Anna Tolisso
Je respire un grand coup en arrivant à l'extérieur. J'ai l'impression que ça fait des heures que je n'ai pas pu respirer réellement. Pourtant, le voyage en taxi n'a duré qu'un quart d'heure. Je déteste Lyon, je déteste les taxis et je déteste le temps de merde qu'il y a ici. Pourquoi faut-il qu'il pleuve le jour où j'arrive ? Je remercie l'homme qui m'a conduit jusqu'ici, le paye et entre dans l'enceinte du stade, mon badge à la main. Un homme me fait signe de le suivre. J'ai failli être en retard à cause d'une panne d'avion. Je n'aurais jamais pardonné à la compagnie aérienne, si c'était le cas. Quand je vois l'homme que je suis venue voir, je soupire. Il me repère et s'approche.
Deschamps : Mademoiselle Tolisso, c'est un plaisir de vous rencontrer, enfin !
Anna : Tout le plaisir est pour moi, Monsieur Deschamps.
Deschamps : Je suis obligé de vous interrompre : appelez-moi Didier, d'accord ?
Anna : Si vous m'appelez Anna, je vais voir ce que je peux faire.
Didier : Comme prévu, votre frère ne sait rien de votre arrivée.
Je hoche la tête, le remerciant. Il fait un geste pour m'indiquer que je dois le suivre. Les onze joueurs qui vont commencés le match contre les Etats-Unis me regardent passer alors que j'ai accroché le badge autour de mon cou. Quand mon père m'a proposé de faire une surprise à Corentin, je n'ai pas pu refuser. Il m'a mit en contact avec Deschamps et me voilà au Parc OL à rejoindre mon frère. Quand j'arrive devant les sièges des joueurs de l'Equipe de France, mon frère est en pleine discussion avec Thauvin qui est derrière lui. Je souris et monte les quelques marches. Grâce à mes baskets, il n'y a aucune chance qu'il sache qui arrive. Je pose mes mains sur ses yeux et l'empêche de bouger la tête. Ses coéquipiers me fixent tous.
Corentin : Putain, les mecs, sérieux ?
Thauvin : On te donne des indices, si tu veux.
Corentin : Si vous avez que ça à faire.
Kimpembe : Jolie.
Corentin : Pas toi, déjà, vu ta gueule. J'en sais rien, moi !
Thauvin : Petit.
Corentin : Antoine.
Lemar : explose de rire T'es con, putain ! J'suis mort !
Hernandez : Brun.
Corentin : Je sais pas ! Y a pas de petit brun, dans l'équipe.
Thauvin : Qui t'as dit que c'était de l'équipe ? Ca peut être quelqu'un d'autre.
Corentin : Anna !
Je retire mes mains et croise les bras, boudant. Il se tourne et se lève, me prenant dans ses bras alors que je ne déride pas.
Corentin : Quoi ?
Anna : Petite ?
Corentin : Tu es ma petite soeur !
Anna : Vas te faire foutre, Tolisso.
Corentin : Je te retourne la chose, mini-Tolisso.
Thauvin : On a le droit d'être présenté ?
Kimpembe : Florian, je te présente Anna Tolisso, Anna, je te présente Florian Thauvin. Et moi, c'est Presnel...
Anna : Kimpembe. Je sais. Je suis le PSG, alors relax. D'ailleurs...
Corentin : Ne te lance pas là-dedans, p'tite soeur !
Anna : Draxembe, hein ?
Kimpembe se lève et se met à me courir derrière. J'entends mon frère soupirer un "j't'avais prévenu." alors que j'accélère. Rapidement, alors qu'on est dans le tunnel, il me rattrape. En même temps, il est footballeur. J'aurais dû m'attendre à ce qu'il me rattrape facilement.
Anna : C'est bon, t'as gagné ! Tu peux me lâcher.
??? : Ca s'amuse bien, par ici, à ce que je vu.
L'accent est moche et le français peu certain. Je sais qui s'est avant même d'avoir relever la tête. Je le fais tout de même et vois le numéro 7 allemand.
Anna : Draxembe is real. murmurant
Presnel : Vas te faire foutre !
Anna : Pas par toi, tu seras visiblement trop occupé pour ça.
Il me lâche et se dirige vers Draxler alors que je rejoins mon frère, essoufflée. Je déteste courir. C'est officiel : je laisse Kimpembe tranquille avec Draxler et le Draxembe. Le match a commencé et je suis nos joueurs du regard. Y en a déjà que je sens vraiment pas.
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Unconditionally w/ MBappe
FanfictionCover By @Ellysabellassia -Tu me casses les couilles, MBappe ! -T'en as pas, Tolisso ! -Très drôle ! -Ce n'est qu'un constat, ma belle ! Kylian MBappe x Anna Tolisso