Dans Quelques Mois... [Terminé]

Soulagement

Point de vue Cyès

La sonnerie pour annoncer la fin des cours retentit. Je terminais de recopier la leçon au tableau, enfin la leçon, les quelques phrases qu'il y avait. Je rangeais mes affaires dans mon sac et sortis de la salle. Arrivé devant la porte de l'institution, je m'arrêtais quelques secondes pour profiter de l'air frais qui passer, le ciel vaste était vide, aucun nuage à l'horizon. C'est tellement vide pensais-je.

J'ouvris la porte de chez moi, je déposais mon sac et allais prendre le sac que mes parents m'avaient laissé afin que je le donne à ma grand-mère qui se trouvait en ce moment à l'hôpital près de chez moi. Je sortais et fermais la porte à clé.

J'arrivais devant l'hôpital. J'y entrais et allais directement dans la chambre 208, celle de la femme âgée.

"Bonsoir grand-mère, vous allez bien ?" demandais-je

"Oui je vais bien, je te remercie de t'inquiéter pour une vieille femme comme moi Cyès, et toi, tu vas bien ?" répondait-elle

"Ne dites pas ça grand-mère, que vous soyez jeune ou vieille, inconnu ou proche, je m'inquièterais toujours pour vous et pour les personnes qui souffre comme vous et oui je vais bien, merci"

"Quel enfant adorable es-tu. Tes parents doivent être fier de toi" rétorqua-t-elle

Je lui souris en guise de réponse. Je déposais sur la table près d'elle le sac que mes parents m'avaient demandé de lui remettre.
Elle me demanda de le lui donner, ce que je fis. Elle regarda le contenu et en sortit un bouquin.

"Qu'est-ce donc ?" la questionnais-je

Elle me regarda et souria.

"Ce bouquin est un album photo de tes parents, de toi et de moi quand nous vivions encore ensemble"

Je regardais l'album photo et elle me le tendit. Je le pris dans mes mains et l'ouvrit avec sa permission. J'observais les photos. De la nostalgie, voilà ce qui me passer en tête.

"Ce temps-là...Me manque énormément" lança-t-elle d'une voix triste

"Oui...À moi aussi"

Après avoir feuilleter plusieurs pages, je tombais sur une photo de mes parents, de moi enfant et d'une petite fille. Je regardais de plus près la photo. Qui est-ce ? Me demandais-je.

"Cette enfant, tu ne te rappelles pas d'elle ?" sortait soudainement la femme âgée

Je secouais lentement la tête. Elle tourna sa tête en direction de la fenêtre positionner derrière moi et y perdit son regard dans le vaste ciel bleu.

"Elle s'appelait Alice. Elle était la fille d'une amie à ta mère, vous étiez inséparable petit, mais un jour, ses parents et elle quittèrent la France pour aller vivre au États-Unis. Depuis ce jour, vous ne vous êtes plus revus" raconta-t-elle

"Je vois" disais-je simplement

Il commençait à se faire tard quand je décidais de rentrer chez moi. Sortant de la chambre de ma grand-mère, je me rendis vers l'ascenseur quand j'entendis un bruit venant de la chambre 210. Je m'approchais de celle-ci et toquais à la porte. Aucune réponse. Je retentais et toquais encore une fois mais toujours rien. Quand je me décidais de rebrousser chemin, un autre bruit se fit entendre. Je commençais à avoir peur. Je ne pris pas la peine de re-toquer et ouvrit directement la porte. Une jeune fille était allongée par terre. Je courus vers elle et la pris dans mes bras.

"Mademoiselle ! Mademoiselle !" criais-je

Elle ne répondit pas. J'appelais un médecin.
Le temps qu'il arrive, j'écoutais ses battements de cœur. Ils battaient lentement. Je pris son pouls, de même. Je la secouais un peu pendant quelques secondes et elle ouvrit ses yeux doucement. Elle me regarda.

"Est-ce que vous allez bien ? Tenez bon !" disais-je paniqué

Le médecin arriva avec des infirmiers. Ils la prirent en charge et je sortis de la salle. Je ne pouvais partir comme ça ne sachant pas ce qu'il pourrait arriver à cette jeune fille. Plusieurs heures passèrent et ils sortèrent enfin. Je me levais d'un coup et allais à toute vitesse vers le médecin.

"Alors ? Est-ce qu'elle va mieux ?" lui demandais-je paniqué

"Elle va mieux. Je vous remercie de nous avoir appeler tout de suite, si nous serions arrivé un peu plus tard, je pense que nous n'aurions pas pu la sauver à temps"

Je me détendus. Elle était saine et sauve. Heureusement. Les parents de la fille arrivèrent inquiets. Je pouvais voir que sa mère avait déjà les larmes aux yeux. Le médecin leur expliqua la situation et s'en alla, nous laissant tous les trois. Ses parents se retournèrent vers moi et me remercièrent, sa mère était en pleurs. Elle devait vraiment avoir eu la peur de sa vie. Je suis content que sa dernière heure n'a pas pu se faire cette nuit-là.