Trois mois sont passés, il s'est passé beaucoup de chose comme le fait que j'ai gagné un concours de pâtisserie. Je suis la meilleure pâtissière amatrice de ma ville, et j'en suis très fière. Je trouve qu'il y avait mieux que moi au niveau imagination. Pour ma part c'était Sabine mon inspiration, j'ai représenté un gâteaux avec les oreilles de Minnie. Je la voyais souvent regarder Mickey Mouse malgré ses 19 ans, et d'un coup « tient pourquoi pas m'inspirer de cet idiote » ! Mais qui suis-je pour juger ? Je regarde encore Bob l'éponge. Ensuite et bien, j'ai ma sœur et l'ambiance est toujours aussi électrique. Oui on ne s'entend pas mais bon on a le même sang malgré tout. Et pour finir, Sabine commence déjà à penser à la déco de la chambre de son bébé, oui oui oui, elle va s'installer chez moi ça me dérange pas mais bon. Si elle élève bien son enfant et qu'elle l'éduque bien aussi ça me dérangera pas contrairement à certaine personne.
- À quoi tu penses ? Me demande Sabine.
- À rien.
- Tu l'as revu ?
- Ah non, et j'espère que je le reverrai jamais. J'en peux plus de voir sa vieille tête de citrouille.
Elle s'est mise à rigoler, moi ça me fait pas rire. Bien au contraire ça m'énerve. Je le hais et je ne veux plus jamais le voir !
- Tu sais vous allez tellement bien ensemble. Dit-elle en rigolant.
- J'espère que tu te moques de moi ?
- Non attends. Elle s'arrête de rire, souffle et reprends son sérieux. Quand il s'est mise à s'asseoir à côté de toi à la maison de retraite, vous étiez si mignon je te jure.
- Oh mon dieu non, n'y pense même pas. On se déteste !
- Non, Da Cruz. Tu le déteste mais on dirait que tu lui plais beaucoup. Dit-elle en faisant un clin d'œil.
- Tu es folle. Une grosse folle.
Elle s'est mise à rigoler encore plus. Non mais franchement moi et cet imbécile. Juste de sentir sa présence m'exaspère.
- Et tu sais en plus sa grand-mère est amie avec la tienne donc une pierre deux coups.
- Arrête de dire n'importe quoi Sabine. Sa grand-mère c'est une ange comparer à lui, quel tristesse qu'ils soient de la même famille... Dis-je en buvant une gorgée d'eau.
- Ouais mais bon. Et sinon j'espère que tu vas faire plein de gâteaux, parce qu'être enceinte ouvre l'appétit. Dit-elle en souriant.
Je souris a cette remarque.
- Quand est-ce que tu comptes apprendre à cuisiner ?
- Je sais pas, bientôt. Tu me donneras des cours, tu cuisines tellement bien. Il te manque qu'un mari !
- Hum oui.
- Réhan par exemple.
- Non non non, ça suffit !
Je lève les yeux et me dirige vers la cuisine pour faire la vaisselle puis je nettoie un peu. Dans le passé oui je le trouvais beau, son côté voyou m'attirait beaucoup mais ça c'était avant ! Il me dégoûte. Demain je retourne au travail et franchement je n'en ai pas envie et croyez moi c'est la paresse qui parle à ma place. Bref on décide d'aller prendre un peu l'air dans un parc et on s'assoit sur un banc.
- M'assoir 5 minutes sur un banc avec toi et critiquer les gens tant qu'y en a. Dit-elle en chantant.
Je ne peux m'empêcher de rire, elle est vraiment folle.
- Putain le gars elle a un cul plus gros que moi. Dit-elle choquée.
- Mais t'es sérieuse ?
- Mais oui regarde !
Je rigole encore plus. Je sens quelqu'un s'assoir à côté de moi, je tourne ma tête à gauche et non ... Mais il est osé cet enfoiré !
- Il y a tant de place dans ce parc et c'est le seul endroit que tu as trouvé pour venir poser tes sale fesses ?! Dis-je en chuchotant et sèchement.
Sabine rigole tout doucement.
- Oh du calme bébé, je sais que tu es content de me voir.
- Ah, tu le penses vraiment ?
- À ma connaissance tu n'aimais pas les scandales, les disputes en public alors tu te calmes d'accord ?
Il me regarde droit dans les yeux, je le regarde avec de la haine. Et lui... Il me regarde ces yeux noirs corbeau et un petit sourire.
- Bon les amoureux, c'est pas tout ça mais je dois y aller.
- Attends-moi !
Je me lève mais il me rattrape et me fait tomber à coter de lui sur le banc. Sabine s'en va avec un sourire, elle me dit qu'elle va voir sa mère. J'enlève ces bras autour de moi.
- À quoi tu joues ?!
- À rien, je veux juste te parler 10 minutes s'il te plaît.
Je lui lance un regard noir, il sourit. On va s'asseoir dans un coin loin de tout le monde... Si ça se trouve il a tué quelqu'un et il veut faire de moi sa complice du crime... Ou alors il veut me tuer...
- Tu as beaucoup changer. Je t'aurai jamais reconnu !
- Ouais, c'était mieux si tu me reconnaissais pas. Dis-je sèchement.
- T'es devenue super froide...
Et oui, le temps passe et les gens changent.
- Avant t'étais la plus moche de toute mais maintenant je dois avouer que tu es la seule rose parmi les déchets.
J'explose de rire, c'est ironique bien-sûr. Je rêve ou il essaye de me draguer ?! Il croit vraiment que ça va marcher sur moi ? Moi ? Aylin ?! Et Sabine qui m'a laissé toute seule avec cet imbécile. Bonjour la solidarité !
- Écoute, je m'en fiche de ton avis. Dis-moi juste ce que tu veux ! Je n'ai pas que ça à faire.
- Alors voilà, quand on était au collège j'ai remarqué que tu étais forte en français. Je veux dire pour les rédactions et tout ce qui va avec.
- Oui et ?!
- Mais calme-toi ta tes règles ou quoi ?
- En quoi ça te regarde ?
- Mais si tu as envie de péter, pète ma chérie l'odeur me dérangera pas mais calme toi.
Je souffle et lui regarde mal.
- Bref je veux que tu aides ma sœur pour sa rédaction en français.
- C'est tout ? Dis-je en levant mon sourcil droit.
- Oui. Dit-il en regardant les nuages.
Bon alors si ce n'est que ça. Et puis je n'ai rien contre sa sœur, la dernière fois que je l'ai vu c'était à l'école primaire et elle était encore toute petite. Je pense pas qu'elle me connaît. Je lui dis que je viendrai la voir demain soir dès que je fini le travail je passerai chez eux. Il me donne l'adresse et je le note dans mon téléphone en passant je vois un message de Sabine.
____________________________________________Sabine à 15h04 :
Ne lembrasse pas trop, laisse un peu de ton énergie pour la lune de miel.
____________________________________________Non ma chérie ne t'inquiètes pas pour ça, je ne risque pas de l'embrasser. Il se penche pour lire le message, je verrouille mon téléphone. Je me lève et m'en vais en le laissant. Il est toujours aussi beau qu'avant... Qu'est-ce que je suis en train de dire ?! Il est à l'extérieur mais à l'intérieur il est pourrie, c'est une ordure.
VOUS LISEZ
Pour l'amour d'une rose
HumorPour l'amour d'une rose, il a dû supporter les piques de milles épines.