Chapitre 1 (Partie 1) Athalia

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Au milieu de nulle part, j'arrivai et je poursuivai mon chemin. Ce chemin était en plein centre de la forêt. Cette forêt était tortueuse et emplie de ronce et de fougère. Il était difficile de parcourir ces bois grouillantes de vie. En effet, je sentais sous chacun de mes pas la respiration de chacun des êtres vivants qui environnaient les lieux où je me trouvais. Je savais aussi que le danger était partout car j'étais dans une forêt où il y avait le plus d'êtres dangereux allant de vulgaire petite vipère venimeuse au roi de la forêt, le dragon des bois de Walia. Ce dragon sévissait depuis plus de vingt ans et semait la terreur dans tous les endroits où il passait. C'était pour cela que l'on m'avait payé, pas assez à mon goût, étant donné que je devais payer l'entretien du matériel, qui était très élevé. Enfin bref j'étais payée pour éliminer les grandes menaces. Dans cette tâche, j'étais aidée par des êtres que j'étais la seule à voir. Il s'agissait de génies et de dijins, qui représentaient respectivement les Sept Vertus et les Sept Vices Moraux. Ainsi, je pouvais vous citer ces quatorze éléments morales : en ce qui concernait les vertus représentées chacune par un génie, il y avait la Foi, l'Espérance, la Charité, la Prudence, la Tempérance, la Force et la Justice ; puis en ce qui concernait les vices, représentés par dijins, il y avait l'Avarice, l'Envie, la Luxure, la Colère, la Gourmandise, la Paresse et l'Orgueil. Ils m'apparaissent sous la forme d'êtres minuscules qui ressemblaient à des elfes sauf qu'ils sont ailés. Je savais ce que vous alliez me dire encore une folle dingue qui croyait voir des choses qu'elle seule pouvait voir. Mais je m'en fichais de ce que vous pensiez car je savais que je disais la vérité et que je n'avais pas besoin de votre approbation pour dire que ce que j'affirmais étais entièrement vrai.

Il fallait que je me calme, je n'avais aucune raison de m'énerver. En effet, j'étais toute seule dans cette satanée forêt. Elle n'en finira donc jamais. Tout à coup, j'entendis un bruit qui n'a rien n'a voir avec le bruit de pas des animaux forestiers, je me mis donc en hauteur en grimpant en haut d'un chêne, pensant que le feuillage de ce vénérable chêne pourrait me dissimuler. C'est alors que je vis un homme étrange. En effet, il était passé de l'apparence d'un homme d'une vingtaine d'année, mais dont la lumière de la forêt ne me permettait pas de distinguer clairement les trait, à l'apparence de chat. Eh bien, j'avais beau avoir voyagé depuis ma tendre enfance, j'étais tout de même étonnée de croiser un individu comme cela. Il s'agissait d'un chat sauvage au pelage entièrement noir ce qui était très étrange, quand on savait qu'habituellement un chat sauvage avait le pelage qui va du marron au beige. Les génies ainsi que les dijins me conseillaient, ce qui m'étonnait car je savais qu'ils étaient toujours en guerre entre eux, d'aller le voir pour demander mon chemin. Je descendis donc de l'arbre et partis à la rencontre de cet être étrange qui semblait être un être magique, sans doute un enchanteur. Mais en arrivant en bas de l'arbre, je m'étais rendue compte que le chat sauvage avait disparu.

C'est alors que j'entendis un miaulement qui s'approchait du grognement, j'eus tout juste le temps de réagir et de sauter sur le côté pour échapper au chat sauvage. Par ailleurs, il repartit à la charge et m'attaqua à nouveau. Là, je pus réagir, vu qu'il fonçait tête baissé, je fis un pas sur le côté et le pris en revers pour que je puisse l'assommer. Une fois assommé, je le ligotai et je l'emmenai avec moi. Après plusieurs minutes de marche, je vis un bosquet. Ce bosquet était magnifique, il y avait plusieurs sorties et ces sorties ressemblaient à des portes de sortie. Ces portes de sortie étaient faites de ronces, d'orties et de lauriers, tous ceux-là enchevêtrés les uns aux autres. Chacune des sorties semblaient s'ouvrir sur des tunnels de feuillage. Cette atmosphère renforça l'idée d'enfermement chez moi. Toutefois, j'installai mon « prisonnier » et allai chercher tout ce qui était nécessaire pour allumer un feu. Je refis donc chemin inverse pour trouver le nécessaire pour faire du feu. Je pris des pierres et du bois, en veillant à ce qu'il ne soit pas mouillé. Je ramenai le tout au camp improvisé où je vis que mon « invité » commencé à s'agiter. Alors j'attendis en face de lui qu'il se réveillait complètement. Mais il semblait difficile à réveiller complètement, Alors je décidai d'allumer un feu en plaçant d'abord des pierres autour du futur foyer. Puis j'entrepris de placer le petit bois et commença à allumer le feu. Après plusieurs tentatives aussi infructueuses les unes que les autres, je décidai de réveiller mon prisonnier. J'entendis mon prisonnier qui maugréa. Il s'agita et ouvrit enfin les yeux. Il faillit se dégager et se détacher de ses liens, mais étant donné que les liens étaient très serrés, il échoua. Je pris donc la décision de me présenter.

« Je m'appelle Athalia, je suis une chasseuse de prime. Dis-moi qui tu es.

- Je n'ai pas répondre à mon geôlier..., me répondit-il froidement.

- Eh bien soit ne me réponds, mais saches que je ne détacherai pas... car c'est toi qui m'as attaqué tout à l'heure, et pour aucune raison, il me semble... »

L'invocatriceWhere stories live. Discover now