GIF SERIES | Flash

15. Team Flash

    Cela devait seulement être une simple visite à l'hôpital.

   Une amie à toi s'était faite opérée et tu étais revenue lui rendre visite. Tu t'étais forcée à y aller car tu détestais les hôpitaux: tu y avais passé de longues heures pour parler de tes cauchemars. Accompagnée de fleurs, pour apporter un peu de gaieté dans cet endroit triste, et de chocolats, tu es entrée dans sa chambre.

« Salut ! Tu as meilleure mine que la dernière fois. »

« Ça c'est grâce aux chocolats que tu m'apportes. Bientôt le lit ne supporta plus mon poids à cause de toi! », blagua-t-elle alors que tu changeais les fleurs du vase sur la table.

« Et tu as aussi retrouvé le sens de l'humour... »

   Tu as eu une peur bleue des aiguilles et avait toujours évité d'en croiser une. Alors à la vue de l'infirmière entrant dans la pièce avec l'objet de tes peurs, ton sang se glaça et ton corps entier se figea. La peur et l'angoisse prirent possession de ton corps. Tu assistais à ton propre cauchemar.

Pensant au début qu'il s'agissait de ta peur, tu te rendis compte que quelque chose d'autre n'allait pas. Tu avais la même sensation que celle lorsque l'accélérateur de particules avait explosé, mais plus intense. Soudain, tu sentis que quelque chose se transformait à l'intérieur de toi; tu devenais une metahumaine.

—

« Mademoiselle Y/L/N ça va ? Vous vous êtes évanouie tout à l'heure. »

   Tu as lentement relevé la tête vers l'infirmière. L'infirmière était couverte d'insectes en tous genres. Tu te mis à trembler, des larmes coulaient le long de ton visage et poussas un cri terrifiant qui résonna dans tout l'hôpital. Alertes par ce cri, deux agents de sécurité accoururent dans ta chambre.

« Mademoiselle qu'est ce qu'il s'est passé ? », te demandèrent-ils en voyant l'infirmière à terre.

« Je...je »

Et tu te remis à pleurer.

« Est ce que vous avez fait du mal à cette personne ? », te demanda calmement un des deux agents.

« Oui....non...je ... », essayas-tu mais tu ne savais pas ce qu'il t'arrivait.

« Je vais devoir vous emmener au poste de police mademoiselle pour vous poser quelques questions. »

Ils s'approchèrent de toi et te passèrent des menottes. Tu n'avais même pas réalisé ce qu'il s'était passé, c'était comme si ton esprit s'était déconnecté de ton corps.

—

Tu avais été placée dans une salle en attendant que quelqu'un vienne t'interroger. Après un moment quelqu'un entra dans la pièce en claquant la porte violemment.

« Bon alors tu vas me dire ce que tu as fait maintenant parce que j'ai d'autres choses plus importantes à faire. », commença-t-il

Tu étais terrorisée par les derniers événements. Le ton de cette personne n'arrangea pas les choses et t'effraya encore plus. Et bientôt tes yeux devinrent noirs.

Le flic croisa ton regard et se mis à crier et à bouger partout, tentant d'échapper à sa plus grande peur.

Tu sortis de la pièce, apeurée par ce que tu venais de faire et te trouva au centre du poste de police. Les deux personnes qui se dirigèrent vers toi connurent le même sort que l'infirmière: ils croisèrent tes yeux devenus noirs et tombèrent à terre en pleurant, vivant leurs propres peurs comme si elles étaient réelles.