Harry & Avery
C'est fini, la guerre est fini. Les anglais on eu du mal à partir de la France, mais finalement ils y sont parvenu, malgré les milliers de mort qu'il y a pu y avoir. Harry se sentait mal, il pensait qu'ils étaient des lâches, mais il ne voulait pas mourir, oh non, il voulait à tout prix rentrer chez lui.
Il regarde le paysage qui défile depuis l'intérieur du train qui les ramène dans son petit village d'Angleterre. A chaque stations les gens les acclament, les femmes vont vers leur maris et les prennent dans leur bras pour les serrer aussi fort qu'elles le peuvent, les enfants des hommes font la même chose.
La fin d'une guerre annonce aussi la fin de la misère, les anglais on fait leur part du travail, ils ont perdu des hommes, des esprits seront à jamais hantés, et des réfugiés se feront à jamais petit. Harry n'arrive plus à dormir, a chaque fois qu'il ferme les yeux il revoit ses camarades se faire tuer à ses cotés, il revoit son arrivé en France qui a était des plus désastreuse.
Il n'avait jamais pensé que c'était aussi horrible la guerre, on ne leur disait que du bien de celle ci, aider la patrie, aider un pays dans le besoin, rendre service. Il était d'un coté motivé à y aller, mais le jour venu, il n'a presque plus voulu monter dans le train qui allait l'emmener au bateau pour son départ en France.
A la fin, il ne comptait plus le nombre de fois où il avait faillit mourir, il ne comptait pas non plus le nombre de fois où il a prié pour retrouver son chez lui sain et sauf, retrouver sa famille qui l'attendait tout en priant, elle aussi, pour qu'il ne soit pas mort. A chaque fois qu'elle voyait le maire dans les rues se diriger vers des maisons, elle priait pour qu'il ne vienne pas chez elle.
Parce que en temps de guerre, tout le monde sait que le maire ne se déplace pas pour de bonne nouvelle.
La guerre change les hommes, Harry ne se reconnaissait pas, il était autrefois un homme bon et qui ne voulait le mal de personne, mais maintenant le voila qui a tué des hommes sans même avoir une once de pitié en les voyant suffoquer devant lui, en voyant leurs yeux l'implorer de ne pas tirer, mais c'était ça, ou c'était lui qui y passait.
Il ne voulait pas se faire d'ami, il ne voulait pas avoir mal si ils venaient à mourir, mais quand on est tout le temps avec des hommes, on est obligé de parler pour s'entraider, même si ils se disaient amis, Harry savait au fond de lui que ça ne durerait pas, il s'était préparé à la mort, il s'était mit en tête qu'il pouvait mourir à chaque moment de la journée.
La seule fois où il a ressenti un sentiment de bien être, c'est quand il s'est retrouvé dans le bateau d'infirmerie pour rentrer chez lui, il pensait que tout était fini, qu'il allait enfin être tranquille et retrouver sa vieille boulangerie de village. Mais non, il a fallut que ces satané Allemand envoie une bombe sur le bateau.
La seconde fois c'était quand il est monté à bord du second bateau, où encore une fois les Allemands ont attaqué, il ne pensait vraiment pas survivre avec toute l'eau qu'il y avait, mais quand il a vu Tommy, l'homme qui l'avait aidé à monter sur le pont après l'attaque à l'infirmerie, partir vers une lumière il l'a suivit et a enfin pu respirer.
C'est de la qu'il a perdu son sang froid, il voulait rentrer, il en avait marre, il se demandait pourquoi se gars qui était là et qui ne parlait pas, était avec eux, il a voulu le tuer, il allait le faire, mais il ne la pas fait, il a même essayé de la sauver, mais malheureusement, il n'y est pas arrivé, il s'est sauvé lui, mais est ce que l'on peu lui en vouloir ?
"Tu ne sors pas ?" lui dit Tommy. "On est arrivé, on est chez nous." dit il en partant.
Harry prend le temps d'analyser ce qu'il vient de lui dire. On est chez nous, il est enfin rentrer. Il se lève et attrape son sac qu'il met sur son épaule. Il sort juste après Tommy, mais ne lève pas la tête, peut être que les personnes aux autres station était heureuse, mais peut être qu'ici elles sont honteuse.