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Chapitre 10 - Les Maîtres du Donjon

Disclaimer : Je ne possède pas Harry Potter (Ô tristesse !). xXDesertRoseXx possède le scénario et certains OC. Moi il ne me reste que la traduction ^^ (d'ailleurs je n'ai toujours pas reçu de réponse de la part de l'auteure sur l'autorisation de traduire sa fic donc si elle me demande un jour de la retirer du site, c'est avec tristesse que je le ferai)

Chapitre 10

Maintenant, Severus savait qu'il n'y avait aucun moyen qu'une adoption magique ait pu se dérouler étant donné que les Potter auraient eu à renier Harry d'abord, chose qui était très improbable. Mais il devait probablement y avoir en fin de compte une autre possibilité à envisager vu qu'Harry semblait attirer la magie ancienne… C'était quelque chose sur laquelle il devrait se renseigner et quel moment plus propice pour commencer que maintenant ?

Harry faisait les cent pas dans sa nouvelle maison – et c'était vraiment chez lui, il ne pouvait pas nier que c'était là que son cœur avait trouvé le paradis – regardant autour de lui avec émerveillement. Sev avait toujours réussi à le surprendre, mais – malgré son imagination débordante – il n'avait pu venir celle-là. Un château, rien que ça ! Et pour ajouter à cela, un château qui était un donjon auparavant, les quartiers généraux d'une famille de guerriers qui, il y a très, très longtemps, menait leur armée dans des batailles contre les gobelins et les royaumes ennemis.

Il n'avait pas fallu grand-chose de plus pour que l'imagination d'Harry commence à produire des images d'une époque désormais révolue pendant qu'il courrait dans les couloirs et les corridors, faisant semblant d'être un chevalier ou un grand sorcier en mission. Sans avoir peur de se perdre – Minnie avait dit que tout ce qu'il avait à faire était l'appeler avant qu'elle ne commence à superviser la préparation du repas ainsi que la rénovation de la tour Ouest apparemment – il montait et descendait les escaliers et courrait dans les galeries remplies de peintures d'ancêtres de Severus et de grandes figures de la magie qui le suivaient du regard, souriants, depuis leurs cadres. Ils étaient d'accord sur le fait qu'Harry avait apporté une nouvelle énergie entre ces murs et à leur maître également.

Harry devait avoir marché une heure environ avant qu'il n'arrive devant une impressionnante double porte en bois. Elles montaient jusqu'au plafond et Harry ne pouvait s'en empêcher – sa curiosité était piquée et après tout Severus ne lui avait pas interdit de rentrer dans certaines pièces du château. Et ses immenses portes étaient incroyablement tentantes… Avec un sourire léger et un soupir il se décida.

« Moi je dis, mieux vaut s'excuser d'avoir fait quelque chose que de regretter ne pas l'avoir fait ! » murmura-t-il pour lui même et poussa les portes de toutes ses forces. Sa mâchoire se décrocha à la vue – longue vie à sa curiosité ! Il venait d'arriver à la bibliothèque du château et c'était une pièce dont il pouvait facilement se rappeler. Il tourna sur lui-même doucement en observant la pièce : elle était immense et le plafond était deux fois plus haut que celui du corridor derrière la porte. En fait, le deuxième étage y était peut-être pour quelque chose, se dit-il. Parce qu'il y avait un deuxième étage, organisé autour de l'espace vide, laissant tout de même apparaître une large portion du plafond arqué, et il pouvait voir rangées sur rangées de bibliothèques, pleines de livres sur les deux étages. Le chandelier accroché au plafond n'était pas allumé mais le métal brillait à la lumière qui venait de la fenêtre teintée, sur le mur le plus éloigné de lui, derrière un superbe double escalier qui menait à l'étage supérieur.

« Wow. » croassa Harry, sous le choc, en observant la pièce autour de lui encore une fois, pétrifié. Il sortit brusquement de sa torpeur et commença à parcourir la pièce, s'attendant à moitié à voir Merlin apparaître au prochain coin. Après tout, c'était décidemment la bibliothèque de l'esprit de Severus. Et quand le garçon commença à se demander s'il ne s'était pas endormi et était en train de rêver, il entendit quelqu'un appeler son nom en haut des escaliers.