Yuki Hinata est la petite sœur d'Ema Hinata. Très protectrice et possessive, Yuki ne croit pas en l'amour et veille jalousement sur sa sœur pour la protéger des déceptions.
Mais tout change lorsqu'elles emménagent avec la famille Asahina. Entourées...
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Je marchais aux côtés d'Ema et Juli, en route vers le lieu de la cérémonie. L'excitation et l'anticipation étaient palpables dans l'air. Nos pas résonnaient dans le couloir jusqu'à ce que nous arrivions devant la porte de la salle. En l'ouvrant, nous découvrîmes une pièce vide, à l'exception d'un jeune homme aux cheveux orange vif, appuyé contre un mur.
Ema se dirigea vers lui, mais le bruit grinçant de la porte fit se retourner le jeune homme, qui nous fixa avec une expression distante. Il se dirigea vers nous, un air froid sur le visage.
« Est-ce que tu as besoin d'aide ? » demanda-t-il d'un ton glacial.
Ema, surprise par son accueil, bredouilla. « Oh, non. Nous... nous sommes juste... »
Le jeune homme la coupa sèchement. « Seules les personnes de la famille sont autorisées à être ici. »
Je sentis la colère monter en moi. Comment osait-il parler à ma sœur comme ça ? Ce n'était pas seulement une question d'étiquette, c'était une question de respect.
« Et toi, tu te prends pour qui pour parler comme ça à ma sœur chérie ? » lançai-je, ma voix chargée de menace. « Je te préviens une dernière fois, parce que tu ne sembles pas le savoir... Mais ose encore lui parler de cette manière, et cet endroit ne sera pas pour célébrer un baptême ou un mariage... mais ton enterrement ! »
Je pouvais voir la surprise et la peur dans ses yeux. Ah, j'adore ce regard choqué, c'est toujours un spectacle amusant. J'étais morte de rire à l'intérieur, bien que mon visage reste implacable, affichant une froideur calculée.
« Ne t'inquiète pas, je vais bien... tu peux te calmer, Onee-chan, » dit Ema en me caressant la tête, essayant de calmer les tensions. Ah, ma sœur chérie, elle est tellement adorable. Si seulement je pouvais la garder près de moi pour toujours, loin de toutes ces hypocrites et pimbêches...
C'est alors que des voix familières se firent entendre.
« Coucou ! »
Nous nous retournâmes pour voir « nos frères » entrer, leur gêne apparente face à la scène qui venait de se dérouler. Ils se reprirent vite, leurs visages affichant des sourires polis, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver leurs réactions amusantes. Ils étaient tous... comment dire... pas mal.
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