Les hommes ferment cette grosse boite en bois. Je me sens vidé, comme ci mon âme, mon cœur, toute ma joie, ma raison de vivre était parti avec elle quand elle nous a quitté. Amélia est morte il y a une semaine à cause d'un homme qui était contre l'homosexualité dans le restaurant où elle travaillait.
Amélia aimait les femmes, et les gens sont tellement peu ouvert d'esprit qu'ils s'en ont prit à elle parce qu'elle a embrassé une femme. J'étais tranquillement chez moi, quand le téléphone a sonné. C'était sa mère. Elle était en larme. Elle m'a dit qu'elle était morte.
Amélia était ma meilleure amie, je ne sais pas comment je vais faire sans elle. Comment je vais m'en sortir. Je l'aimais vraiment, nous étions comme des frères et sœurs.. Mais il a fallut qu'elle me soit enlevé si brutalement. Je ressens cette douleur au fond de moi, une douleur qui je pense ne partira jamais, même Charlie, ma petite amie, ne pourra pas m'enlever cette douleur.
Ca fait une semaine qu'elle n'est plus la et la douleur ne part pas. Au contraire, elle s'intensifie. J'étais avec elle quelques heures avant sa mort et maintenant je me retrouve devant son cercueil qui s'apprête à être enterré six pieds sous terre. Il n'y a pas un bruit, aucune parole n'est échangés, j'entend des pleures, des sanglots, des gémissements de douleur.
Amélia était aimé de tout le monde. Elle était douce et gentille, elle voulait la paix, elle était dans son monde, mais elle était elle et c'est pour ça que tout le monde l'aimait. L'homme devant nous commence son infernale discours à propos de dieu pendant que le cercueil descend doucement au fond du trou.
Je m'avance et jette un tournesol, sa fleur préférée. Elle les aimait parce qu'il lui rappelait le soleil et qu'elle trouvait que le noir au milieu représentait un œil, comme si quand il pointait le bout de leur nez, ça voulait dire qu'il allait faire chaud. Amélia ne se trompait jamais avec le soleil.
Charlie serre ma main dans la sienne et je la rapproche de moi pendant qu'elle m'embrasse la joue. Tout le monde commence à partir mais moi, je reste devant ce trou où se trouve ma meilleure amie. Je demande à Charlie de me laisser seule, elle le fait et me dit qu'elle m'attend dans la voiture.
Je m'assois devant elle et prend ma tête entre mes mains avant de lâcher un sanglot qui sort d'au plus profond de moi-même. Des larmes coulent seuls sur mes joues, je n'arrive vraiment pas à croire qu'elle soit partie. Je lève la tête et regarde la plaque en marbre avec son nom écrit dessus et sa photo à coté.
Ses beaux cheveux teint en bleu avec ses racine noir et ses yeux vert qui reflétaient avec l'océan quand on allait à la plage ensemble durant l'été. Elle était une incroyable romantique, elle était toujours la fille qui avait une imagination débordante. Elle belle de l'extérieur, comme de l'intérieur.
Je renifle et me lève pour rejoindre Charlie qui m'attend dans la voiture. Nous roulons jusqu'à notre appartement et à peine nous rentrons que je m'assois dans le fauteuil et regarde un point devant moi.
"Tu veux quelque chose ?"
"C'est elle que je veux."
"Je sais.." dit elle en prenant ma main.
"Non ! Non tu ne sais pas !" criais je en me levant.
Je prend ma tête entre mes mains et me mord la lèvre. Elle se lève et s'approche de moi pour me prendre dans ses bras, la où je commence à pleurer. Elle me propose d'aller dormir, que ça me ferais un grand bien. J'accepte je pars dans notre chambre pour dormir.
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"Amélia ?" dis je en fronçant les sourcils.
"Salut beau gosse." dit elle suivit d'un clin d'œil.