Le Collège de la Peur 2 : Terre en colère

17.Tsunami sur le plat pays

Blanche est au téléphone avec Mr.Sommet, et celui-ci, prévenu de la réussite de l'opération, lui a annoncé qu'elle partait avec les autres pour les Pays-Bas, sa réaction est même très... :

- Encore ?! Mais c'est que... on ne peut pas courir tout le temps, on n'est pas en mesure de gérer le destin du monde comme ça ! On ne tiendra pas longtemps .

- Peut-être, mais ça va se compliquer et il faudra que vous soyez à la hauteur, personne d'autre n'est capable de le faire . Je vous ai envoyé les billets sur vos portables, ce sera à scanner à l'aéroport vous partez à 7h15, ne traînez pas !

Il raccroche, ne laissant pas le temps à une réponse, Blanche répand la nouvelle aux autres, et elles ne semblent pas plus emballées qu'elle . Le groupe continue de courir dans les rues de la ville, de temps en temps, il y a des gens dans la rue, qui viennent découvrir l'ampleur des dégâts, des fissures longues, mais peu ouvertes, jonchent le sol laissant à la vue de tous, des amas de pierre, seuls vestiges du plan machiavélique des fantômes . Même le maire est dehors, il a ressentit le séisme, mais ne sait pas qu'est-ce qui l'a arrêté, tellement l'arrêt des ondes a été brutal, il est avec les forces de l'ordre, dehors, réveillé . Il se gratte la tête et déclare, un peu déconfit :

- Alors la fille de cette après-midi avait raison, ça n'a pas été si violent, mais tout de même... . Et puis qu'est-ce qui a pût arrêté ça ?

- Monsieur, peut-être est-ce cette gamine et ces amies qu'elle a évoqué .

- Impossible, aucun être humain ne peut arrêter un séisme, suivez moi, on rentre !

Il rebrousse chemin, comme déçu, suivis de ces gardes du corps et des quelques policiers qui le suivent . Les filles arrivent enfin à l'hôtel,le temps de remonter, de faire leurs bagages et de profiter une dernière fois de la vue, et elles en sortent, en courant, direction la gare . Elles y arrivent après un quart d'heure de course effrénée dans les rues de la cité du golden gate, le quartier est quasiment désert, le bâtiment de même, et dans le hall, aucun train prévu avant 6h30, et il n'est heureusement que 6h15, cela laisse un quart d'heure de trop pour se remettre avant de repartir . Il est l'heure, le train arrive en gare, les filles montent sans même réfléchir dedans, elles s'y posent, et s'y reposent pendant le trajet, quand le train arrive à l'arrêt qu'elles désirent, il est 7h, elles descendent et tapent un sprint vers l'aéroport encore assez loin pour qu'elles ratent leur vol . Elles rentrent dedans alors qu'il est 7h05, le temps de rejoindre les portes d'embarquement, après avoir scanné les billets, il est l'heure d'embarquer . Les filles montent dans l'engin, et déposent leurs valises dans la soute, avant de s'installer chacune à un siège, et attendent le décollage . Celui-ci arrive emportant avec lui la centaine de passagers ayant rempli à moitié l'appareil, et celui-ci s'envole, laissant derrière lui des souvenirs de " la cité sur la baie ", et embarquant les filles dans de nouvelles aventure, direction le plat pays ! Celles-ci dorment pour la plupart, n'ayant pas fini leur nuit, les seules encore éveillées sont Aurore et Blanche, et encore, la première regarde machinalement la télé et l'autre est encore sur son ordi, en train de rechercher des indices sur une possible catastrophe . Les deux autres bien évidement, sont épuisées, et ne tiennent pas le coup, ce marathon d'épreuve les malmène, et comme Shadow est intouchable, et inépuisable, elles peuvent encore courir, rien ne se fera, elles sont sur la défensive . Elles sont tellement fatiguées toutes les quatre, que même à 9h, alors que d'habitude elles sont d'attaques pour la journée, elles semblent éteintes, ne répondant qu'à des réflexes . Mais alors que la moins impliquée s'apprête à tomber dans un sommeil de plomb, elles fait une réflexion qui la réveille :

- Eh, y a Barmy à la télé !

Blanche penche la tête vers son amie, elle ne sait pas s'il est judicieux de la croire, alors elle tente d'obtenir confirmation en demandant :