Chapitre 3

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Je ne savais que dire ni où me mettre, mon cœur battait tellement fort que je craignais qu'il ne l'entende. Je me forçais à agir comme si de rien n'était. Je regagnais mon siège et continuais à m'affairer.

Lui: Fatima!

Je sursautais
Moi: oui?

Lui: je te parle non?

Moi: moi?!

Lui: il y a qui d'autre dans ce bureau à part nous deux?

Je ne répondis pas

Lui: Fatima, je pense que tu as certainement des choses à me dire

Moi: qui ça?! Moi? Non je ne pense pas M. Fall

Lui: ne sois pas dupe arrête de jouer avec mes nerfs! Il ferma lentement les yeux, sera sa mâchoire et les poings bien ferme. Fatima, maintenant je comprends tout, TOUT! je comprends pourquoi tu as disparu du jour au lendemain, Fatima, tu aurais dû me prévenir, tu aurais dû me dire que tu attendait mon enfant

quand il dit mon enfant, je le stoppa net

moi: Mouhamadou, de quel enfant parles-tu? dis moi! qui te dis que c'est le tien?

lui: Fatima toi aussi il faut être aveugle pour ne pas remarquer que ce petit garçon est mon fils!

moi: eh bien je te dis que c'est pas le tien. et puis s'il te plait laisse moi vivre ma vie paisiblement, tu y a assez fait de dégâts comme ça...

lui: Fatima, je reconnais qu'entre nous les choses ne se sont pas passées comme elle étaient supposées. je te demande juste une chose, laisse moi connaitre mon fils,

moi: tu n'es pas le père de mon fils mais juste son géniteur! ne cherche même pas à le connaitre nous avons une vie paisible.

lui: Fatima, ne me pousse pas à bout, j'ai reconnu mes erreurs et je pense que tu n'as pas le droit de priver cet enfant innocent de son père,

moi: mais quel père?! khana dégo limala wakh ( tu n'as pas compris ce que j'ai dis) c'est MON enfant, j'ai toujours joué les deux rôles, j'ai été son père et sa mère en même temps, et jusqu'à présent on s'en sort très bien. il n'a pas besoin de toi, vie ta vie et laisse nous vivre la notre

il se leva, fit quelques pas lents et me regarda, les mains dans les poche avec un sourire sournois

lui: Fatima, Fatima, Fatima... ne joue pas à ce jeux là avec moi, je peux être très conciliant, mais ne doute surtout pas de mes capacités à obtenir ce que je veux

moi: ah oui, tu me menace? saches que bébé Lamine est ma vie et je ne laisserai rien ni personne nous séparer

lui: ah tu l'as appelé Lamine comme moi, son père et tu oses nier que c'est mon fils? Je te préviens juste. tu sais, je peux demander un test de paternité et réclamer la garde exclusive de mon fils. j'ai les moyens de faire tout ça et même plus si nécessaire sans pour autant lever le petit doigt.

là je commençais à avoir peur, mon fils, mon trésor, je ne pouvais penser à l'éventualité de le perdre. je savais que je n'avais pas les moyens de me battre avec ce monstre, mais partager la garde de mon fils j'y pensais même pas car je savais que tôt ou tard il me le volerai et partirait loin avec lui, sans moi...

je continuais de le regarder bouche bée,

lui: bon, comme je suis gentil, je vais te donner trois jour pour réfléchir tu me diras laquelle des deux méthodes tu as choisi, la douce ou la radicale

sur ce il se dirigea tranquillement vers la porte et sorti. je le regardais s'en aller et quand il ferma la porte, je fondis en larme. non, il ne pouvais pas me faire ça, il ne peux pas me prendre mon petit trésor...

Pour toi mon éternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant