Chapitre 8: Moi

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   Cela faisait 10min que j'étais dans la cabine, Louna était partit reposer la robe et moi je me rhabillais à la vitesse d'un escargot, apparemment les garçons étaient partis boire un verre le temps que je me calme.

PDV Clément:

    J'étais dans le bar d'en face avec Tartin en train de les attendre, je m'étais mis en colère mais ça me rend furax quand elle se rabaisse alors que c'est une fille merveilleuse, mais qu'est ce qu'elle a voulu dire dans: " si tu en savais plus sur moi...", avait-elle des problèmes avec la justice...non elle était bien trop gentille. Avait-elle vécue une expérience traumatisante comme un accident, une perte... Je ne sais pas mais en tout cas à chaque fois que je pense à ses potentielles problèmes, la sensation de sa perte revient dans mon cœur.

PDV Moi:

J'étais enfin sortit de la cabine, Louna était assise devant celle-ci et se leva d'un coup à mon arrivée, elle me prit dans ses bras, sécha mes larmes et me dit:" Ecoute, je ne veux pas te contredire mais il a raison, il faut que arrête de ne pas avoir confiance en toi, tu étais magnifique, plus que ça même...

- Je n'arrives pas à avoir confiance en moi Louna, je me sens inférieur et je me sens bien comme ça, dis-je en mentant à moitié.

- Tu mens, dit simplement Louna (quand je vous disais que je savais pas mentir), il peut t'aider à te sentir mieux, il t'aime et ça se voit...

- Steuplait, dis pas n'importe quoi Louna...

- Tu n'as pas vu comment il te regardait tout à l'heure et ne t'imagine pas que je vous vois pas quand il t'embrasse les mains.

- Il fait juste ça pour me faire chanter c'est tout, il ne m'aime pas Louna et même si c'était le cas, nous ne pourrions pas être ensemble, ça nous ferais souffrir tous les deux." Elle abandonna et nous sortîmes du magasin. Farod se leva et j'évita son regard, encore honteuse de m'être emportée, Louna dit: " Il faudrait mieux que nous ramène à la maison Clément.

- Je penses aussi, dit-il simplement." Tartin nous dit au revoir et nous retournâmes à l'appart pour prendre la voiture.

   Nous roulions depuis 1H30, j'étais à l'arrière avec Louna. Farod me regardais de temps en temps dans le rétro et je faisais de même. Pendant un cour instant, je vis Louna et Farod se faire un hochement de tête comme s'il s'était mis d'accord sur quelque chose, je ne fis pas attention et m'endormis sur la banquette arrière.

    Je fus réveiller par le grincement des pneus sur le gravier, Farod descendit de la voiture et courut avec un espèce de truc dans les mains, j'étais pas assez réveillée pour le suivre. Louna descendit à son tour de la voiture et je la suivit, nous entrons dans la maison où Beth arrosait les plantes, elle nous dit d'aller nous installer pour le goûter, ce que nous fîmes. Farod redescendis quelques minutes plus tard et s'assis en face de moi. On se regarda et je pus lire de la satisfaction dans son regard, qu'est-ce qu'il a encore fait cet imbécile ? Il partit quelques minutes plus tard en nous faisant la bise. Je montais dans notre chambre et vit un drôle de paquet sur mon lit, je me précipita dessus et l'ouvrit, c'est quand même pas ce que je crois...eh ba si, je poussa un cri strident dans tout la maison et Louna accourut aussitôt, je lui montra la robe et elle éclata de rire, Farod m'avait acheté ma petite robe rouge. J'avais envie de pleurer, il me l'avait acheté, Louna s'avança et me dit:" Quand je te disais qu'il t'aimait...

- C'est toi qui lui a dit de l'acheter hein, dis-je des larmes de joies perlant à mes yeux.

- Je l'ai peut-être un peu encouragé, dit-elle en souriant." Je la poussa gentiment en riant et vit une lettre dans le fond du paquet, je l'ouvris et lu ce qu'il y avait écrit: "

Le temps d'un été (farod fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant