Prologue

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Je m'appelle Katie,et j'ai 17 ans. Physiquement on pourrait dire que je suis plutôt "banale". Je ne suis ni grande ni petite, je suis assez corpulente sans être grosse, j'ai les cheveux ondulés châtains et les yeux d'un vert-bleu plutôt marquants. Je dirais même que c'est ma particularité physique. En revanche,  j'ai un caractère fort. Je ne le cache pas, même si je devrais sans doute ne rien dire... Je suis très capricieuse, et je ne supporte pas avoir tord... Pourtant, il n'y a pas plus peureuse que moi...

Cela faisait, un quart d'heure que je suppliais ma mère pour aller au cinéma avec une amie. Elle ne cédait pas, me considérant certainement comme une gamine.

"- Mais, s'te plaît maman! Laisse moi y aller avec Jessica...

-Et comment tu vas y aller? En plus, qui va m'aider à la maison pendant que tu n'es pas là?

-En bus comme je t'ai expliqué cent fois... C'est obligé en n' habitant pas en ville. Je la rejoindrai là bas. Et si tu veux, je t'aiderai quand je rentrerai ce soir...

-Tu sais bien que je n'aime pas quand tu prends le bus seule... Ce n'est pas la première fois que tu me dis ce genre de chose, mais au final, tu ne fais jamais rien!

- S'il te plaît maman! Je te promets que je ferais des efforts...

Elle baissa la tête et soupira fortement puis me répondit.

-Bon... D'accord..."

Je fis un petit saut de joie et m'éclipsai jusqu'à ma chambre. Je me préparai en quelques minutes, descendis jusqu'au salon, embrassai ma mère et partis. Le bus ne mit pas longtemps à arriver et j'étais pressée de pouvoir m'installais tranquillement avec ma musique. Enfin assise, avec dans les oreilles un son de Beyoncé, ensuite de Rihanna, et d'autres chanteurs et chanteuses différents, je fermai les yeux et je m'assoupis. Le bras contre la fenêtre et la tête sur la main, mon somme était des plus agréables.  

Le bus stoppa d'un coup net et mon réveil fut brutale. Les yeux et le visage encore endormis, je me frottais rapidement du front jusqu'à la bouche tentant de me réveiller. Tous les passagers du bus descendaient rapidement, se précipitant et se bousculant. Ne sachant pas réellement ce qu'il se passait, je suivis le mouvement.

Tout le monde se regroupait autour de quelque chose. Je ne voyais absolument rien et les gens s'interrogeaient sur ce qui était entrain de se passer. Je me faufilai tant bien que mal jusqu'à la cause de cet attroupement et ma stupeur fut des plus grandes. Ce qui se passait n'était pas très clair. Un civil blessé et un policier se trouvaient au centre. Le publique avait formé un cercle autour d'eux, créant un diamètre d'environ dix mètres. Toutes les personnes observaient silencieusement, mais des chuchotements trahissaient ce calme. Le civil se mit alors à avancer lentement, très lentement vers le policier. Il marchait ou plutôt ses pieds traînaient le long du sol. On entendait seulement le souffle de la victime. Un souffle étrange, qui se coupait et était suivie de gémissements à chaque effort qu'il faisait. Le policier lui hurla de s'arrêter, mais l'homme continua dans sa lancée. L'agent sortit son pistolet de sa ceinture et le pointa en direction du blessé. De ce mouvement, un filet de sang glissa le long de son bras et quelques gouttes s'écrasèrent à ses pieds. Suite à ça, le souffle du civil s'accéléra et il s'élança comme il pu vers le policier. Sa course se faisait par petits sauts et sa jambe gauche trainait sur la route; elle avait l'air cassé. Malgré tout, il était rapide et ne ralentissait pas peu importe les ordres qui lui étaient ordonnés. Il s'avança de plus en plus et l'attrapa violemment. L'agent n'hésita pas une seconde et lui tira dessus. Des hurlements de terreur retentirent et de nombreuse personnes commencèrent à courir. L'homme recula mais ne tomba pas. Une nouvelle balle se figea dans son torse  et, à cet instant, il s'écroula au sol. Un silence pesant s'installa ... On se lançait des regards inquiets, interrogateurs, de peurs... Les personnes qui étaient présentes réalisèrent ce qui venait de se passer; un homme avait été abattu... Mes mains commencèrent à trembler... Mes lèvres devinrent sèches, et des gouttes de sueurs coulèrent le long de mon front. Les gens commencèrent à se pousser pour partir. Ce fut à ce moment là, qu'une petite fille tomba à côté du cadavre. Sa peluche était tombé tout proche du corps et lorsqu'elle ramassa le jouet, la victime l'attrapa par le poignet et l'attira jusqu'à sa bouche pour lui arracher une partie de son cou! Suite à ça, tout se passa très rapidement. La petite hurlait, je hurlais, tout le monde hurlait et la bête gémissait et dévorait l'enfant. Des gens se mirent à courir, la mère de la fillette se rua sur la chose. Tentant de sauver sa fille qui se faisait déchiquetait et dévorait. L'homme à terre se retourna, lâcha la fille et mordit le mollet de la femme. Tout le monde hurlait, du sang giclé partout. Les gens se cognaient entre eux, se marchaient dessus...

Moi, j'étais pétrifiée de terreur. Je regardais la scène, impuissante. Le policier et quelques autres personnes étaient dans le même état que moi. L'agent tremblait et avait sa tête entre les mains. Il parlait tout seul. Je me dirigeai alors vers lui. Je commençai à le secouer pour le sortir de sa torpeur.

-Il faut partir vite!

-C'est...C'est la fin...

-Qu'est ce que vous racontez? Fin de quoi?

-Tout...Tout... Tout le monde... mourir...

-Comment?

A ce moment, des gens se ruèrent sur lui, m'entraînant dans leur mouvement. Ils hurlaient tous, lui demandant ce qu'il se passait. Alors que j'essayais de m'extirper de ce chaos, je me fis bousculer et je glissai dans un trous le long de la route. Je commençai à rouler entre les cailloux et j'aperçus  la fillette qui se relevait, la bouche pleine de sang; se jetant sur un homme. 

Ma vision se troubla et je ressentis une grosse douleur au niveau du crâne, jusqu'à perdre complétement connaissance. Les dernières choses que j'entendis, furent les cris du chaos qui commencé...

ApocalypseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant