CHAPITRE 3: Mystères

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PDV: Eylan

     — Eylan ?
     — Hum ?
     — Tu vas bien ? Demande ma sœur.
     — Oui.
     — Tu es sûr ?
     — Oui, très.
     — Vraiment ? Insiste-t-elle.
     OK ! Qu'est-ce que tu veux ? Je lui demande finalement.
     — Rien ! c'est juste que tu as l'air… disons, étrange.

Je souffle et fixe mon regard vers le plafond.

Sheldon reprend la parole en un murmure:

     — C'est "elle", n'est-ce pas ?

Je me contente de sourire en guise de réponse, puis quelqu'un que je n'apprécie pas forcément – que je n'aime pas du tout, en fait ! – prend la parole:

     — Désolé de vous interrompre mais, que faîtes-vous ici ?
     — Nous cherchons quelqu'un, répond ma sœur d'un air désinvolte.
     Qui ? Continue l'Alpha.
     — Quelqu'un que tu n'as pas besoin de connaître; je lui réponds d'un air faussement désinvolte.
     — On ne restera pas longtemps. On n'a aucune envie de vous déranger, ta meute et toi; reprend Sheldon.
     — Je n'ai pas confiance.
     — Donne-nous deux mois, continue Sheldon.
     — Trop.
     — D'accord, un mois.

Sheldon désespérait. Elle voulait qu'on retrouve – et arrange quelques choses – avec cette personne. Pour moi.

     — Ça marche. Mais pas un jour de plus; nous prévient-il.
     — Comme tu voudras, lui répond-t-elle avant de se tourner vers moi. Ça va aller, je te le promets.

Je lui fais un pâle sourire et après quelques secondes de silence, je m'exclame:

     Bon ! Il faut qu'on y aille, Sheldon.
     — Tu as raison, on y va; me dit-elle avec un petit sourire.

Elle se retourne encore une fois vers Nathan pour le remercier.

Je n'aime pas le fait qu'elle supplie presque les loups – et elle aussi, mais elle y est obligée.

Elle le fait pour moi.

*Le lendemain matin*

PDV: Luna

Je me dirige vers le lycée habillé de noir – jean noir, pull noir col roulé. Tout ce passe à merveille, rien d'étrange à l'horizon – remarquez l'ironie.

Arrivée à destination, je traverse sans encombre la cour, puis dans le couloir, les élèves se trouvant sur mon chemin s'écartent et dans la salle du cours, les discussions cessent jusqu'à ce que je rejoigne ma place – au fond de la salle, à côté de la fenêtre. Personne n'ose – jamais – s'assoir à mes côtés, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je sors mes affaires et attends patiemment la venue du prof.

HYBRIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant