Bloquée à Heavenly Host [FR]

Chapitre 5 : Seiko Shinohara, une victime d'Heavenly Host

En voyant le corps de ce personnage que j'appréciais pendre dans la cabine des toilettes, plusieurs théories s'offrit à moi, alors que mon regard bloquait sur l'étudiante.

Déjà coté Timeline du jeu. J'étais vraiment en plein dedans, "pendant" les événements de Corpse Party. Car à la fin de l'histoire, un personnage dont j'ai oubliée le nom récupère le cadavre de Seiko Shinohara pour lui couper la langue. Donc si Seiko est toujours pendue, cela veux dire que cette scène n'est pas encore arrivée... Et donc les survivants sont toujours à Heavenly Host.

Mais un détail me revenue à l'esprit. Dans le jeu, il existait plusieurs dimensions, où sorte "d'espace". C'est-à-dire que des personnes pouvaient être dans la même salle, mais pas dans la même dimension, les empêchant de communiquer. Donc la nouvelle question était : Étais-je dans le même espace que les survivants ?

Je finis par retrouver mon esprit, arrêtant de bloquer visuellement sur le cadavre. Je pris une grande inspiration en me tournant vers le mur, dans le but de me calmer. Mes mains sur le mur, la tête baissée et les yeux clos, tandis que je respirais par la bouche.

"..."

Après quelques secondes de "remise en soi", j'ouvris les yeux, apercevant le sol en dessous de mes pieds et le mur en face de moi. Je me murmurais, laissant mes pensés sortir de ma bouche :

"Si je fais ça sur tout les cadavres, c'est mal barré..."

Je soufflais une dernière fois, puis me redressais, me plaçant en face du corps pendue. La bave ne cessa de couler hors de sa bouche.

Soupirant, je marchais sur la cabine suivante, priant pour qu'elle soit ouverte, et sans cadavre.

C'est au moment où je posais ma main sur la porte de la cabine que j'entendis soudainement des pas lourd s'approcher.

D'un sursaut, je tournais ma tête vers la sortie des toilettes, où venait les pas.

Prise de panique, je tentais d'ouvrir la cabine, en vain. Celle-ci aussi était verrouillée.

"Merde, merde ! Ouvre-toi putain !" Prononçais-je en forçant sur la porte.

Mais rien. En entendant les pas se rapprocher, ma panique se montrait de plus en plus. Je regardais autours de moi, voulant me cacher, mais je n'avais qu'une solution, qui n'était peut-être pas la meilleure.

"... Pas le choix."

Je finis par entrer dans la cabine où était le corps de Seiko, avant de fermer la porte, qui me plongea dans le noir. Je me sentais obliger de pousser le corps de l'étudiante pour me placer juste derrière. J'eu un frisson en effleurant sa main droite, horriblement glacé. Une fois derrière le cadavre, je me mis contre le mur avant de me laisser m'asseoir au sol, jambes repliés et entourés de mes bras dont mon épaule droit toucha l'angle du mur.

Je ne voyais pas grand chose, mise à part la forme petit carré de la cabine et la partie basse du cadavre. Cette sensation d'envie de pisser me mit vraiment mal à l'aise, tandis que les pas se rapprochaient. Et avoir une morte juste à coté, ce n'était pas très positif pour le moral.

Sur le coup, je priais pour que ce ne soit pas le personnage que je pensais. Car si il vient pour Seiko, il me verra et m'ouvra sans doute le crâne en un coup de marteau.

Et je n'avais pas vraiment envie de mourir ici.

Les bruits de pas étaient de plus en plus fort, ils se rapprochaient de façon lourde, comme si le parquet allaient s'écrouler. J'avais mes yeux rivés devant moi, posant mes deux mains sur ma bouche pour m'empêcher de faire le moindre bruit. De là, les pas s'arrêtent, mais je sentis une présence de l'autre coté de la porte. Mon cœur palpitait à toute allure que je l'entendais comme un tambour dans mes oreilles.

C'est alors que le calme était revenue, qu'un gémissement étrange se fit entendre, comme celle d'un zombie.

"Gnhhhhhhhh......"

Et ceci confirma l'identité de la personne... Ce personnage.

En entendant ce bruit, le nom me revenue en mémoire directement.

Yoshikazu Yanagihori.

Ce personnage est littéralement un zombie.

Il n'est pas vivant, mais pas un esprit non plus. Pour faire simple, ce personnage est le fils du tueur de "l'origine d'Heanvenly Host". En gros, il a été maudit par la femme que son père a tué, qui l'a empêché de parler. Après je ne me souviens juste qu'il est devenue un sorte de zombie qui obéit à Sachiko Shinozaki, la "méchante" du jeu. Un pur colosse tenant un marteau, et éclatant des crânes...

Après le gémissement, il eu un silence. Je n'osais pas bouger, au point d'être paralysé par le peur. Mais au bout de quelques secondes, les pas s'entendaient à nouveau, avec encore un gémissement qui s'éloignait.

"Uuuuuuuuuuuuuuuuuuurgh......."

Petit à petit, le son disparue, reposant l'éternel silence. J'en avais conclus qu'il était partie. Je marchais à quatre pattes jusqu'à la porte, que j'ouvris avec une main, avant de sortir.

Je regarde le lieu, et il semblerait que j'étais seule. Je me relevais, retirant la poussière de mes vêtements et levais la tête, les bras dans le vide. Je me demandais pourquoi il était entré ici. Peut-être qu'il avait senti ma présence ?

Mais rapidement, mon envie de pisser attira à nouveau mon attention, à en me tortiller. Je grimaçais et prononça à voix haute :

"Merde... J'ai pas envie de me pisser dessus. Je devrais aller voir les toilettes des hommes. Oh, j'espère que ce sera ouvert... !"

Mais je finis par de nouveau regarder le corps de Seiko, septique. Son corps était là, au dessus du sol. Non seulement ça me faisait de la peine de la voir comme ça, mais ça me rendait aussi mal à l'aise.

Donc, je marchais vers les éviers des toilettes, avant de ramasser un morceau de verre. Je me remis devant le corps, l'objet dans ma main gauche.

Je m'approchais de Seiko, histoire d'être le plus proche possible. Ensuite, je plaçais mon bras droit autours de la taille de cette dernière, afin d'avoir une emprise contre moi. Je me mis sur la pointe des pieds, tendant mon bras verticalement et vers la corde.

D'un mouvement facile, je coupais la corde avec le morceau de miroir. Aussitôt que la corde soit coupée que le corps tomba en avant, mais Seiko tomba sur mon épaule alors que je serrais fort sa taille d'un bras. Elle n'était pas très lourde. Je reposais mes talons au sol, avant de reculer pour sortir de la cabine. Suite à cela, je m'approchais de la dernière cabine, où il y avait l'angle du mur, et posais difficilement le corps au sol.

Je lui redressais le dos comme je le pouvais pour qu'elle soit adossée contre le mur, et lui allongeais les jambes de façon horizontal. J'en profitais pour couper la corde qu'elle avait autours du cou, lançant plus loin ce bout, laissant derrière une trace foncé sous sa peau pâle. Et pour finir, je lui relevais légèrement la tête en plaçant ma main sous son menton. Ses yeux marron fixaient droit devant, et je commençais à m'habituer d'avoir une morte devant moi.

Je posais le morceau de miroir au sol pour libérer ma main gauche, et lui ferma les paupières, avant de laisser sa tête tomber en avant.

Ainsi, je me relevais, et me mit de dos, prononçant ses mots avant de quitter les toilettes :

"Désolée, Seiko..."