Partie 3

25 1 0
                                    

Le temps passait et je continuais de courir. Mes membres étaient froids, je feignais l'hypothermie. Alors je décidais de rebrousser chemin, je ne pouvais me permettre de quitter ce monde sans que tu mets expliquer le pourquoi du comment. Et je ne pouvais partir car peut être qu'une once de ta personne voulait me retrouver. Je me suis donc rapprochée de la maison, en trainant mes membres comme si chacun d'entre eux pesait 30 kilogrammes à lui tout seul. J'avançais dans le seul but de rester en vie, même si, sans toi, vivre m'importait peu. La neige commençait à arrêter de tomber, la place la plus proche de chez moi était peinte en blanc, tout comme les arbres et le toit des voitures garées devant les nombreuses maison de ce quartier. J'admirais ce paysage en avançant, quand je la vis. Devant moi. Dressée telle un grand arbre de brique. Ma maison. Celle de laquelle tu es partie ce matin là.

Je courus à l'intérieur. Il y faisait chaud, il y faisait bon, mon corps tout entier s'écroula par terre de bonheur d'avoir tenu le coup. Mais ça ne dura pas longtemps car mes pensées me ramenèrent au comment j'ai fait pour en arriver là. Je me souvins que tu n'étais plus ici, et mes nombreuses larmes, que je pensais avoir totalement évacué, recommencèrent à couler. Je restais comme cela, en boule, dans le hall d'entrée de cette petite habitation, des yeux inondés de gouttes d'eau, pendant peut être 2H.
Je pris soin, quand dans mon corps, il n'existait plus aucune larmes à faire couler, de prendre un bain, très long, pour me réchauffer, il y faisait une chaleur plus qu'agréable. Je voulais rester là pour le restant de mes jours, m'évanouir sous ce nuage de bué et ne plus jamais me réveiller, m'endormir pour un sommeil éternel. Mais je ne pouvais pas, ne serait-ce que pour toi. Toi qui m'avais appris à rester forte quoi qu'il se passait, rester forte peu importe les obstacles rencontrés alors je me battrai pour te faire honneur. J'entrepris de sortir de ce bain, de prendre une serviette et d'aller m'allonger dans le lit qui avant était le tien. Les draps blancs étaient froissés comme si tu étais dedans il y a encore quelques minutes. Mais ce n'était pas le cas.

Je t'attendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant