Chapitre 1 (Partie 4) Athalia

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Il me suivit, donc, tout en portant le petit, jusqu'au lieu où se trouvait le contractant. Une fois arrivés, il commença agir dans le but de le sauver, après avoir posé le petit dragon au sol. Je pris la décision d'explorer la grande demeure pour voir s'il y a danger. Je sais normalement, je devais faire l'inverse mais l'urgence et, pour être tout à fait franche, mon état de panique m'avaient forcé à faire cette chose parfaitement illogique et absolument stupide. Si mon maître savait ça, il me montrerait avec beaucoup de violence tant par les propos que par des espèces de punissions qu'il me faisait subir à chacune de mes erreurs et de mes fautes. Mais bon, il vaut mieux que je fasse comme s'il ne pouvait pas le savoir et ce même s'il m'observe et me juge de là où il est. Alors j'observai toutes les pièces du rez-de-chaussée qui semblaient ne pas avoir subi de vole de matériel, ou du moins, si ça avait été le cas, pas de manière violente. De plus, il n'y avait personne dans les pièces du bas de la maison. Alors, je montai à l'étage et je procédai à la même analyse, mais rien. Je fis de même pour le second et dernier étage de demeure puis je descendis à la cave où je ne vis rien de spécial, rien de suspect ni aucune personne. Alors, je revins auprès de Merlonios bredouille. Ce dernier était toujours affairé auprès de mon contractant. Finalement, sa présence va être plus utile que je le pensais. J'observais tous ses gestes qui me semblaient plus précis que ceux d'un artiste ou d'un artisan. Je pourrais dire que Merlonios était, en quelque sorte, un artisan de la vie. Je sais, mes propos peuvent choquer les plus grands religieux de ma planète que sont les enchanteurs, plus particulièrement les fanatiques, qui appelaient leur conseil, le Conseil de la Vertu et du Vice. Ce conseil de tarés était composé d'enchanteurs aigris et totalement impuissants. Ils retrouvaient un semblant de puissance en menant devant les tribunaux des gens innocents à tous bouts de champs. La plupart des accusés étaient soit condamnés à la prison à vie soit condamnés à mort par pendaison et, pour les soi-disant sacrilèges, c'était le bûcher sur la place publique. Donc, vous pouvez aisément comprendre que, pour le Conseil de la Vertu et du Vice, je suis anomalie qu'il faut maintenir dans une espèce de prison doré : il faut donc me maintenir en vie tout en me privant de ma liberté et en m'en laissant qu'une illusion. Je sais aussi qu'ils veulent utiliser mes dons pour leur idéologie à la noix. Ce que je sais là, je le sais grâce à mon maître.

Je vis alors le petit dragon se lever. J'allais réagir mais il fit une chose à ce que je ne m'attendais pas...il s'était mis à aider Merlonios à sauver la vie du contractant. Je me sentis inutile... Que puis-je faire ? Je me mis debout en dansant d'un pied sur l'autre

« Arrête de faire ça !!! m'ordonna Merlonios. Tu me stresses...

- D'accord... »

Je m'assis et continuai de les regarder. Je crus que le temps ne s'écoulait pas et que le temps s'était suspendu. Je m'ennuyais ferme, je crus que je m'étais endormie. D'un seul coup, je sentis mon esprit divagué et navigué dans les rêves. Je traversais les quelques temps de repos entre plusieurs le long des songes bons ou mauvais et des nombreuses phases de sommeil. Je vis, alors, une chose qui m'effrayai et pourtant il y a très peu de choses qui me faisaient peur. Ce que j'avais vu, c'était mes amis invisibles enfermés dans des cages desquels ils ne pouvaient pas sortir. Je ressentis leur détresse et j'eus mal pour eux, j'éprouvai les mêmes sentiments qu'eux. Je sentis que je criais. C'est alors que je sentais bien que l'on me secouait pour me réveiller. Je me réveillai en sursaut. J'eus face à moi le visage de Merlonios et je vis mon contractant qu'il était revenu à lui. Cet homme était d'âge mûr et était voûté sous le poids, sans doute, de ses responsabilités, enfin je crois. Il expliqua qu'il était très malade ensuite qu'il allait bientôt mourir et qu'il recherchait seulement son enfant, et cet enfant était le dragon. Il nous dit également qu'il était lui-même un dragon mais que lui a préféré conserver son apparence humaine au dépend de la forme dragonique. En effet, les dragons vivaient éternellement quand ils choisissaient de vivre sous forme saurienne en prenant le moins possible la forme dragonique. Mais autrement, s'ils choisissaient la vie humaine, ils vivaient entre trente et quarante ans, car ils étaient de santé beaucoup plus fragile. Le choix s'effectuait à l'adolescence. Du reste, ce très cher contractant, une fois qu'il eut retrouvé son fils, et ce même si c'était un criminel, me remercia et me remit la récompense. Je savais qu'il ne voulait pas que je le remette aux autorités Walienne car il savait qu'il allait mourir exécuté. Avec mon nouvel ami, on s'en alla et on sortit de la demeure du contractant, après l'avoir remercié pour la récompense.

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⏰ Last updated: Sep 12, 2018 ⏰

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L'invocatriceWhere stories live. Discover now