Comme Homme et Loup.

Chapitre 2 : Être là où son cœur le désir.

« Il était une fois, une petite fille qui était adorait de tout le monde, de sa mère et de sa grand-mère. Elle était tellement aimée qu'on lui cousu une grande cape d'un rouge flamboyant. La petite fille en était tellement folle qu'elle la portait sans arrêt. On la nommait alors le Petit Chaperon Rouge, vive petite fille qui apportait tous les jours à manger à sa grand-mère loin du village de ses parents.

Mais il est bien connu que des malheurs arrivent sans cesse et à n'importe qui. Très vite, par un mauvais coup du sort, la petite fille fut enlevée au même titre que la grand-mère. On ne les revit plus jamais, de même que le Loup qui terrorisait tant le village à cette époque. »

Il y avait des jours où Léna détestait réellement la vie qu'elle menait. Tout était fait pour qu'elle se fasse harceler tous les jours, pour qu'elle ne soit pas un seul moment tranquille, et pour que toutes ses fautes soient mises à jour et lui revienne en mémoire à tout instant. Ce n'était pas une vie, ça. Elle ne t'aidait pas avancer, à progresser et ne faisait que t'enfoncer.

Mais ses parents disaient qu'elle était forte, que malgré son jeune âge elle était capable de supporter énormément de chose, et plus encore leur situation. Elle maudissait ses parents, car par leur faute elle se retrouvait l'esprit fragile. Ils menaient cette vie avec tant de perfection que leur lumière l'entachait, la plaçait dans une perspective où elle ne réussissait jamais, n'allait jamais assez loin.

Elle n'était pas assez bien pour être la fille de ses parents. Et chaque jour les journaux se faisaient un malin plaisir à le lui rappeler. Ce n'était pas de sa faute quand même pour être une adolescente normale, si ? Ne pouvait-on pas la laisser tranquille, rien qu'une seule fois ? Mais après tout c'est bien pour cela que sa famille l'a emmené en vacances avancés et improvisés. Leur millier de kilomètres carrés était un parfait rempart à toute la perfidie des journalistes. Personne ne pouvait pénétrer sur leur terrain sans leur accords au risque de recevoir une plainte. Ses parents avaient toujours su accueillir.

Elle soupira. L'air frais de la montagne l'apaisait plus qu'elle ne se l'avouerait. Elle était faite pour vivre dans la nature, pas en ville comme habituellement. Elle voulait rester dans ce chalet le reste de son existence si cela était possible. Ce serait tellement relaxant ! Malheureusement elle devait suivre ses prestigieux cours dans sa prestigieuse école, dans la grande capitale de leur beau pays. Elle détestait sa vie, la haïssait. 

Elle irait là où ses parents voulaient qu'elle soit. Elle ferait ce que ses parents voudraient qu'elle fasse. Elle finira de la même manière que ses parents. Elle n'en avait que faire de ses stupides règles. Elle détestait le programme tout tracé que ses parents l'obligeaient à suivre, et elle détestait plus encore les règles qu'elle devait suivre. Fille de bonne famille rimait avec bonne conduite. Elle voulait cracher sur ce foutu devoir.

« _ Léna ! »

Elle soupira. Elle détestait.

« _ Quoi ?! »

Elle agressa sa mère qui l'appelait pour lui demander encore une fois quelque chose d'inutile. Elle profitait de la vue qui s'offrait à elle depuis seulement 5 minutes, ne pouvait-elle pas la laisser tranquille pendant encore 5 minutes ? Elle voulait encore observer les montagnes, les forêts, le lac et les ruisseaux qui s'offraient à elle. Voir les couleurs de verts, de marron et de bleu scintiller sous le soleil du soir, imaginer la senteur du sapin et de l'humidité.