Reste avec moi | Dylmas

Le parc

Externe:

A la Fashion Week les antimonarchistes se sont emparés des écrans et ont divulgués des clichés et vidéos de la famille royale se déchirant. 

Simon

« SIMOOOON »
Un grognement se fit entendre dans la chambre du garçon. Il était profondément endormi. Ou du moins, il venait d'être tiré de son sommeil, alors qu'il s'était endormi il y avait si peu de temps, peut-être deux heures en arrière seulement. Il fallait avouer que les derniers jours avaient été particulièrement stressants. Depuis l'incident qui s'était déroulé lors du défilé de la Fashion Week l'ambiance était relativement tendue, comme si tout le monde cherchait le coupable et se méfiait de chacun. C'était vraiment pesant et Simon n'avait à chaque fois, plus envie d'aller travailler. Il se demandait lui-même comment il avait été possible que quelqu'un s'infiltre au vue de la sécurité présente. Le roi devait être furax, et c'était compréhensible, vu ce qui était ressorti. Dans les prochains jours la sécurité allait surement être à son apogée.
Au final, même Simon se demandait parfois si c'était un de ses collègues qui lui faisait toujours des grands sourires qui était le coupable, et il détestait avoir des idées pareilles. Pourquoi un employé aurait-il cherché à discrédité le palais ? Lui-même n'y voyait aucune logique, vraiment aucune.

« SIMOOOOON »

Ilse redressa dans son lit, parfois, surtout dans ses moments-là, il rêvait de vivre seul. Sa mère détestait lorsqu'il restait au lit au-delà de 9h du matin. Pourtant, pour une fois, il n'avait pas cours à la fac tout autant qu'il n'était pas attendu au travail, i aurait pu récupérer son sommeil en retard mais non. Il commença à frotter ses yeux lorsque sa mère frappa à la porte et passa sa tête dans sa chambre, pour voir qu'il était en train d'émerger.

« Bon, je vais en ville, lève toi et va promener le chien s'il te plaît. »

Il hocha la tête et sa mère disparu, aussi vite qu'elle était venue. Sa mère gardait le chien d'une amie mais c'était souvent Simon qui se coltinait la tâche de le sortir. Simon adorait la boule de poile, du nom de Boule mais parfois, il aurait préféré pouvoir dormir plutôt que de faire une longue promenade pour que l'animal puisse courir. D'un pas lent et tout endormi, il sortir de son lit qu'il fit immédiatement puis il se faufila sous la douche, qui mit au moins une bonne dizaine de minutes à le réveiller pleinement. Il se rendit compte qu'il allait devoir sortir par ce froid et une grimace fendit son visage à cette idée. Heureusement qu'il y avait au moins un joli soleil dans le ciel.
Il ne prit pas le temps de déjeuner, parce que de toute façon, s'il avalait quelque chose, il allait probablement le régurgiter, il était encore trop tôt pour lui. Il enfila un blouson sur son tee-shirt manche longue et col roulé. Il ne savait pas comment il avait fait pour vivre sans en hiver, auparavant.

« Boule, go ! »

Le chien se précipita, faisant la fête au petit blond qui en profita pour le caresser avant d'accrocher la laisse à son collier. C'était parti. Il referma la porte à clé et prit la direction du parc. Le chien reniflait tout et rien et Simon marchait plutôt lentement pour que le chien aille à son rythme. Une fois arrivé, il allait pour s'asseoir en direction d'un banc lorsqu'il remarqua quelqu'un qui ne lui était pas inconnu. Le curieux maladif. Il ne connaissait toujours pas son prénom, et c'était assez chiant. Il s'avança discrètement en sa direction, alors qu'en temps normal il aurait dû l'ignorer. Puis une fois derrière lui, sa main vint claquer légèrement derrière sa tête. Il n'y avait rien de méchant ou de douloureux, lorsque le brun se retourna il était passé de l'autre côté du banc.
« Alors tu as fini par goûter tous les petits fours ? »
Il n'aurait jamais imaginé venir aussi facilement vers lui alors qu'il était censé le détester, ou du moins faire semblant qu'il le haïssait. Ils fallait avouer que leurs dernières rencontre n'avait fait que le conforter dans l'idée qu'il ne le haïssait peut-être pas tant que cela. D'ailleurs le hacker allait probablement se sentir un peu trop fier en voyant que cette fois-ci, il ne l'avait pas ignoré comme il savait si bien le fait habituellement.