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Taeyong ouvrit la porte de chez lui, les yeux grands ouverts en appercevant Zarah, les bras pleins de nourriture, l'air enervé.
- Saeby... - Tu ne nourris pas tes enfants ou quoi?! Pourquoi je suis obligé de ramenner à manger à celui qui se prend pour un boxer?! Aish...
Choqué, l'homme ne put rien faire d'autre que de la laisser rentrer, ne comprennant absolument pas ce qu'elle voulait dire par là. Saebyeol se dirigea donc vers la chambre de Ten, poussa la porte avec son pied et lui jeta la marchandise qu'elle ramenait sur son ventre, le faisant se redresser de son lit.
- C'est qu... - Tu m'appelles que pour manger sale gamin, je suis ton sponsor de nourriture?!
L'homme regarda alors ce qu'elle lui avait jeter dessus, des paquets de ramens, des barres de céréales, du chocolat, toutes sortes de choses qu'elle était aller chercher à l'épicerie en face du batiment qui abritait les NCT.
Puis il releva son visage vers l'air furieux de la chanteuse alors qu'il souriait, touché par ce geste.
Elle était encore enervé? Vraiment?
Saebyeol détourna alors le regard, croisant ses bras alors qu'elle marmonnait, essayant de calmer son cœur qui s'était emballé lorsqu'elle avait vu son sourire radieux.
- Noona?
La femme mordit sa lèvre inférieur, réprimandant un sourire qui menaçait d'étirer ses lèvres. Alors, le jeune homme se leva, ouvrant ses bras pendant que Saebyeol faisait la moue.
Le cœur battant la chamade, la femme laissa pendre ses bras qui rencontrèrent doucement le dos de Ten alors qu'il enroulait aussi les siens autour de sa taille.
L'homme colla son menton sur son épaule, souriant doucement pendant que son ventre semblait frapper de l'intérieur par des milliers de papillons. La poitrine se chauffant petit à petit, Saebyeol ferma les yeux et oublia en sentant l'odeur de musque virile qui sortait de l'homme pourquoi elle était enervée.
- Aish... Souffla le thaïlandais, t'es vraiment dur comme fille. Dis-moi que tu n'es plus enervée.
Ses deux pieds collés alors que ceux de Ten les encadraient, droite comme un piquet alors que l'homme avait le dos courbé et le menton posé son trapèze, la femme fit non de la tête. Cette scène que Taeyong et Johnny regardaient par l'entrebaillement de la porte les fit serrer les dents dans un sourire rectangulèrent, l'américain frappa même le bras de l'autre, ne pouvant contenir son exitement.
- Oh, vraiment?
L'homme se redressa, regarda dans les yeux la femme qui rougissait à vu d'œil. Et Ten se baissa pour poser délicatement ses lèvres sur la joue de Saebyeol. Il fit sonner le bisou, faisant eclater des feux d'artifice dans le ventre de la femme qui le regarda se redresser, un grand sourire aux lèvres.
- Tu m'en veux toujours?
Un sourire se dessina alors sur ses lèvres pendant que ses yeux pétillaient, ne pouvant cacher sa joie. Bien sûr qu'elle ne lui en voulait plus.
Johnny pouffa, ne pouvant plus se retenir, et immédiatement, Ten tourna sa tête comme l'aurait fait un suricate térifié.
- Yah! Cria-t-il.
A cette exclamation, les deux qui les observaient de derrière la porte prirent leurs jambes aux cous, fuyant comme des laches.
Pourquoi devait-on toujours détruire leurs moments?
Il n'allaient pas être tranquille si ils restaient ici.
Ten tourna donc ses yeux vers Saebyeol qui réprimanda son rictus, les sourcils arqués.
- On sort? - Si tu veux.
Alors, l'homme se décolla de la femme et attrapa sa main pour sortir de sa chambre. La femme ne pretta même pas attention au couloir qu'elle traversait, ni au salon où étaient assit Johnny, Taeyong et Lucas qui leur envoyait des œillades. Non, elle était bien trop perturbée par l'image de sa main dans celle de Ten.
L'homme enfila ses chaussures, puis lança un regard à ses membres en souriant.
- Je rentre pas tard. - Yah! On part tôt demain! S'exclama Lucas. - T'en fais pas!
Et sans rien dire, il attrapa ses clefs sur la porte et sortit, toujours Saebyeol sur les talons. Il referma la porte derrière lui puis avança, le cœur léger alors qu'il accentuait les mouvements de ses jambes en chantonnant, heureux d'être avec Zarah.
Celle-ci releva donc les yeux vers lui, le soleil se couchant à ce moment, les derniers rayons colorant délicatement le ciel en rose et orange, réchauffant un peu plus le cœur de Zarah.
- Ten-ah... Fit-elle alors.
L'homme se tourna, toujours un grand sourire aux lèvres et Saebyeol détourna le regard comme une enfant, serrant un peu plus sa main dans la sienne.
- Pour ce matin, je suis désolée...
Chittaphon souffla grossièrement, se disant que cette femme n'était vraiment pas facile.
- Et qu'est-ce que tu vas faire? - C...comment ça? - Tu m'as frappé toi aussi.
Ten reposa ses yeux sur la route, Saebyeol pouffa par la suite.
- J'ai eu peur pour toi. - Quand tu m'as frappé? Logique, tu m'as mis une droite si forte que j'ai cru que j'allais tomber par terre. - Comme t'abuse...
La femme releva ses yeux vers Ten, puis regarda ses pieds, se sentant minable.
- Ten-ah... Personne n'a besoin de vivre dans l'humiliation, alors la prochaine fois que tu te battera, promets-moi d'être le plus fort des deux.
Elle ne voulait pas qu'il connaisse la honte, ce sentiment qu'on trainait comme un boulet. Elle ne voulait pas qu'il ne puisse plus lever les yeux vers une personne, par peur du regard de l'autre, tout comme elle le vivait avec Joo Hyuk.
Ten ne savait pas ce qu'elle cachait en disant cela, mais il comprenait bien ce qu'elle disait. Et il n'allait pas rester faible à ses yeux, au non.
- Ten-ah...
L'homme tourna alors sa tête, un faible sourire aux lèvres.
- Désolée de ne pas t'avoir dis que je sortais avec Nam Joo Hyuk... - J'ai entendu que c'était finit entre vous deux, alors je m'en fiche un peu. Mes sentiments ne changeront pas parce que tu ne me l'as pas dis.
La femme écarquilla les yeux pendant que Ten se frappait intérieurement. Comment avait-il pu dire cela? Hein? Comment cela avait-il pu traverser sa bouche sans qu'il ne s'en rende compte.
- Q...quels sentiments?
Les joues de Saebyeol s'empourprèrent pendant que Ten baissait la tête et cherchait une solution pour s'en sortir.
Et il ne trouva qu'une seule issue.
- On...on est amis non?! Fit-il en rigolant. - A...ami?
Saebyeol baissa à son tour sa tête sur ses chaussures, à quoi s'attendait-elle hein? De toute façon, Ten était Ten et elle était elle.
- Oui, des amis, non?
La femme se tourna alors sous la pression, et tourna Ten vers elle en tirant sur sa main. Le souffle court, elle le regarda dans les yeux alors que la pression montait à la gorge du thaïlandais.
