Chapitre 4: Clément (Farod)

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    Elle est allongée sur son transat, dans un très joli maillot de bain, mon petit côté pervers ne peut s'empêcher de resurgir et je commence à la "regarder" . Elle a une poitrine bien dessinée, une silhouette mince et des jambes fines. Je me demande quelle âge elle pourrait avoir, peut être 17 ou 18 ans avec les formes qu'elle a. Soudain elle se redresse et me voit avec un grand sourire, elle se lève, le visage rouge comme une tomate: " J'avais oublié à quelle point t'étais pervers...

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, dis-je en la chinant un peu.

- C'est pas drôle, je suis mal à l'aise maintenant..." J'éclate de rire et m'approche d'elle: " Viens, on va se baigner pour te changer les idées.

- Non, j'ai pas très envie...

- C'était pas une question." Elle me regarda incrédule et avant qu'elle ne puisse répondre, je l'attrape par les jambes et la porte sur mes épaules. Je l'entends crier et ça me fait beaucoup rire. Arrivé à la mer, je vérifie que l'eau est assez profonde pour la jeter dedans. Elle remonte à la surface et s'essuie les yeux, elle me crie: " Non mais ça va pas bien !

- Si, moi ça va très bien et toi ?

- Oui ! Jusqu'à ce que tu me prennes comme un sac à patate et que tu me balances dans la flotte !

- Il fait chaud dans le Sud, t'en avais besoin, t'allais prendre des coups de soleil, dis-je en rigolant à moitié.

- Ouais ba tu vois, je suis encore dans la capacité de marcher pour aller, éventuellement, me baigner, j'ai pas besoin de toi pour faire ça, surtout si c'est pour me retrouver à valdinguer dans les airs juste parce que Monsieur à décider de me faire une mauvaise blague !, dit-elle en se rapprochant de moi.

- Tu me fais trop rire, j'ai voulu t'aider, quand je suis arrivé t'avais les joues rouges j'ai voulu te refroidir un peu, dis-je en explosant de rire.

- Mouais, ba là tu m'as plus énervé qu'autres choses, tiens pour la peine." Elle m'éclabousse et, à l'aide d'une mystérieuse force, me mets la tête sous l'eau. Dommage pour toi ma grande, j'ai plus de force que toi. Je réussi à remonter ma tête hors de l'eau et la soulève pour ensuite la rejeter. Je plonge et nage ensuite pour aller la récupérer et voit qu'elle est en train de nager vers moi, elle nage très bien d'ailleurs... Elle relève la tête et s'essuie à nouveau les yeux. Elle râle encore quelques minutes le temps que nous atteignons à nouveau son transat, elle me fait beaucoup rire à râler tout le temps, on dirait moi, je suis ''Jean Michel Râleur'' comme dirait l'autre. Louna est toujours en train de bronzer et ne semble pas s'inquiéter le moins du monde de la soudaine disparition de sa pote. Je m'assois sur le transat voisin de ma petite plongeuse et lui dit: " Au moins ça t'a rafraîchi, dis-je en souriant.

- Mouais...on va dire ça, dit-elle en me rendant mon sourire.

- Dis moi, t'es juste là pour les vacances ou tu habites ici, parce que je ne t'ai jamais vu.

- Normal, je suis une de tes millions d'abonnées, dit-elle en riant, non plus sérieusement je suis ici que pendant les vacances, j'habites à côté de la Capitale.

- Ah oui effectivement c'est pas tout près, ça te plait ?

- Pas trop, c'est pas mon truc les grandes villes, je préfères les petits villages campagnards, ou les forêts mais ce que je préfères c'est la mer, j'adore la mer, j'adore nager surtout.

Je comprends, j'aime bien nager aussi, mais je préfère traîner avec mes potes. Je joue aussi aux jeux vidéos et essaie de trouver des concepts pour la chaîne. En plus je suis en train de déménager en ce moment.

- Oui je sais, tu l'as dis dans une de tes vidéos, tu es content ?

- Oui, c'est un super appartement alors je suis content."

Il y'eut un léger blanc, je finis par poser une question :"  Sans vouloir être indiscret, c'est laquelle ta vidéo préféré ?

- '' Chanteur bourré simulator'' sans hésitation, elle m'a fait pleurer de rire, même si c'est une vidéo plagiée.

- Oui je me souviens quand je l'ai faîte, puis tu sais très bien que je suis atteint de...

- Plagaïte aiguë je sais, dit-elle en riant.

- Exactement, dis-je en riant à mon tour."

    Quelques minutes passèrent puis, tout à coup, je remarque qu'elle ne parle plus. Je me retourne et vois qu'elle s'est endormie, je l'adore cette fille, elle est trop mignonne. 

Mais qu'est-ce que je raconte ! N'importe quoi ! Elle doit sûrement avoir un copain ou être plus jeune que moi... Mais pourtant, je ne peux pas nier que quelque chose m'attire chez elle, mes yeux ne peuvent s'empêcher de regarder son visage, son corps, ses magnifiques yeux. J'avais affreusement envie de la serrer contre moi, de sentir son corps contre le mien. Je décide donc de me lever de mon transat et de m'allonger sur le sien tous près d'elle. Je mets mon bras par dessus sa tête et l'attire vers moi doucement, sans la réveiller (sinon elle va encore piquer une crise). Sa tête est collée contre mon torse et je sens sa douce respiration contre moi, cela me fait frissonner. Sa respiration calme me détendit jusqu'au point de m'endormir contre elle.

Le temps d'un été (farod fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant