Chapitre 7: Moi

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Nous retournions à son studio, il était 12h40, Tartin n'allait pas tarder à arriver. Nous arrivâmes à l'appart de Farod vers 13h. Je le rejoignis dans sa chambre où je le vis préparer son matériel, sa caméra, son ordi et son micro. Il me regarda en souriant et me dit: " Viens voir de plus près si tu veux." Je m'avança et le regarda brancher ses millions de câbles, comment il arrivait à se retrouver dans tous ce bordel, j'y comprenais vraiment rien en informatique. Je regarda encore une fois son décors, à moitié défait, je reconnus les petits figurines Undertale et les posters qu'il vendait à ses conventions. Par contre, je ne vis pas le grand poster Super Mario ni celui de Zelda. Je sentis un souffle derrière moi et me retourna brusquement, ce mouvement me déséquilibra et je finis par tomber contre le torse de Farod, l'oscar de la personne la plus maladroite reviens à...

Je m'écarta de lui mais il tenait mes mains dans les siennes, sans que je m'y attendes il me dit: " T'es vraiment particulière.

- Qu'est ce que tu vois de particulier chez un boulet comme moi, dis-je sarcastique, il eut un petit rire.

- Ton visage, ton caractère, tes expressions, je te trouves trop mignonne.

- Tu l'as déjà dit..., dis-je faiblement avec un petit sourire." La sonnerie nous fis sursauter, c'est Louna qui alla ouvrir. Nous fîmes toutes les deux la connaissance de Tartin très joyeux d'être, enfin, arrivé chez Farod. Ils se dirent bonjour et s'installèrent dans sa chambre, nous les regardions tout en restant hors champs. Ils commencèrent la vidéo, c'était très bizarre de voir l'envers du décor, de voir derrière la caméra. Ils jouaient à un jeux de rage que je connaissais, Squeezie en avait fait plusieurs vidéo, c'était un mec dans une marmite qui se déplaçait seulement avec une espèce de pioche, drôle de moyen de locomotion d'ailleurs...mais bon chacun fait ce qu'il veut de ses vendredis soirs...

 Soudain sans que je m'y attende, Farod me lança: " Venez les filles faut que vous testiez aussi" Le salopa..., restons polie, la saloperie de saleté de Farod Games, je le regarda interloqué mais Louna entra dans le champs, trop tard... Deux trahisons dans la même journée, ça fait mal ! J'avais pas le choix, je devais rentrer dans le cadre, ce que je fis. Louna testa en premier le jeu, elle galéra beaucoup mais parvint à monter jusqu'aux trucs de la grue.

   Mais elle fit un faux mouvement et retomba tout en bas, elle se retourna et me dit: " Vas-y essaye

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Mais elle fit un faux mouvement et retomba tout en bas, elle se retourna et me dit: " Vas-y essaye...

- Non je suis pas doué aux jeux...

- Vas-y ma grande, essaye au moins, me dit Tartin." Farod me fit ses yeux de chat potté, je craqua et essaya. 

C'est galère ce puta*n de jeux. J'arriva à l'espèce de maisonnette rayé et réussi à aller au-dessus. Après quelques efforts je réussi à aller au dessus des animaux chelous, mais le bonheur fut de courte durée car je retomba comme une conne tout au début. Ma rage fut si grande que poussa un petit cri très chelou qui fit rire tous les autres à côté de moi, surtout Tartin et Farod. Je ne me laissa pas abattre et recommença, puis au bout de la dixième tentative, je laissa tomber au risque de commettre un meurtre.

La vidéo finit par se terminer, Farod coupa la caméra et j'en profita pour lui sauter dessus, ce qui le fit tomber sur son lit, je le chatouilla pour lui faire regretter ce qu'il avait fait. Il finit par se dégager en riant et s'excusa pour la troisième fois, il finit par dire: " J'ai hâte de monter la vidéo juste pour réentendre le bruit hyper bizarre que t'a sortit tout à l'heure, c'était excellent, dit-il en riant de plus belle.

- Ouais ba t'a aucun mérite, quand tu cris dans tes jeux de rage on dirait une mouette asthmatique." Je ne l'ai jamais entendu autant rire de toute sa vie, il était carrément plié en deux, je ne savais pas si c'était pour la phrase que je venais de sortir ou pour le cri que j'avais poussé tout à l'heure. Tartin était également plié en deux et ils mirent un bon quart d'heure avant de s'en remettre, bon ba ça s'est fait !

Il était 14h30, Louna proposa d'aller faire les boutiques, ce qui fit naître une moue de dégoût chez les deux euphoriques de services, mais nous partîmes tout de même tous les quatre au centre commerciale (fin, la phrase la plus exacte serais plutôt, en tirant les garçons jusqu'au centre commerciale).

Nous entrâmes dans la galerie, il y avait peu de boutique mais elles étaient pas mal, Louna entra d'ailleurs dans chacune d'elles. Soudain je trouva la robe de mes rêves : rouge, simple mais qui retenait l'œil. J'entras dans la boutique, la décrocha de son cintre, elle était magnifique, Louna s'avança vers moi et regarda la robe, elle me dit d'aller l'essayer, ce que je fis. Je me changea et me regarda dans le miroir, pour une fois de ma vie je me sentis magnifique. Je n'osa quand même pas sortir, de peur de paraître ridicule devant les autres, ce qui eu le don d'agacer Louna: " Mais aller sors, je suis sûr que tu dois être magnifique...

- Je..je sais pas Louna...

- Allé ma belle sors, je suis sûr que tu dois être magnifique, me dit Farod, montres nous au moins, en plus il va falloir que je vous emmène dans un endroit magnifique mais ça demande qu'on arrive en avance." Bon je me lance, je sortis la tête haute, me tenant les mains, je vis les yeux brillants de Louna qui tentait tant bien que mal de retenir un cri d'euphorie, Tartin me fixait en souriant en me détaillant de la tête au pied, quant à Farod il me regardait intensément, la bouche entrouverte comme si il venait de voir un esprit.

PDV Clément:

Elle est absolument magnifique, le mot est d'ailleurs trop faible pour décrire ce que j'ai sous les yeux. Je n'arrive pas à en croire, j'ai l'impression de revivre le soir où je l'ai vu pour la première fois, son regard, sa posture. J'ai qu'une envie, l'embrasser.

PDV Moi:

Je ne savais plus où me mettre, Louna me sauta dans les bras et me cria: " Il faut que tu repartes avec, elle a été faite pour toi.

- Je sais pas...j'en ai pas besoin, dis-je encore confuse.

- Mais tu ne peux pas repartir sans, si tu veux je te l'achète avec toute mes économies s'il faut, mais il faut que tu l'aies, dit Louna.

- Ça va pas non, Louna écoute...

- Moi je vais te la payer, intervint Farod.

- Non mais ça va pas, il est hors de question que tu me payes quoi que ce soit Farod !

- Si ce sera ton cadeau de bienvenue, me dit-il en me faisant son fameux clin d'œil.

- Je te l'interdis, je ne veux pas que tu gaspilles ton argent pour moi, dis-je en colère.

- Tu veux bien arrêter, tu le mérites, tout autant qu'une autres personne alors arrête de te sentir inférieur aux autres un peu, dit-il en fronçant les sourcils.

- Parce que tu crois que je suis plus exceptionnelle que les autres..., dis-je de plus en plus en colère.

- OUI !, Arrête de te croire inférieur à tout le monde, j'ai envie de te payer quelque chose parce que ça me fait plaisir et parce que je t'aime bien , dit-il en colère.

- MAIS MOI JE NE VEUX PAS QUE TU GASPILLES TON ARGENT POUR MOI FAROD ET SI TU EN SAVAIS PLUS SUR MOI, TU COMPRENDRAIS POURQUOI..., dis-je en hurlant." Sur ceux je retourna dans la cabine en claquant la porte, Louna toqua pour essayer de me faire sortir, mais je ne voulais pas. Je pleurais toute les larmes de mon corps, si seulement il savait...si seulement il savait que je n'ai plus longtemps à vivre et que c'est pour cela que je ne veux pas qu'il me paye quoique ce soit. Si seulement il savait pour mon accident. Si seulement il savait que je l'aimes, que je l'aimes depuis la première fois que je l'ai vu, dans la vidéo de Madhi Ba ("qui de nous 3"). Je l'aimes de tout mon cœur, autant qu'il est possible d'aimer quelqu'un, mais je ne pourrais jamais être avec lui, à cause de ma situation, à cause de mon âge: j'ai 16 ans.

Le temps d'un été (farod fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant