle d'une petite voix.
- Encore heureux que tu le regrette ! Je t'avais prévenue que ce n'était pas un garçon pour toi ! Mais non, personne ne m'écoute dans cette famille.
Je fais les cent pas dans sa chambre. Je lui tend un mouchoir pour s'essuyer les yeux.
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Comment ça ce que tu dois faire ?
- Imagine que je suis enceinte.
- Non non non, Sabine. Pour être enceinte il faut avoir des rapports sexuels.
Elle me regarde et baisse les yeux. Oh non !
- Vous n'avez quand même oser ?!
- Chute ! Écoute, on est adulte. Dans un couple il faut...
- Dans un couple il faut quoi ? Cet espèce d'abrutis t'a complètement manipuler ! Oh mon dieu, il manquerait plus que l'histoire se répète avec toi !
- Quel histoire ? De quoi tu parles ?
- Laisse tomber et va t'acheter un test de grossesse. Moi je fais à la maison de retraite, on se voit ce soir.
- D'accord.
Je prends mon sac et descends les escaliers. Je ferme la porte derrière moi, je marche en me dirigeant vers l'arrêt de bus. Oui, je suis obligé de prendre le bus car je n'ai pas le permis. J'arrive à la maison de retraite je tape le code pour me permettre d'y entrer. Je marche le long du couloir, je remarque que sa porte est ouverte mais sa chambre est vide. Je l'aperçois dans le jardin en train de tricoter. Je m'approche.
- Bonjour.
Elle lève la tête et sourie.
- Ma petite fille.
Je m'assois près d'elle.
- Comment ça va ?
- Ça va bien et toi ? Dit-elle toujours souriante.
- Ça n'a aucune importance. L'essentiel c'est toi.
- J'ai une amie à te présenter mais d'abord tu peux aller me chercher à boire.
- Bien sûr. Je reviens. Dis-je.
Je me lève et me dirige vers le distributeur d'eau. Il y a une dame à coter d'elle, je suppose que c'est son amie. Je reviens vers elle et la donne son verre d'eau.
- Ma chérie, voici Marie-Thérèse une amie à moi. On a joué au carte aujourd'hui avec les associations.
- Bonjour.
- Ta grand-mère à raison, tu es magnifique comme fille. Me dit madame Marie-Thérèse avec un grand sourire.
- C'est gentil.
On commence à parler de tout et de rien, madame M-T me parle de sa famille, de ces petits-enfants qui vient rarement la voir. Ça me fait beaucoup de peine. Certaine personne préfère la solitude d'autre en ont peur. Elle m'a l'air vraiment gentille et agréable, c'est dommage.
- Tu m'as l'air inquiète Da Cruz...
Oh, si tu savais le nombre de problème que je suis incapable de régler. Si tu voyais tout ce que je traverse en essayant de garder la tête haute.
- Non non. Je vais y aller, je dois aller rejoindre Sabine.
- Pas de soucis. Dis-moi tu reviens quand ?
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Pour l'amour d'une rose
HumorPour l'amour d'une rose, il a dû supporter les piques de milles épines.