Dispute

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Je secouais de la tête. Elle me fit une mine déçu.

"Je pensais que peut-être vous le connaissez, je vous vois souvent venir ici alors je me suis dit que vous vous êtes sûrement déjà rencontré" lâcha-t-elle

Je lui fis un sourire puis me leva.

"Je dois y aller, au revoir" disais-je

Je me dirigeais vers la sortie et ouvrit la porte. Quand je fus sur le point de sortir, elle m'interpella.

"Excusez-moi, comment vous appelez-vous ?" me demanda-t-elle précipitamment

Je ne répondis rien et me contenta de lui donner un sourire avant de fermer la porte. Je partis vers l'ascenseur et sortis de l'hôpital. En arrivant chez moi, je vis les chaussures des mes parents ainsi que ceux de deux autres personnes. J'enlevais les miennes puis allais vers le salon où je retrouvais mes parents accompagnés de ceux d'Alice. Je soupirais. Ma mère se leva du canapé d'un air énervé.

"Cyès, tu vas venir nous expliquer ce qui se passe avec Alice immédiatement !!" hurla-t-elle, presque

Je vins m'asseoir à l'écart de tout le monde.

"Je ne vois pas ce que je devrais vous expliquer. Je vous avais déjà prévenu qu'entre Alice et moi, il n'y aurait rien" sortais-je froidement

Ma mère me donna une gifle.

"Tu vas arrêter de dire des sottises tout de suite !" s'énerva ma mère

Mon père se leva pour la stopper. Il la fit se rasseoir.

"Tu vas devoir arrêter de la dire des choses aussi méchante car de toute façon, le mariage est dans 1 mois. Je sais, tu dis "aimer" quelqu'un d'autre, mais tout ça n'est qu'illusior ! Tu te dis l'aimer parce qu'elle est une fille dont la mort ne va pas tardé mais après ça, tu vas te rendre compte que tu ne l'as jamais aimé, tu ne vas même pas pleurer à sa mort !!!"

Mes yeux s'écarquillèrent. Je me levais de ma chaise.

"Quoi !? Tu te moques de moi !? Ne parle pas sans savoir ! Tu n'as pas le droit de dire ça maman !!! Et puis je n'ai jamais dit que j'étais d'accord avec ça !" m'énervais-je

Tout le monde restait bouche bée. La famille Watson me regardèrent abasourdi. Mon père intervint.

"C'est comme ça, tu ne peux pas revenir en arrière, je veux que ça soit Alice ma belle-fille et personne d'autre et j'aimerais bien que tu arrêtes de défendre cette petite fille !" lâcha mon père

Je regardais Alice, elle me fit un sourire vainqueur. Pris par la colère je jettais à terre tout ce qui était près de moi, y compris la télévision. L'écran se brisa en mille morceaux.

"J'ai toujours bien travailler ! J'ai toujours était un enfant gentil et généreux ! Je ne vous ai jamais demander quoique se soit en retour parce que vous m'aviez dit que vous ne m'obligerez jamais à faire ce dont je n'ai pas envie !" hurlais-je
"Vous vous êtes bien moquez de moi, pendant toutes ces années" continuais-je avec un sourire plus que faux
"Et dire que je vous avais fait confiance. Vous m'aviez promis ma liberté de choix en échange de toujours être un enfant exemplaires. Vous savez quoi, je—"

"Ferme-la !" cria mon père
"Si ta mère ne t'aurais pas mis au monde, tu ne serais même pas là, sale bon à rien ! Tu n'aurais jamais dû naître !"

Mes yeux s'agrandirent.

"Non, attend mon fils, ce n'est pa—" essaya-t-il de se faire rattraper

Je ne le laissais pas le temps de terminer que je courus dans ma chambre et m'y enferma. Ils toquèrent à ma porte mais je n'y prêtais attention.

"Cyès, reviens, ce n'est pas ce que je voulais dire, comprends-nous, tout ce qu'on désire c'est que tu te trouves une bonne épouse qui veillera sur toi quoiqu'il arrive. Cyès ? Tu m'entends ? Ouvre la porte" disa mon père

Après un long moment, ils abondonnèrent. Je regardais par la fenêtre et vis que leur voiture n'était plus là. Je m'allongais sur mon lit. Qu'ai-je fait pour en arriver à là ? Je fermais les yeux et tomba dans les bras de Morphée.

Au premier rayons de soleil, j'ouvris mes yeux. Je me levais du lit et sortit de la chambre puis me dirigea vers la salle de bain. Je pris une rapide douche et sortit de la maison. J'étais de mauvais  humeur à cause de ce qui c'était passé hier, rien qu'en y repensant cela me met encore plus de mauvaise mine. Aujourd'hui je voulais rester seul pour y réfléchir à tout ça. Je me dirigeais vers un parc et y entrais. Je marchais lentement le temps de reprendre mes esprits. J'arrivais devant un petit lac et au bout de celle-ci se trouvait un banc sous un arbre. Je m'avançait vers lui et m'y installais. La brise venait me caresser la peau, je fermais les yeux pour mieux profiter de cet instant. Cette douceur, cette tendresse et cette gentillesse me rappelait quelqu'un, une personne que je n'arrivais pas à oublier peu importe les circonstances, une personne, que malgré tout, j'aimais du plus profond de mon être.

Dans Quelques Mois... [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant