Indélicate plume, longtemps bercée de baisers,
Pourriez vous arrêter de faire battre mon cœur,
Vous le malmenez et le livrez à tant de malheur,
Vous êtes la seule à pouvoir sincèrement le blesser.Malgré tout, je ne puis m'empêcher de vous regarder,
Bien loin d'une trop petite faute de volonté,
Si une simple pensée incongrue se déchaînait,
Alors rien, plus aucune attache ne m'arrêterai .A la mortifiante idée de ne plus vous quitter,
Mon corps affaiblit refuse et en tremble tout entier,
En dérisoire résistance à un langoureux geste,
Je ne fuis plus et arrête de me tourmenter sans cesse.Pourquoi m'est-il si difficile de ne plus vous suivre?
Le jour passé à la folle rêverie de vous poursuivre,
La nuit, je suis condamné à ne faire que vous aimer,
Douce amie, je ne puis rien de plus apaisant souhaiter.
VOUS LISEZ
Tout ce qui me passe par la tête
PoetryIci viennent s'échouer mes mots, Sensibles à chaque sentiment, Détruits, brisés, fragile radeau, Ils se relèvent en conquérants.