Chapitre 57. [Corrigé]

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J'arrivai en trombe sur la piste d'entraînement, et je vis arriver vers moi Monsieur Hans et Giorgia. 

-Cara mia ! Come stai ? Lança Gorgia. (ma chérie, comment vas tu ?) 

Je soufflai en faisant une grimace. 

-Non lo so. (Je ne sais pas).

Son expression se tinta de peine. 

-Un ami à toi est vènu mè dire que tes parents n'étaient pas mort? 

-Non, ils ne sont pas mort, je vis chez eux maintenant.

Elle sourit, visiblement contente pour moi. 

-Tu es contente alors ? 

-Non.

Elle s'approcha doucement et me prit dans ses bras. 

-Les espérances ne sont pas toujours la réalité. 

Je la dévisage.

-Hai ragione. (Tu as raison)

Je me reculai, en remarquant quelque chose. 

-Tu n'as  presque plus d'accent. 

Elle sourit de toute ses dents. 

-Tu as rémarquer ? Il m'apprend. 

Elle pointa du doigt son mari.

-C'est bien !

Je l'embrassai sur la joue. 

Je me retournai et montai sur ma moto. Malgré mon accident, je n'avais pas peur de remonter à moto. J'avais même hâte. Je n'attendis pas que monsieur Hans me donne l'autorisation d'y aller que déjà j'accélérai pour faire mes tours de pistes habituelles.

Après une bonne dizaine de tours, je m'arrêtai enfin, ayant eu ma dose d'adrénaline. Giorgia m'amena un milkshake au chocolat, qu'elle a mis dans un gobelet, et me souhaitai une bonne nuit. Je n'avais effectivement pas vu qu'il était plus de 23h. 

Il me sembla alors que j'avais fais plus que dix tours. Oops. 

Je rentrai au manoir, gobelet à la main, et je rentrai dans la maison, silencieusement. Aucuns bruits dans la maison. Ils devaient tous être coucher. Peut être étais-ce le moment pour mettre mon plan à exécution ? 

Je bu mon milkshake, et je mis à la poubelle le gobelet, après avoir songer encore quelques instants à mon plan.

 Je montai à l'étage, et j'allais dans ma chambre, bien décidée à en finir ce soir. Je pris mon pistolet silencieux que j'avais préalablement préparer.

Je soufflai un bon coup. Il était de mon devoir de les arrêter. J'étais la seule à pouvoir le faire, puisque mes parents me faisaient visiblement très confiance, alors qu'ils ne me connaissaient même pas. Enfin... Ils étaient soit bête, soit... eh bien bête. Qui fait confiance directement à quelqu'un dès le premier jour ? Même si j'étais leur fille, ils voulaient me forcer à épouser un homme dont je ne connaissait rien, qui pouvait très bien être un violeur sans mon consentement... Enfin, il ne fallait pas être bac plus 5 pour le savoir, sachant qu'ils étaient à la tête d'une des mafia les plus puissante du monde. 

Je sortis enfin de la chambre, et j'allais directement à celle de mes parents en regardant bien si je n'étais pas suivit. J'ouvris doucement la porte pour éviter qu'elle grince, et je m'approchai du lit  aussi silencieusement que possible. Je pointai mon flingue sur la tête de mon père, et j'hésitai. Mais une petite voix me décida :

-Vas y fait le, j'aurais fais la même chose Cara mia. Mais promet moi de me tuer après.  

Je tournai la tête vers la voix en question.

C'était ma mère. 

Je me penchai vers ma mère, et j'embrassai son front. Je maintins ma position, et je dirigeai l'arme vers le front de mon père. Je tirai. 

Pfiouf. 

Le bruit glissa dans l'air, et je versai une larmes. Ma mère éclata en sanglots, et pointa une arme sur mon flanc droit. Je ne m'y attendais pas, et je me dépêchai de pointer mon arme sur sa tempe, et je déglutis. Elle tira sur moi, et je gémis de douleur. 

Je ne sais pas pourquoi elle m'avait tirer dessus bon dieu ! 

-Adieu maman. 

Et je tirai une seconde fois. Quand je sentis un liquide chaud m'éclabousser la joue droite, je m'effondrai sur le lit. Je serrai le corps inerte de ma mère contre moi, et je lui fis un dernier baiser d'adieu sur la joue.

Je me retournai subitement lorsque j'entendis un bruit de pas derrière moi. 

Giovanni, mon frère, déboula dans la pièce. 

-Maman, papa, tout va bien?

Je ne répondis pas. 

Il alluma la lumière, et quand il vit, moi, pistolet à la main, et le crâne de nos parents trouer par balle, il comprit. Il sorti à son tour un couteau et plongea sur moi.

Il poussa un cri de guerre, et me tomba dessus violemment. Il me frappa dans la mâchoire, et je me débloquai automatiquement. Je lui envoyai un coup de tête dans la sienne et il amena ses mains à son nez. Je pus me relever, et lui mettre un coup de pied dans les côtes. 

Je le pointai avec mon pistolet, bien déterminée à en finir avec lui aussi, mais tous les capos débarquèrent en même temps dans la chambre de mes parents, afin sans doutes de me neutraliser. 

Ni une ni deux je sautai par dessus le lit, et je passai à travers la fenêtre sans hésiter une seule seconde.

 Cette fois ci, aucuns tas de feuille ne m'amortis. J'atterris de plein fouet dans les graviers, et je me relevai tant bien que mal. Je courus jusqu'à ma moto, et je démarrai en trombe. J'entendis un autre moteur de moto se démarrer après moi, et je me dépêchai de sortir de la propriété.

 Je m'engageai sur l'autoroute, et je regardai dans le rétroviseur. Mon frère me suivait. Il était à une dizaine de mètres derrière moi. Et merde.

Only Gang. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant